Chapitre 19

55 3 0
                                    

Je suis désolée de poser aussi tardivement, la vérité ? C'est que j'ai hésité à poster ce chapitre juste en corrigeant les fautes d'orthographes. J'avais envie de modifier tous le chapitre, mais je ne l'ai pas fait, parce que je voulais laisser une trace de ce vieil écrit.

Ça m'a pris du temps mais j'ai réussi à trouver un semblant d'équilibre, ça peut paraître un peu craignons comme histoire. Mais je l'assume complètement, c'est une réécriture d'une de mes vieilles histoires. Je veux juste m'améliorer. Alors j'espère que vous appréciez quand même cette histoire, bonne lecture !

Dites-moi si vous voyez des fautes :)

******

Dans sa main tremblante, elle tenait une enveloppe marron. Une enveloppe qui avait une réelle valeur à ses yeux. En donnant cette dernière à Brooklyn, elle montrait que leur histoire était belle et bien terminée.

Elle devait franchir cette étape, pour qu'ils puissent tout deux aller vers l'avant. Sans ce geste, jamais elle n'aurait le courage de rompre.

Brooklyn avait été un temps son soleil, mais le soleil finit toujours pas se coucher. Alors il était que celui-ci disparaisse de son horizon, même si pour cela elle sombrera un temps, car l'aurore qui suivra ne sera que plus brillante encore.

Oui je dois le faire, j'y parviendrais. Oui je saurais trouver les mots, j'en suis parfaitement capable. Se disait-elle pour se convaincre alors que ses yeux ne demandaient qu'à libérer la tristesse qui broyait son cœur à l'idée de faire un tel geste.

Un geste qui briserait une idylle construite grâce à une simple correspondance entre deux classes.

Sans qu'elle ne le réalise, son esprit s'était tourné vers ce passé, alors que son regard s'embrumait de larmes.

« 8 Novembre 2011

J'ai une amie qui enseigne à Londres, et ses élèves aimeraient bien entretenir une correspondance avec vous, cela peut-être profitable dans les deux sens vu que vous allez rédigez en anglais, et eux en français. Alors ça vous intéresse d'avoir des londonien pour correspondant ?

- Oui, mais ça ne compte pas comme devoir, pas vrai​ ?

- Bien sûr que ce n'est pas noté, c'est juste facultatif, et ça vous permettra d'améliorer votre Anglais. Bien dans ce cas, je peux vous distribuez les lettres qu'elle m'a envoyé.

- Déjà !?

- Bah oui, si je vous avez dit que j'avais déjà les lettres certains d'entre vous aurez dit oui sans conviction, mais là je vois que vous avez vraiment envie d'améliorer votre Anglais, ce sera un petit plus dans vos appréciations. La première lettre est d'une certaine Madison, qui prend ?

Une première personne se désigna, une seconde lettre, et ainsi de suite jusqu'à que vienne le tour d'Aminata qui elle tomba sur la lettre d'un dit Brooklyn.

Comme tous ces camarades, elle commença à lire sa lettre dès qu'elle fut en sa possession, en voyant la lettre elle sourit, son écriture était comparable à de la calligraphie. Élégante mais froide.

Son correspondant avait commencé par un simple bonjour, et terminé par un au-revoir, et le contenu était tout aussi riche, au grand damn de Aminata, il n'y avait aucun smiley, aucune couleur, et pas le moindre petit dessin pour illustrer la lettre. Une simple lettre pour se présenter, cette lettre pouvait être écrite de lui-même comme copier d'Internet. Eh ben ça doit être un grand timide. Pensa t-elle en souriant. Va falloir mettre de la couleur pour deux.

Le lendemain elle avait rendu sa lettre, une feuille cartonnée, où elle avait écrit à l'encre de Chine. Les blanc étaient comblés par des pointillés de couleur, et dernière elle avait calligraphié le nom de Brooklyn avec l'aide de sa sœur cadette passionné par le dessin.

Un sourire narquois au lèvres, elle s'était dit qu'il la prendrai pour une folle, mais contrairement à ce qu'elle pensait il avait appréciée, il lui avait même demandé de le refaire sur une feuille à part et de lui envoyer.

Ça l'avait surprise mais elle l'avait fait, après elle s'était amusée à faire différentes types de calligraphie, rajoutant du rouge sur les côtés tel une ombre, puis d'autres couleurs, mais la dernière​ calligraphie avait encore plus de valeur à ses yeux, elle était plus petite contrairement à d'autres de ses calligraphies, elle n'avait pas de paillettes, ou de quoi faire la différence avec les autres. Si ce n'est qu'à partir du y de Brooklyn elle avait dessinée une partie d'un cœur. La boucle du y était l'origine du cœur, le cœur n'avait pas était achevé.

Ce dessin a été réalisé peu de temps après qu'ils aient commencés à sortir ensemble. Elle s'était promis qu'un jour elle lui donnerait toutes ces œuvres. Elle lui avait déjà rendue la bague de fiançailles avec quelques babioles, de sortes à officiellement rompre. Mais ces dessins étaient plus que symbolique, ils étaient sentimentaux. Les donner devait signifier qu'elle devra tourner la page.

En tentant de ravaler ses larmes, elle froissa le papier kraft. Brooklyn rentra alors dans la chambre. Croisant le regard meurtrie de la future étudiante.

Le sourire qui était sur ses lèvres s'effaça, en grandes enjambées il rejoignit la jeune femme, et entoura ses épaules de ses bras après avoir posés ses affaires sur la table de chevet.

Doucement, elle retira les bras de Brooklyn. Lui lança un lourd regard qu'il ne put décrypter, étant frapper par la tristesse qu'il y percevait.

- Aminata ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- On doit parler Brooklyn, assis-toi.

- De nous deux, pas vrai ?

- Oui mais pas seulement​. Elle décala ses jambes pour qu'il puisse s'asseoir sur le lit.

Le fait qu'elle le laisse s'asseoir sur le lit, rassura Brooklyn, elle ne cherchait pas à l'éloigner, alors peut-être qu'elle ne veut pas rompre espéra t'il.

Alors pour confirmer, ou détruire à la source cette ​faible flemme. Il prit ces mains dans les siennes. Aminata les serra en retour.

Elle plongea son regard dans celui noisette de l'anglais. Une grosse perle salé coula.

D'un doigt il arrêta sa course, et effaça son sillage, avant de poser un baiser sur sa pommette.

Aminata ne put alors retenir ses larmes, alors que les lèvres de Brooklyn étaient toujours sur sa peau, des larmes caressèrent sa bouche. Il essuya l'eau amer, et réalisa une chose.

C'était la première fois qu'elle fondait en larmes devant lui. Même quand ils étaient venus avec précipitation à l'hôpital, dans l'ambulance elle avait​ eut les yeux brillants. Elle s'était contenue, il avait cru la connaître, mais en réalité, il n'avait vu que ce qu'elle lui avait montré. L'image d'une fille psychologiquement aussi solide que du roc, mais d'une sympathie inégalable.

Son masque était tombé. Révélant pour la première fois, un visage innodé par des larmes, un océan de tristesse dans les yeux.

Brooklyn était le premier à voir les blessures psychiques qu'on laissé le 13 novembre à Aminata.

Des blessures qu'il n'avait pas vu, alors qu'il était aussi proche d'elle.

Croyait-il.

Dernière Chance [Brooklyn Beckham]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant