Chapitre 37

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Spencer

Oh le mal de crâne! C'est horrible! Dans ma tête tout tourne. Rien est clair. J'ai même du mal à me souvenir de ce qu'il s'est passé tout à l'heure. Je me rappelle avoir été réveillé par Stiles, d'avoir fait des pancakes, d'avoir joué avec la farine, je crois même que Tate est venu et qu'il nous a emmené ici et fermé les volets. Pourquoi? On a mis de la farine partout non? Farine? Farine! Ce mot raisonne dans ma tête et merde... Si je me rappelle bien j'ai cru entendre Tate dire que la farine n'en était pas et que que c'était de la drogue. Oh mon dieu mais comment c'est possible? Comme si la réponse n'était pas évidente. Je me redresse rapidement mais ma tête ne suit pas le mouvement et j'ai l'impression que des tas de pierres me tire en arrière. Orh... Être drogué ce n'est vraiment pas de la tarte. J'essaye malgré moi de me lever et regarde Stiles qui est allongé sur le dos et qui a son coussin sur son visage. Je ne veux même pas savoir pourquoi parce que je suppose que ça doit être le gros bordel dans sa tête et que tout tourne, comme dans la mienne. J'avoue que je ferai bien comme lui mais je veux descendre. Oh non, il va falloir que je nettoie tout. Je commence à ronchonner. Quand je me mets debout, j'ai l'impression que rien n'est réel et que tout est dans ma tête, tout est flou et j'ai beaucoup de mal à distinguer les choses autour de moi. Je descends dans le salon et dans mes souvenirs tout était blanc et là, il n'y a plus rien. Tout est propre. A mon grand étonnement il y a Malia et Tate. C'est l'effet de la drogue? Ils ne sont pas réellement là? Si? Le jour me crame les yeux alors j'ai beaucoup de mal à détecter si ils sont vraiment là ou pas.

Spencer- Tate? Malia?
Tate- Ouais? (Ça a l'air réel) Pas trop défoncé?
Spencer- M'en parle pas, c'est horrible.
Malia- Qui aurait cru que tu te droguerais un jour?
Spencer- J'ai un de ces mal de crane atroce. Je vais finir pas avoir la tête qui va exploser à force.
Tate- Il y a un verre d'eau et un cachet pour toi dans la cuisine.
Spencer- Merci.

Je pars dans la cuisine prendre mon médicament, ainsi que mon verre d'eau. Je remarque dans la poubelle qu'il y a mes pancakes que je ne me rappelle pas vraiment avoir fait, je m'en souviens mais c'est tout flou dans mon esprit. Il y a aussi deux paquets de farine et le paquet de levure. Tout ça serait de la drogue? Comment c'est arrivé là? Je me suis déjà posé la question mais j'aimerai tellement que ce soit une autre réponse qui y réponde. Je ne veux même pas l'entendre. Je retourne dans le salon rejoindre Tate  et Malia et m'installe avec eux dans le canapé aux côtés de Rycks. Ce bon vieux chien que j'aime trop. Mon bon vieux pote. Lui et son maitre, oh mon dieu que je les aime tous les deux. Je lui caresse la tête et tourne la tête vers eux.

Spencer- Enfaite, qu'est-ce que vous faites ici?
Tate- On attendait de savoir comment vous alliez, puis on a ranger pour vous.
Spencer- Merci beaucoup d'ailleurs. Vous n'étiez pas obliger. Est-ce que vous savez c'est quel genre de drogue? Parce que je m'inquiète un peu.
Tate- T'en fais pas ce n'est rien, ça a juste eu un impact sur vos émotions. D'où les rires aux pleures en une seconde. Vous étiez nostalgiques, c'était flippant. Après les effets secondaires sont : les vertiges, le mal de crane, la soif, la faim, la lumière du soleil qui te brule les yeux et la distinction du réel mais si non rien de grave, ce n'était pas une grosse dose. Dans une heure tout sera a peu près parti et tu te sentiras mieux.
Spencer- On a pleuré?
Tate- Comme des gosses. (Ils se mettent à rire) J'aurai dû filmer. C'était tellement marrant, vous étiez la entrain de rire à en avoir les larmes aux yeux et à vous plier en deux, le seconde d'après vous vous êtes pris dans les bras et vous avez pleurer pour je ne sais quelle raison et vous vous êtes remis à rire. Franchement mon seul regret c'est de ne pas avoir filmer. (Ils rient de plus bel)
Spencer- Ah-ah très drôle.

On discute pour tuer le temps jusqu'à ce que mon Stiles émerge du sommeil. Il a une aussi sale mine que la mienne. Tate lui dit qu'il a lui aussi un verre et un cachet dans la cuisine. Il part le prendre et revient s'assoir avec nous et il bouge Rycks pour se mettre à côté de moi. Hé, mon pote! T'es pas chiant toi. Mon mal de crâne ne veut pas passer et je veux que le soleil brille moins là. Je regarde mon téléphone qui est dans ma poche et remarque qu'il est quinze heures de l'après-midi et que j'ai un message. "La drogue c'est mal. Vous avez eu de la chance avec la police. Heureusement que Tate était là mais sera t-il toujours là pour vous sauver des emmerdes? -X.Y" Évidement, "X.Y". J'aurai tellement voulu nier que la drogue ne venait pas de sa part mais faut croire que la vérité frappe toujours. Enfin, bon... Je ne veux pas me prendre la tête, elle est déjà assez lourde comme ça.

On s'en sortira? Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant