Chapitre 19: recherche du papier

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Pdv Naya

Il est parti depuis une semaine, personne n'a de ses nouvelles. Je suppose que Julian, en sait plus qu'il ne le dit. Il veut que je l'oublie, très bien je vais le faire.

Tu es sûr de toi ? me fait ma conscience.
Depuis quand tu parles, toi?
Je vais l'oublier, ce n'est plus mon ami. C'est du passé.

   Je suis sorti de l'hôpital, il y a trois jours. Mes sœurs m'ont aidé et ont été aux petits soins avec moi ainsi que Victoria. Jason est passé à l'hôpital dès qu'il a pu. Je n'ai pas vraiment raconté ce qu'il s'est passé dans les toilettes avec Bianca. J'ai juste raconté que j'avais trébuché dans les escaliers.

    Au lycée, tout le monde chuchote à mon passage et des rumeurs courent sur l'absence de Mathias. Néanmoins, ils racontent exactement la même chose que les journalistes. «  Mathias passe du temps avec son père ». Puff, je sais très bien que c'est faux.
    Le dernière fois, j'étais au super marché avec Aiyanna, j'ai croisé Adèle, la soi-disant femme de ménage des Baxter. Elle m'a directement demandé si j'avais des nouvelles de Mathias. Elle a été triste quand je lui est racontée qu'il ne m'avait rien dit.

   Je lui en veux tellement, il m'avoue que mon père aurait tué sa mère, ce qui totalement faux, bien sûr, avant de se volatilisé sans un mot. Je suis la dernière personne à l'avoir vu. Son père n'a rien dit de peur que les journalistes l'apprennent.
Je suis sûr que si je le vois, je lui met une gifle et encore, je suis trop gentille. Il n'a pas le droit de me faire ça. J'ai du mal à respirer rien en y pensant même mon cœur se serre.

- Naya, Naya, hurle Ama en rentrant dans ma chambre et en me fessant sortir de mes pensées.
- Oui, ma puce?
- Est-ce ce que l'on peut aller à la fête foraine qui vient d'arriver en ville, s'il te plaît, s'il te plaît, fait-elle en s'agenouillant et en faisant ses petits yeux de louveteau.
- Hum, non, je fais pour rigoler.
- S'il te plaît, me supplie mon petit bison.
- Mais bien sûr, on y va toute les trois. Va chercher Aiya, on part dans dix minutes.

Une fois l'appartement fermé, direction la fête foraine. La semaine de cours à été assez dur pour que l'on ne puisse pas s'amuser. Les forains se sont installés près du centre ville, dans le parc. Une fois nos entrées payées ont se dirige directement vers les manèges à sensation.  Mais Aiyanna a insisté pour le que l'on fasse le train au fantôme. Je peux dire qu'elle l'a regretté. Ama a du lui tenir la main tout le long. On a bien rigolé. En sortant, je bouscule quelqu'un.

- Excusez-moi, je dis.
- Tiens, tient, voilà une moins que rien.

Je me retourne et croise le regard de Bianca. Il ne manquait plus qu'elle !

- Tu ne serait pas par hasard où se trouve mon futur fiancé ? Car oui, mon père est d'accord pour mon mariage avec Mathias, dit-elle d'une voix sexy.
- Il faudrait peut-être que le fiancé soit là, non ? Je demande.

Je pensais que ça déclaration ne me ferait rien mais bizarrement je suis blessé. J'ai envie de pleurer, cependant une rage féroce monte en moi. Je la gifle, ma main me fait mal. Cette douleur me fait néanmoins du bien.

- La prochaine fois fait attention à qui tu t'adresses, s'exclame Ama qui revient avec sa glace dans la main. Mais elle n'y reste pas longtemps car elle finit sur le t-shirt de Bianca. Un sourire illumine mon visage.
- Voyons fait attention Ama, la prochaine fois ne gaspille pas ta glace pour une pute, ajoute Aiyanna.

Bianca hurle de colère et fait demi-tour en marmonnant des insultes.
Je félicite mes sœurs de leur répartie. On déclare donc de continuer notre tour des manèges. Avant de partir, nous passons devant un stand de masque. Il sont de toutes les couleurs. Il y en a des chics, des effrayants, des princesses et des masques indien.

...............................

  Avant de sortir, Ama a tenu à s'acheter une barbe à papa. Aiyanna l'accompagne et moi, je l'ai attend à la sortie. Il commence à faire nuit, un homme s'approche de moi. J'ai eu peur donc je me mets à marcher direction la foule. Il m'attrape, le bras et m'entraîne dans un coin.
Il ne fait pas très clair mais je reconnais sont visage. C'est un des hommes de l'agence immobilière.

- Changement de plan, nous savons où se trouve l'acte. Et vous allez nous le chercher, sinon n'oubliez pas le soleil se lève pour vous mais la lumière n'éclairera pas toujours vos sœurs, murmure l'homme.

A l'écoute de sa menace, je tremble. Je sais très bien ce qu'il veut dire par là et je ferai tout pour que cela n'arrive jamais.

- Il se trouve dans la bureau du ministre. On sait qu'il a quitté sa maison pour quelques jours et sont fils et absent. Vous avez trois jours, rappelée vous une fois le délai écoulé la lumière de vos sœurs s'éteindra à jamais.

Il me lâche et je respire enfin. C'est impossible que le ministre et l'acte du terrain. Es- ce qu'il est au courant ainsi que son fils? J'ai besoin d'avoir le cœur nette. Je mis rendrais ce soir.

Je rejoins mes sœurs, je leur dis que je dois aller voir Jason à cause d'un problème de moto. Cependant, je vois bien qu'elle ne me crois pas. Je n'ai pas le choix, elle sont tous, ma seule famille et je ne veux pas les perdre. C'est hors de question. Je l'ai raccompagne, les laisse en bas de l'immeuble et me rend chez le ministre. Je n'ai pas de plan mais l'improvisation fera l'affaire.

Je rentre sur la propriété et sonne à l'immense porte. C'est Adèle qui m'ouvre la porte. Elle est en tenue de nuit et me regarde avec air déçu. Ses cheveux gris sont en bataille.

- Excuse-moi , je pensais que c'était Mathias, dit-elle d'une petite voix.
- Je suis désolé de vous déranger à cette heure. J'ai oublié quelque chose la dernière fois, et j'aimerais le récupérer.
- Bien sûr, entre je te laisse aller à la chambre de Mati, j'ai de l'eau sur le feu. Je te prépare quelque chose, si tu veux ?
- Non c'est gentil, mes sœurs m'attendent.

  Je monte le grand escalier et essaye de ne pas me perdre dans cette villa. Je sais que la dernière fois en courant pour échapper à Mathias, j'ai croisé le bureau de son père. Après cinq petite minutes de recherche, je le trouve.

  C'est un bureau immense comme celui d'un président. Je me demande où je vais bien devoir chercher. Je dois faire assez vite sinon Adèle remarquera mon absence. Je commence par les dossiers rangés par ordre alphabétique. Mais rien, je m'attaque donc vite au tiroir du bureau. Rien non, plus à part une agrafeuse, des piles de documents classifiés, et un sachet de bonbons à la menthe.

  J'entends des pas s'approcher dans le couloir. La tension commence à grimper, je me mets à fermer les tiroirs pendant que les pas ce rapproche de plus en plus. J'éteins la lumière et cherche un endroit où me cacher. Je trouve le dessous du canapé qui se trouve à gauche près de la fenêtre. Une fois en dessous, j'essaye de calmer ma respiration sifflante et les tremblements de mon cœur.

  Les pas se sont arrêtés devant la porte, mon cœur tambourine de plus en plus fort quand la porte s'ouvre.

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