Chapitre 17: mauvais souvenirs

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Pdv Naya

Je suis seule avec des filles que je ne connais même pas. Mes sœurs ont été placées dans un dortoir avec des filles de leurs âges. J'ai froid et peur. Je grelote dans un lit avec seulement un drap pour me couvrir alors que nous sommes en pleine hiver. 

Mes parents me manquent et j'ai du mal à comprendre ce que les dames me demande dans la journée. Même les autres petites filles ne parlent pas la même langue que moi. Je suis une intruse, j'ai hâte que mon père vienne nous chercher. Il m'a fait dire en revoir à la tribu et à ma maman. Il nous a déposé devant ce qu'il s'appelle un orphelinat pour jeunes filles. Ate nous a pris dans ses bras et nous a dit « Je vous aime plus que tout mes filles, soyez fortes et croyez toujours en ce que vous avez appris ». Ensuite, je lui est promis de veiller sur Aiyanna et Ama.

    Le lendemain, nous sommes réveillé de bonne heure.  On descend manger tous en rang.
En bas, je cherche mes sœurs mais je ne les vois pas. Je m'inquiète, on n'a jamais été séparé tant de temps.

- Tu sais où sont mes sœurs ? Je demande à une fille à côté de moi.

  Elle est brune et ressemble à une princesse. Elle a la peau clair et lisse. Ses yeux bleus sont triste alors qu'elle me sourit.

- Les plus petits ne déjeunent pas avec nous. Au fait, moi c'est Ella, je viens d'avoir un onze ans et toi?
- Naya, j'ai dix ans et mes deux sœurs sept et un an, Aiyanna et Ama.
- Tu ne les verras pas beaucoup alors car les plus grands ont des cours le matin et l'après-midi, on vent des habits fait par les grandes.

  Je ne réponds rien et mange en silence.

Cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas vu mes sœurs. J'espère qu'elles tienne les coups. Ama est un bébé alors je pense qu'elle est bien traitée. Je me suis beaucoup rapproché d'Ella. Elle est super gentille et m'aide beaucoup pour parler et à comprendre les adultes. J'ai même eu le droit à des cours de d'anglais intensif. J'ai tellement faim et comme je contredis les femmes, je suis rationnée en nourriture ainsi qu'en habits. J'ai essayé de voir mes sœurs mais sans succès.

Ellipse ...

Deux ans plus tard, je n'en peux plus, on nous rationne, on nous fait faire toutes les taches ingrates et en plus de sa je vois rarement mes sœurs.

Ama a grandis et est devenu une magnifique petite fille. Comme j'ai maintenant douze ans, je dois nettoyer les douches sinon je n'ai pas de repas. De toute façon, les femmes ne m'aiment pas. Elles m'ont toujours détesté et les autres filles, je suis trop différente à part Ella, on est devenu les meilleures amies.

Je lui est fait part de mon envie de partir d'ici et elle m'a dit que c'était une mauvaise idée. Cette idée me trotte dans la tête depuis un mois, je vais le mettre à exécution. J'espère qu'Ella voudra bien m'aider.

Elle a accepté, on part demain soir, c'est le jour de l'an et les femmes font toujours une fête dans leurs quartiers privés. C'est une chance à prendre.

Le jour J est arrivé, je passe prendre Ama et je rejoins Aiyanna et Ella au coin de la rue. Tous ce déroule à merveille, j'ai ma sœur dans les bras et je suis sortie.
Néanmoins, il n'y a qu'Aiyanna dans la rue.

- Où est Ella?
- Une mégère l'a attrapée et elle m'a fait jurer de partir avec toi et Ama.
- Nonn!! Je pleure.
- S'il te plaît Naya, on est libre. J'ai besoin de toi.

Puis c'est le trou noir.

  Je me vois à onze ans. J'y pris le bus, j'ai fuis et abandonné mes sœurs. Je ne me sens pas coupable. J'ai besoin de savoir pourquoi mon père n'est pas venu nous chercher, on l'attend depuis un an maintenant. En arrivant devant la pleine, je cherche le camp. Au bout, d'une demi-journée, je retrouve le chemin qui mène aux typi. Cependant, quand j'appelle mère personne ne me répond me me dirige vers  nôtre Tippy. J'entends des hommes parler  alors je me cache derrière pour écouter.

- Où est l'acte du terrain? Ordonne la voie d'un homme.
- Je ne sais pas, répond mon père dans la langue des étrangers.

   Je la comprends car j'avais commencé les cours à mon arrivée à l'orphelinat.

- Toute suite ou j'égorge ta femme.
- Je ne l'ai plus.

  Je m'accroupis et soulève légèrement la toile du type pour voir car je n'ai pas compris ce qu'a dit le visage pâle. Effectivement, c'est un homme du continent, un visage pâle accompagné d'un autre homme qui est resté silencieux.

- On t'avais prévenu, reprends l'homme.

  Il attrape ma mère qui hurle et pris les dieux. L'homme la tire par les cheveux pour lui mettre un couteau sous la gorge puis lui enfonce couteau. Le sang coule et ses beaux yeux gris perdes leurs lueurs. Je reste à la vue de son corps, inanimée. Plus Aucun son ne sort de ma bouche, je suis paralysé.

- Dis nous où est l'acte ou tu subiras le même sort qu'elle, grogne l'homme.
- Je ne l'ai plus, répète mon père toujours aussi calme.
- Tant pis, il a vu tous son peuple se faire massacrer et sa femme, il ne dira rien, finissons en. Ça se trouve, le mec qui nous a engagé possède déjà le papier et cela était une excuse pour les exterminer. De toute façon, je déteste les hommes politiques.

L'autre qui n'a toujours rien dit hoche la tête, sort son pistolet et tire sur père qui s'écroule sur ma mère. Les visages pâles se regardent puis s'en vont comme s'il ne s'était rien passé.
Je sors de ma paralysie et me jette sur le corps de mes parents. Je hurle et pleure, je les supplie de me répondre, de se lever mais rien ne se passe. J'ai baux les secouer, il ne se passe rien. Je m'effondre sur eux avant que le noir m'envahisse.

   Je me réveille lentement, néanmoins je n'arrive pas à ouvrir les yeux. J'entends des voix et un bruit qui fait bip bip.

- Bon sang, docteur faite quelque chose vous voyez qu'elle ne va pas bien, vocifère une voix.
- Calmez-vous jeune homme, je ne peux rien faire contre les cauchemars.
- Mais elle hurle docteur, fait une voix qui me dit vaguement quelque chose.
- Rester ici, je vais chercher des clamants.

    Étant dans les vapes, je ne sais pas où je  suis n'y qui est dans la pièce avec moi. Alors, je prends peur et commence à me débattre. Un corps chaud se pose à côté de moi et me murmure des choses à l'oreille. Je me sens bien contre elle et je repars dans le noir.

Le souffle de la véritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant