HP et l'Ordre du Phoenix/!\ SUSPENDUE

Chapitre premier : La fuite d'Harry

Harry se réveilla en sursaut, en sueur, sa cicatrice en sang. Elle lui faisait extrêmement mal. Il se leva et alla à son bureau pour écrire une lettre à son parrain :

Cher Sirius,

Depuis la mort de Cédric, je n'arrête pas de faire des cauchemars en revoyant la scène, mais également des choses qui ne se sont jamais produites. A chaque fois, je suis en sueur et ma cicatrice saigne.

Je peux en parler à personne ici, J'EN AI MARRE, SIRIUS JE T'EN SUPPLIE VIENS-ME CHERHER, JE MEURS à MON TOUR ICI.

Si quelqu'un peut me comprendre, c'est bien toi, alors fais quelque chose pour ton filleul qui n'a plus envie de vivre. Je, je ne peux même pas écrire cette lettre sans pleurer, je en peux plus Sirius. Je ne veux plus continuer comme ça, fais quelque chose avant que ça aille trop loin...

Je t'embrasse très fort.

Harry

Il donna la lettre à Hedwige qui s'envola par la fenêtre ouverte et retourna dans son lit et pleura toutes les larmes de son corps silencieusement.

Le lendemain matin, Harry fût réveillé par Hedwige de bonne heure, elle ramenait la réponse de Sirius.

Mon petit Harry,

Je sais que c'est extrêmement dur ce que tu as vécu la semaine dernière en compagnie de Cédric, mais il ne faut pas te laisser abattre pour autant, beaucoup de monde a besoin de toi

(Ron, Hermione, Ginny et Cho...). Pense bien à ça.

De plus, tu es mon seul souvenir de mes merveilleux amis, ne commets pas cette erreur, je vais venir très bientôt te voir en cachette. Nous irons nous promener toute une journée.

Sache également que je t'aime plus que tout sur cette terre, tu es un peu comme mon fils, celui qui m'aide à tenir le coup. Qui me donne le courage de rester cacher tout le temps, c'est toi ma force, alors si tu pars, je n'aurais plus rien pour me retenir.

Je te dis à très bientôt et si tu as quoi que soit, envoie-moi Hedwige.

Je t'embrasse.

Ton Parain Sirius qui t'aime.

Il s'habilla et descendit avec un peu plus de joie prendre son petit déjeuner. Les Dursley était déjà levés et l'Oncle Vernon avait sa grosse tête en forme de ballon de rugby plongé dans le « Times », lorsque Harry franchit la porte de la cuisine, il leva sa tête du « Times » et quand il vu la tête de son neveu, sa tête prit la couleur d'une betterave rouge à moustache et lui cria :

- VA TE COIFFER, TOUT DE SUITE ET PREPARE LE BACON ET LES ŒUFS POUR TA TANTE.

- Dans tes rêves, lui cracha Harry en pleine figure, je ne suis pas votre esclave...

- Qu'est ce que tu viens de me dire, hurla t'il en se levant.

- LA FERME, lui répondit-il, tu me casse les pieds mais sérieux !!!!

C'était la première fois qu'il parlait ainsi à son oncle, et celui-ci s'en était aperçu, Harry le défiait du regard. C'est alors que son énorme cousin Dudley arriva dans la cuisine, après avoir entendu les hurlements de son père. Il les trouva face à face à ce regarder d'œil très mauvais. Il décida alors de se jeter sur Harry. Mais Harry fût plus rapide que lui, il se poussa et Dudley s'étala de tout son long. Harry se dirigea vers lui, le retourna et se mit à califourchon sur son cousin et commença à lui donner des coups de poings en pleine figure. Dudley hurlait, l'oncle Vernon, essaya d'attraper son neveu, mais celui-ci lui décocha un coup en pleine figure. Sous tout ce bruit, la tante Pétunia entra dans la cuisine et resta figé sur la scène. Harry sortit de la cuisine par la salle à manger. Dans l'entrée, il prit le sac à main de sa tante, il sortit en claquant la porte et partit en direction de la gare du quartier.

Une heure plus tard, il était dans les rues de Southampton. Il avait le cœur gros, honteux de l'acte qu'il venait de commettre. Il détestait les Dursley, mais il savait que c'était eux qui l'avaient recueilli après la mort de ses parents. Une larme coula le long de sa joue pendant qu'il rentrait dans un petit café sur le port pour prendre un petit déjeuner. Il passa sa journée à marcher et à acheter des petites choses pour lui puis vers 18h30, il reprit le train pour retourner à Privet Drive où il arriva à 20h15. Les Dursley n'étaient pas là, alors il prépara le dîner et mangea. Avant de monter se coucher à 21h30, il laissa un mot à son oncle et à sa tante pour s'excuser de ce qui s'était passé le matin.

Arrivé dans sa chambre, il se déshabilla et se mit au lit en boxer. Les Dursley rentrèrent à 22h00, son énorme cousin Dudley monta les escaliers très bruyamment avant de redescendre aussi tapageusement.