Chapitre 18: Pardonne moi

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   Pdv Mathias

Je me réveille lentement, je suis toujours à l'hôpital et plein de courbatures. Les lits d'hôpital sont affreux. Je m'étire, observe Liberty dormir et vais me chercher un café. La cigarette n'est de toute façon pas autorisé dans ce genre d'endroit.
  De retour dans la chambre, je trouve le docteur en train de parler à Victoria. J'espère que je ne vais pas me faire passer un savon. Je suis crevé.

- Bonjour, fait le médecin. Je vois que vous êtes réveillé. Je n'ai pas eu le temps de revenir que la demoiselle avait cesser ses cauchemars et vous endormie dans son lit.

   Victoria me fusille du regard, je vous jure son regard pourrait vraiment tuer quelqu'un. De toute façon, il n'avait pas l'air très pressé de ramener le calmant. Elle aurait pu mourir, je suis sûr que cela ne lui aurait rien fait.

-  Je vous félicite, monsieur Baxter. Peut de gens sont capable de calmer des personnes sans les réveiller.
- Bonne nouvelle, je suis exceptionnel, je réponds avec un faux sourire.
- Vous pouvez rester tous les deux mais appeller une infirmière si elle se réveille.

   Il sort de la pièce, et je me retrouve seul avec Victoria qui a l'air d'avoir passé une très mauvaise nuit.  Mieux vaut éviter de l'énerver.

- Alors tu es tombé dans les embouteillages hier soir? Je questionne.
- Non, j'ai du passer la nuit avec ses sœurs, d'ailleurs elles viendront après les cours. Tu ne sais pas comment j'ai dû être convaincante pour qu'elles aillent en classe se matin.
- Pourquoi ?
- Car s'y jamais elle ne s'était pas réveillée je t'aurais tuer moi même. Et personne n'a le droit de voir ça surtout pas une fillette de neuf ans, raille la brune.
- Tu devrait aller te reposer, je t'appellerai si elle meure, j'ajoute sarcastiquement.
- Va te faire voir petit riche, de toute façon mes parents veulent que je rentre pour dormir une heure alors tu dégages de cet chambre avant qu'elle ne se réveille.
- Sinon quoi?
- Je vais chercher un médecin pour t'hospitaliser pour dégénérescences du cerveau et dangerosité.

Je la regarde en mettant ma main sur mon cœur feignant d'être blessé par sa remarque. Je sors donc de la chambre le temps qu'elle parte. Je dois absolument me faire pardonner au près de Liberty, il n'est pas question que je m'en aille de ce fichu hôpital. Victoria reste dix bonnes minutes à l'intérieur avant de ressortir en me lançant une lettre à remettre à Naya quand elle sera rétablie.

- Tu as intérêt que l'urgence de cette lettre ne cause aucun problème à ma copine et surtout ne t'avise pas de l'ouvrir. Je reviens tout à l'heure avec ses sœurs.

   Je ne comprends pas les filles pourquoi ne pas lui avoir laissé avec ses affaires ? Si elle pense vraiment que je ne vais pas ouvrir cette enveloppe, elle se fourre les doigts là où je les pense.
C'est une enveloppe blanche et il y a seulement écrit Urgent  sur le dessus. Je prends toutes mes précautions pour l'ouvrir sans la déchirer.  J'en sort un bout de papier. 

                  Mademoiselle Sun,
Nous savons que vous n'êtes pas en possession de l'acte mais vous savez où il se trouve. Nous vous laissons donc une semaine pour le récupérer et nous le donner.
Si jamais vous ne vous présenter pas mercredi prochain à l'endroit de notre dernière rencontre, nous serons dans l'obligation de nous en remettre à notre patron. La menace pèse toujours. N'oubliez pas le soleil se lève pour vous mais la lumière n'éclairera pas toujours vos sœurs.
                    ImmobilierConso&terrain

   Je n'en crois pas mes yeux, on lui fait du chantage. Je n'ai pas tout compris surtout le passage sur le soleil et ses sœurs. Cependant, il y a encore une histoire d'acte. Je ne sais pas ce qu'elle cache mais mon petit doigt me dit que rien ne va. Je referme la lettre et fais des recherches sur celui qui à signer.
Au bout d'un moment, tout ce que je trouve sur « ImmobilierConso&terrain » est site internet d'une agence immobilière. Je lis mais rien de très intéressant.
Je rentre et pose la lettre sous ses affaires. Je la regarde un moment puis elle commence à bouger.
Elle est tellement belle même après une nuit à l'hôpital et avec les cheveux en bataille. Elle ouvre les yeux à moitié et appelle ses sœurs. Cependant, elle va vite se rendre compte que je ne suis pas une fille.

- Ratée, Liberty. Il me semble que tu es à l'hôpital.
- Dégage, articule le petit chaton.
- Hors de question, il faut que l'on parle, très chère Liberty.
- Je ne veux pas te parler, tousse-t-elle.
- Je n'appellerai le médecin qu'après mon explication.
- ...

  Je n'ai pas de réponse donc c'est sûrement bon signe. J'ai mal de devoir parler de ça mais cela ne me dérange pas de me confier à Liberty. J'espère que de docteur ne se pointera pas avant. 

- Ma mère est morte, il y a douze ans.  Je l'adorais, elle était tellement belle. On passais notre temps ensemble vu que mon géniteur venait de devenir ministre. Elle était danseuse étoile et c'était la meilleure. Un jour, j'étais chez un copain, en revenant le lendemain, mon père m'a dit qu'elle était morte naturellement d'une maladie. A sa mort, il m'a ignoré. J'ai fait mon deuil tout seul dans un coin. Néanmoins, il y a quelques jours, il m'a annoncé qu'elle s'est faite assassinée. Le pire c'est qu'il m'a dit que c'était Le Grand Sun, qui l'a assassinée. J'ai fait le lien avec toi. J'étais énervé contre tout le monde et surtout toi car tu devais être au courant. Maintenant, je sais que j'ai tiré des conclusions actives. Je te demande pardon, je m'en veux tellement. Tu n'ai pas obligé de me répondre mais sache que je m'excuse, sincèrement. Et oublie moi, il ne s'est peut-être rien passé entre nous mais oublie moi.

   Je ne peux plus la regarder. Alors, au lieu d'attendre sa réponse, je sors de la chambre. Une fois dans le couloir, je me demande comment j'ai pu changer en si peu de temps.  Tout à changé, je suis perdu. J'ai vraiment besoin de partir quelque jour.

............
  Éclipse d'une semaine

   J'adore la plage, je suis chez un pote, Oliver. C'est un ami proche avant que je déménage autre part. Sa mère et avocate et son père est acteur. Il m'a directement compris quand je lui raconter pour mon père. On s'est un peu éloigné depuis. Il m'a gentiment accueilli et on passe notre temps sur la plage.  On drague toute les filles. En réalité, je n'an ai mise aucune dans mon lit,  je n'arrive pas, je revois toujours le visage de Liberty. Oli est au courant qu'il se passe quelque chose mais je lui en suis reconnaissant de ne rien avoir demandé.
J'ai bien eu le temps de penser et j'en suis toujours au même point. En ce moment même, je suis sur la plage avec une fille sur mes genoux, et dont, je ne connais pas le prénom.

- Dit moi quand est-ce que l'on fait un tour dans ta Porsche, mon chou, me demande la blonde.
- Attention,  Mathias, dans deux minutes, elle va vouloir rencontrer ton daron, se moque Oliver. 
- Je ne connais même pas son nom.
- C'est Genna, mon chou, et si on allait chez toi, répond l'intéressée avec une voix sexy.

  Elle me soûle et j'ai chaud, je la pousse de mes jambes et elle tombe la tête la première dans le sable. Elle se lève avant de me gifler.

- Espèce de connard, fait attention la prochaine fois! Hurle Genna avec  plein de sable dans son soutien-gorge.

  Ils ne m'attirent pas car ils sont en plastique et je déteste ça. Le naturel est beaucoup mieux. Je me demande comment sont ceux de Liberty.  J'aimerais bien le savoir. Non, mais qu'est-ce qu'il me prend de penser ça. J'étais sensé l'oublier.
Mon cerveau se concentre de nouveau sur la pétasse qui me hurle dessus.

- Dégagez toi et ton corps en plastique! Je m'exclame. Fiche le camp, je veux plus te voir.
- Fils de pute, la prochaine fois que t'insulte mon corps avec qui tu aurais pu faire des choses, j'appelle la police pour viole.

  Elle me fait un doigt et puis elle se casse. Bon débarra!  Je me tourne vers Oliver qui vient de renvoyer gentiment sa nouvelle copine. Il me fait signe de m'asseoir à côté de lui.

- Eh ben, je t'ai jamais vu comme ça avec une fille, je ne sais pas ce qui se passe avec toi. La dernière fois que je t'ai vu comme ça c'était à cause de ton daron. J'ai vu au info qu'il était parti passer quelques jours avec toi. Enfin, plus maintenant. Cependant, les journalistes pensent le contraire.
- C'est pas vraiment mon père, il se passe quelque chose avec une autre personne, c'est tout.
- Une fille, je suppose. Rien qu'à ta tête, je le sais aussi car tu n'en a touché aucune depuis ton arrivé.
- Ouai, elle est spéciale.
- Je veux bien te croire.

   Mon portable sonne, zut c'est quelqu'un important. Je décroche.

- Mathias, c'est bien vous? Me demande mon interlocuteur.

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