Chapitre 26

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Stiles

Stiles- Donc? Pourquoi ces mecs t'en voulaient?
Chuck- Notre relation ne m'engage en rien à te le dire.
Stiles- On s'est mangé des bonnes droites pour toi, j'ai peut-être le mérite de savoir. Après ce n'est qu'une histoire de confiance entre bons amis. (Mon sarcasme le fait rire)
Chuck- Mon père à mis leurs pères en taule. Enfaite nos pères étaient alliés dans un business illégal, autrement dit, un trafic d'argent, ils ont fait des détournements de fonds. La police à découvert leur affaire et mon père pour ce protéger, il les a dénoncé.
Stiles- Hm... Je vois. Du moins, je comprends mieux. Sans vouloir ressasser le passé, en prison tu as croisé leurs pères et tu en as bavé?
Chuck- Ouais et pour ça je peux dire "merci" à mon père.

Son père est un vrai requin, un homme d'une puissance monstre et il est indestructible. Je crois que je ressens une once de compassion pour Chuck. Étrange sensation vis à vis de lui. Quand Hanna m'a envoyé son message d'urgence, je n'ai pas hésité une seconde à prévenir les autres et à courir. Quand je l'ai vu plaqué contre une voiture, mon seul réflexe à été d'attraper ce gros lourd et de lui flanquer une bonne raclée, on ne touche pas à mon amie. Même si j'avoue que cet enfoiré ne m'a pas loupé l'arcade et la lèvre. -Blessure de guerre, ça renforce ton charme- Mais oui, bien-sûr. C'est tellement douloureux que c'est comme si on venait de m'anesthésier et avec les cachets ça me donner l'effet d'être vraiment stone. On vient de me prescrire une boite d'anti-douleur et Chuck doit encore passer une radio des côtes pour voir combien il en a de casser. Les docteurs ont déjà décrypté qu'il avait une légère hémorragie interne au niveau de l'estomac à cause des coups dans le ventre et son bras est luxé au niveau de l'épaule. Sa tête va bien, il n'a que des hématomes violâtres et jaunâtres avec quelques plaies assez moches. Je serai bien resté là, lui tenir compagnie mais j'ai d'autre chose à faire. Comme  par exemple chercher un détraqué mental qui me monte les nerfs en bloque ou aller dormir. La deuxième option est plutôt tentante mais la première est assez urgente. Je dis au revoir à Chuck en sortant de la chambre et à Hanna qui est devant l'hôpital entrain de téléphoner. Je retourne au lycée pour récupérer ma Jeep, puis sur le chemin je reçois un message : "Elles sont pas très jolies tes blessures. -X.Y" Et tu veux savoir quelque chose? Je suis fière de les avoir, ça prouve que j'ai du courage et que je n'ai pas peur de me battre pour sauver mes amis. Il faut que j'appelle Tate.

"Stiles- Une chasse au psychopathe, ça te tente?
...- On a déjà Tate, c'est suffisant non? (Je reconnais cette voix)
Stiles- Ouais, c'est vrai. Tu n'as pas tord, Scott. Mais un vrai psychopathe qui nous pourri la vie.
Tate- On est encore au lycée. Tu nous rejoins?
Stiles- J'arrive"

Je ne comprends pas pourquoi on a pas penser plutôt à essayer de tracer le téléphone de "-X.Y". Je sais que la dernière fois à cause de ça on s'est fait piégé et on a su qu'il avait toujours un coup d'avance sur nous mais là je suis pratiquement sûr que ce n'est pas Enzo et que cette personne n'est probablement pas aussi en avance que lui il l'était sur nous et qu'on pourrait avoir une chance de le localiser sans qu'il le sache. Je marche lentement et je ne sais pas pourquoi mais je pense à Spencer qui doit sûrement être bien chez ses parents. Elle m'appelle une fois par jour et me raconte ce qu'elle fait. Il y a quelques jours elle m'a raconter qu'elle s'était remise à une activité qu'elle n'avait pas pratiqué depuis pas mal de temps, elle s'est remise à peindre. Je trouve ça vraiment cool. Elle m'a aussi dit qu'elle a revu sa boule de poil de Mistigris. C'est vrai qu'on l'aurait bien gardé à la maison mais Rycks déteste les chats et en aurait fait une bouchée en moins de deux. Elle a visité la ville et a découvert des coins super sympa, une belle fontaine municipale, un pub super sympa avec des personnes super cool et la ville est assez vivante. Ça m'a rendu tellement heureux d'entendre qu'elle était bien chez ses parents que ça m'avais mis la larme à l'oeil. Ça m'a rappeler aussi qu'à Beacon's Wood c'est l'enfer et que partout ailleurs il y a une sorte de paradis caché. Je comprendrai qu'elle veuille rester là-bas. Quand tu connais enfin la paix, tu n'as aucune envie de retourner en enfer et subir vingt-quatre heures sur vingt-quatre les menaces et la traque d'un psychopathe décérébré. Mais elle me manque beaucoup, même si entre son coma et son départ je ne l'ai vu que quatre jours à tout casser, ça ne m'a pas suffit. Ça fait comme si ça faisait pratiquement un mois que je ne l'ai pas vu et le téléphone aussi ne me suffit pas. Je suis pressé qu'elle rentre et que je puisse enfin la prendre dans mes bras. Quand j'arrive au lycée, j'envoie un message à Tate en lui demandant de me rejoindre à ma voiture sur le parking. Au loin, je vois Caroline se diriger vers moi et quand elle s'approche, elle écarquille les yeux et se précipite sur moi pour analyser mon visage de plus près en le prenant dans ses mains. C'est trop bizarre. Elle n'a jamais eu ce geste d'attention auparavant.

On s'en sortira? Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant