Huitième virage

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Huitième virage.

Noah crispa la mâchoire, mais il suivit Monster à contrecœur. Il ne pouvait vraiment pas laisser une chance au biker de publier ces photos de lui !

— Comment as-tu trouvé où j'habitais ?

— Je t'ai fait suivre, tu as oublié ? En plus, j'étais énervé après que tu sois parti en catimini ce matin.

Le tirant de force dans la salle de bain, le motard attrapa le chandail de Noah pour le faire passer au-dessus de sa tête, sautant instantanément sur la peau découverte, la mordillant et la suçotant de la gorge jusqu'à l'omoplate. L'enseignant gémit, penchant inconsciemment la tête sur le côté pour libérer la voie à son partenaire.

Monster le poussa dans la douche tout en déboutonnant son pantalon. Plaquant l'enseignant contre la paroi en verre, il actionna le jet en tâtonnant à l'aveuglette. L'eau se mit à couler sur eux tout habillés, faisant coller le tissu à leur peau.

— Tes vêtements ! s'exclama Noah, paraissant avoir un éclair de lucidité.

— Je m'en fiche.

Il s'en fichait d'être mouillé, ce n'était que de l'eau. Il se doutait que, en ce moment, Noah devait plus s'inquiéter pour ses planchers que pour lui, mais ça n'y changerait rien. Ne pouvaient-ils pas simplement profiter du moment ?

Noah voulut protester, mais il n'en eut pas l'occasion. Monster couvrit la bouche du professeur de la sienne, lui mordillant la lèvre inférieure et faisant tournoyer sa langue. L'enseignant gémit et se sentit fondre sous le baiser du biker.

— Tourne-toi, ordonna le motard tout en abaissant le pantalon et le boxer trempés de son partenaire jusqu'au bas de ses cuisses.

Flageolant, le professeur se soumit facilement. Il se retourna, alors que Monster capturait ses poignets et les remontait au-dessus de sa tête, contre le mur. Il appuya son front contre la paroi vitrée, haletant. Monster lui fit écarter les jambes en jouant du pied, puis molesta ses fesses de sa main libre.

Les longs cheveux de Noah lui tombaient dans le dos et sur le visage, collant à sa peau comme ses vêtements. Il frissonna quand Monster toucha son postérieur et encore plus quand ses doigts effleurèrent la raie de ses fesses. Il se mordit la lèvre, agitant lascivement ses hanches – demandant plus – sans même s'en rendre compte.

— Alors, Noah, est-ce que tu t'es aussi bien savonné juste ici ? gronda le motard à son oreille, aussi érotique que moqueur, taquinant le muscle rosé de son compagnon du bout de son indexe.

Pour toute réponse, Noah se contenta de gémir, frémissant. Monster défit la fermeture éclair de son jean et tira l'élastique de son sous-vêtement en bas de son sexe déjà durcit par l'excitation.

— Je vais m'assurer que tu sois bien propre partout..., continua le motard, une expression salace sur le visage.

Le biker empoigna la base de son membre et appuya le gland contre l'orifice de son vis-à-vis. D'un coup de rein, il s'enfonça en lui de tout son long. Noah cria et Monster dut passer un bras autour de ses hanches pour l'empêcher – lui et ses jambes tremblantes – de perdre l'équilibre. D'une pierre deux coups, sa main attrapa la hampe de son compagnon et le masturba en rythme avec ses coups de bassin.

Une symphonie de cris, de grognements, de gémissements et de peau frottée l'une sur l'autre s'éleva bientôt dans la salle de bain, puis s'étendit à toute la maisonnée. Son torse pressé contre le dos de Noah, l'eau lubrifiait leur corps et aidait Monster à pilonner toujours plus rapidement son partenaire jusqu'à le conduire à la libération promise.

MonsterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant