Chapitre 11: le réveil

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Pdv Naya

J'ai affreusement mal au crâne. Je ne ne me rappelle pas ce qu'il s'est passé hier après que les hommes m'aient assommé pour me kidnapper. Je dois me trouver dans un grand lit ce n'est sûrement pas le mien. Oh mon dieu, ils m'ont eu. Je me lève vivement mais malheureusement, j'ai un horrible mal de crâne.

- Ho! Doucement Liberty, tu ne vas jamais tenir debout sinon, dit une voix que je connais très bien.
- Comment.... Comment je suis arrivé ici ? Je m'exclame.

Il rigole, son rire est rauque et sonne bien. C'est apaisant mais je ne comprends pas pourquoi il rigole.

- Je ne voit pas ce qu'il y a de drôle, dis-je.
- Si tu voyais ta tête, ajoute Mathias entre deux rires.

Là je me rends compte que je porte qu'un t-shirt et je peux vous assurer qu'il ne m'appartient pas. De plus, j'adore son odeur, c'est un parfum mais je ne me souviens plus du nom. Je le regarde avec colère. Je ne sais pas pourquoi mais je ne le sens pas celui-là.

- Pourquoi je ne porte qu'un t-shirt ?

Il rigole de plus belle alors là je m'énerve vraiment. Il a intérêt à tous me raconter car je vais lui sauter dessus sinon et je lui abîme son joli petit minois. Non mais qu'est-ce que je raconte son minois est horrible.

- Tu as intérêt à tous me raconter, je hurle. Sinon je fiche le quan d'ici, compris ?
- C'est bon calme, je te raconte et de toute façon, tu n'ira pas loin juste avec mon t-shirt, dit-il avec un sourire narquois.

  Je rougis, je ne sortirais pas de ce lit avant d'avoir récupéré mes vêtements. Je remonte la couverture jusqu'à mon coup. Ensuite, il me raconte comment je me suis retrouvé chez lui dans une chambre d'amis. Il m'a sauvé de ses mecs. Je lui en suis reconnaissante, j'ai même réussi à lui dire merci. A mon plus grand regret, il a entendu la conversation.

   Je l'avoue, au début, je n'ai pas compris ce qu'il voulait mais maintenant je sais exactement ce qu'il veulent. Néanmoins, je ne l'ai pas.  Je ne l'ai ai pas reconnu au début. Ce sont des hommes engagés par des agents immobiliers. Ils ont toujours voulu le terrain que possédait mon père. Il est immense, nous avions un territoire bien protégé par le gouvernement avant. Je l'ai vu un jour, je sais qu'ils sont à la recherche de l'acte du terrain. Je le cherche aussi à vrai dire mais je ne l'ai jamais trouvé.  Ces hommes pensent que je suis en possession de ces documents. Je raconte à Mathias que je n'ai aucune idée de ce qu'ils me veulent. Il a du mal à me croire mais accepte ma version.  Je suis contente pas d'explication à donner.  Ensuite, il me dit qu'il a eu ma sœur, par contre j'aurais une explication à lui donner j'espère qu'elle ne m'en veux pas trop. 

- Es ce que je pourrais récupérer mes vêtements? je lui demande.
- Il va falloir venir les chercher, répond-t-il un sourire en coin.

A ce moment, il prend mes habits qui sont posés sur le bureau à l'autre bout de la pièce. Et sorti de la chambre en courant.  Je n'ai d'autre choix que de lui courir après. Je le suivie dans toute sa maison et je dois dire qu'elle est gigantesque et magnifique. Es ce que vous me croyez si je vous dis qu'il a une piscine et un jacousie avec une salle de sport. Il y a une immense cuisine. Je suis officiellement jalouse de sa maison, moi et mes sœurs ont vie dans un frigo comparer à sa maison ou plutôt villa. Pendant notre course, il n'arrêta pas de rigoler et moi de lui crier dessus. Un quart d'heure plus tard, il s'arrêta mais au lieu de me donner mes vêtements, il me prend sur ses épaules comme un sac à patate. Je me suis débâti comme une folle cependant il était plus fort que moi. On fini notre matinée sur le divan. On parlait surtout de mes vêtements qu'il trouvait sexy.

- Tu veux manger, j'ai la dalle, s'exclama Mathias vers midi.
- Oui, avec plaisir.

   Je le suivi jusqu'à sa magnifique et moderne cuisine. On trouva Adèle qui venait de finir de cuisiner des pâtes à la bolognaise. Le portable de Mathias sonna et je me retrouva avec Adèle.

- Merci beaucoup, je remercie Adèle.
- De rien, mademoiselle.
- Appeler moi Naya.
- Bien, Naya. Je dois vous dire que cela fait longtemps que je n'ai pas vu Mati de si bonne humeur, ajoute-t-elle.
- Ha, oui... dis-je songeuse.

Je n'ose pas lui demander pourquoi. Elle a l'air si gentille et je pense même qu'elle est plus proche de lui qu'il ne le laisse paraître. Cette matinée c'est révélé très agréable finalement. Mathias rentre dans la cuisine.

- Alors, Liberty, tu compte me présenter tes sœurs un jour? Demande le brun en s'assoyant. 
- Pourquoi ça t'intéresse ?
- Oui, en plus, je suis sûr qu'elles ont meilleurs caractères que toi.
- Connard, je réponds.
- Tu compte te changer avant de partir ?
- Bien sur, maintenant que j'ai récupéré mes vêtements.
- Tu me lavera mon t-shirt pour te faire pardonner.
- Quoi !!
- Dépêche toi de finir, je te raccompagne, ordonne Mathias.

  Après ce délicieux repas, je me change tranquillement et remercie encore Adèle. Cette femme à du courage de vivre avec ce mec immature.
   Il me ramène à l'appartement en voiture car avec ma robe, la moto n'est pas conseillé. Pendant le trajet, on se dispute gentiment sur le choix de la station radio. Quand nous arrivons en bas de mon immeuble, d'un nous nous sommes toujours pas mis d'accord sur la station radio et de deux, cet imbécile me fait du chantage pour que je le laisse me raccompagner jusqu'à ma porte. Il veut sûrement voir mes sœurs. Comme monsieur n'ai pas content, il boude car je lui est fermé la porte de l'immeuble au nez. Je trouve ça plutôt mignon. Non. Je n'ai rien dit.

- Allez viens, je lui crie après lui avoir ouvert.

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