Le souffle de la vérité

Chapitre 9: flashback

12 ans plutôt
~ Pdv Ava~

    Je suis enfin en Russie, mon pays natal. Je suis ici pour voir mon frère jumeau, c'est très important. Je ne l'ai pas vu depuis 5 ans. J'ai bien fait de prendre un avion. Je le vois, toujours aussi beau avec ses yeux bleus. C'est la seule différence entre nous deux, il a les yeux d'un bleu océan alors que moi, mes yeux sont verts émeraudes. Sinon, on se ressemble assez. Il s'avance vers moi tout sourire.

- Tu es toujours aussi petite que dans mes souvenirs sœurette! S'exclame mon jumeau.
- Et toi, toujours aussi grand Dimi.
- Bien sûr, comment va mon neveu?
- Si tu le voyais, une vrai petite terreur.
- J'espère que tu danses toujours au moins ?
- Je n'arrêterai jamais.
- J'aurais le droit à une démonstration du lac des cygnes ?
- Tu peut toujours courir!

  Il sait très bien que je le ferai même si  j'avais un bras dans le plâtre. On sort de l'aéroport pour se rendre chez lui. Il a repris la maison de nos parents qui se trouve près de Saint-Pétersbourg. On se dirige donc vers sa voiture. Je suis contente, on va pouvoir discuter sans que ses lieutenants soient présents. La Russie m'a tellement manqué. Je vais pourvoir pratiquer mon russe.

- Es ce que ton marie est au courant que tu es avec moi en Russie ? questionne Dimitri.
- Euh... Non, je ne lui ai pas dis. Tu sais très bien pourquoi, je répond.
- Ava, il veut déjà me tuer explique moi pourquoi tu es ici. Ce n'est pas pour me voir ou me faire une démonstration de ton prochain ballet, dit-il sérieusement.
- Je veux que vous fassiez la paix une bonne fois pour toute. Il t'a peut-être trahi mais je suis sûr qu'il le regrette.
- Je ne pense pas.
- J'en ai marre, criais je. Je veux te voir plus souvent et pas en cachette. Je veux aussi que mon fils apprenne qu'il a un oncle vivant. Vous êtes tous les trois les hommes de ma vie. Je n'en peux plus!
- Tu sais très bien que si je mets un pied dans ton pays, il me fera exécuter pour trahison envers les États Unis. Si je fais ça, notre pays cherchera aussi à m'éliminer.
- Très bien Dimi, on a trois jours pour trouvé une solution. Je veux que tu me promettes d'essayer.
- Je te le promets. Tu sais bien que je ferais tous ce que ma jumelle souhaite.
- Deal, dis-je en tendant la main à Dimitri.

Il me l'a sera et on se raconta ce qu'il s'était passé ces 5 dernières années.
Une fois arrivé, je fus sous le choc. La maison n'avait absolument pas changé. Seul la décoration à l'intérieur avait été refaite.

- Je n'ai pas touché à ta chambre, lança Dimi pendant que je montais.

Il dit vrai ma chambre été toujours couverte de poster de ballets et de danseuses. Mes vieux chansons de danses étaient restés sur mon bureau. Une larme coula sur mon visage.
Il n'avait pas touché à la décoration. Il tenait toujours à moi. Je resterais sa petite sœur de 2 minutes et vingt secondes pour toujours. Je vis une photo où il me prenait dans ses bras car je venais de pleurais. Ce jour là un garçon m'avait brisé mon cœur de petite fille et il avait juré de lui faire regretté. Le lendemain, il était allé trouvé ce garçon et lui avait fait un œil au beurre noir. Nos parents l'avaient punis pendant un mois.
   On passa notre soirée à parlé devant le feu comme quand on était petit. Je lui montra des photos de mon petit Mathias et de ma belle-famille.

- Pourquoi lui avoir donné un nom pareil. Il ressemble plus à un russe qu'à un américain, s'exclama mon jumeau.
- Henry ne voulait pas, mais son nom complet est Mathias Alexeï Baxter Kalinov.
- Tu lui a donné le prénom de papa en deuxième, je suis fière.
- J'ai tenue à ce qu'il porte notre nom de famille mais il ne le sait pas. Il est juste écrit sur les papiers.
- J'aimerais tellement le voir, je suis sûr qu'il a le caractère des Kalinov.
- Je peux te l'assurer, Dimi.

On alla se coucher quelques heures après. Dimitri m'a fait rire quand il m'a dis qu'il serait là pour chasser les monstres si j'avais toujours peur. Je me coucha et m'endormis aussitôt. J'aimais l'odeur de mes anciens draps. Il me rappelle le parfum de maman.
Le lendemain matin, Dimitri m'avait préparé le petit déjeuner.

- Bien dormi ? Demanda mon jumeau quand je rentra dans la cuisine.
- Comme un bébé. Merci pour le petit déjeuner.
- Ce n'est pas tous les jours que je revois ma sœur.

Il me fis un grand sourire. Puis, quelqu'un lui téléphona et son sourire disparu pour laissé place à de l'inquiétude.

- Qui a-t-il? Voulu je savoir.
- Rien.
- Dimi, je te connais, qui a-t-il?
- Adrian, mon second, m'a dit que des agents me cherche pour m'éliminer.
- Des agents ??
- Appartement. Il faut que tu rentres chez toi. Tu n'es pas en sécurité ici.
- Non, mon vol est dans deux jours. Je reste, ce n'est pas négociable.

Il soupira, il savait que je ne changerais pas d'avis.

- Tu ne sors pas de la maison aujourd'hui, m'ordonna-t-il.

Il sortit de la cuisine pour se rendre dans son bureau. Je mangea et décida de le rejoindre. Le bureau avait toujours été sa pièce favorite. Il y avait le bureau au milieu et une immense fenêtre donnais sur le jardin. Je ne prie pas la peine de toquer et entra. Dimi était assis sur le canapé près du mur. Je choisis donc le fauteuil du bureau.

- Où sont passés tes bonnes manières ma sœur ?
- Elles sont restés en Amérique, je me suis dis que je n'en avais pas besoin pour venir te voir, répondissent je avec mon plus beau sourire.

A la fin de la phrase, je sentis quelque chose de chaud couler sur ma poitrine. De plus, un homme se tenait sur le pas de la porte avec un pistolet braqué sur moi. Je sentais de moins en moins mon corps. Mon frère se jeta sur l'homme et le tua en transperçant son cœur avec un couteau sorti de je ne sais où. Ensuite, il se précipita vers moi en hurlant mon prénom.

- Ava, chuchota mon jumeau à l'oreille, tiens bon, je t'en pris.

Là je pris conscience que l'homme que venait de tuer mon frère venait de me tiré en pleine poitrine. Je toucha le liquide chaud, mon sang, qui coulait sur moi. C'est la fin, mon fils grandira sans sa mère mais heureusement que son père et là. Mon frère voudra ce venger, je le comprends et je ne l'en empêcherai pas. Mon rêve de danseuse est anéanti. Je pleures. Je ne ressens plus rien. On vient de me privé de ma vie et c'est affreux. Les pleures de mon jumeau me ramenèrent à la réalité.

- Je suis tellement désolé Ava, je jure que je me vengerai, marmonna-t-il en pleurs.
- Dimi. Pro...promet moi de veiller sur mon fils...
- Je te le promet, Ava... fut la dernière chose que j'entendis avant de fermer mes yeux pour toujours.