Chapitre 21

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Aminata. Tu avais toujours était forte. Toujours. Je ne t'avais jamais vu pleurer à chaudes larmes. Même quand tu te cognais le petit orteil contre le mur, et pourtant quel mal de chien cela faisait !

Je me ratatinais sur moi-même quand ça m'arrivait, si je n'avais pas déjà gueulé dans toute la maison, mais toi tu te contentais de masser ton orteil, passant sous silence tes jurons, et tes larmes.

Même si tu avais les larmes aux yeux, tu ne les laissais pas couler.

Mais aujourd'hui, te voilà dans mes bras, des sanglots faisant trembler tes épaules.

C'était douleureux.

Parce que je savais que j'étais en parti responsable de tes larmes. Et les reproches fait, avais confirmer mes craintes.

Oui, c'était vrai que j'aurais dû te croire quand tu disais que Madison m'aimait. Mais je la connaissais depuis tellement longtemps, c'était comme si je t'avais dit que Driss t'aimais.

Qui l'aurais cru ?

Vous êtiez comme frère et sœur. Et moi je la voyais comme un membre de ma famille. Je n'aurait pas​ pu croire que ça partirait plus loin. Qu'elle m'embrasserait en pleine rue devant des dizaines de photographe​s, alors que toi et Romeo sortaient du restaurant où nous avions manger ensemble.

Je n'oublierais​ jamais la tristesse que j'y avais vu. J'avais repoussé Madison, et je m'étais dirigé vers toi, mais la gifle que tu m'avais mis et les mots que tu avais craché avaient été sans appel.

‹‹ Je ne veux plus te voir. Ne t'approche plus jamais de moi. ››

Tu avais ravalé tes larmes, et était partie dormir à l'hôtel, alors que tu étais sensé dormir chez moi.

Ma famille avait alors était divisé en deux parties. ( Ainsi que -accesoirement- les réseaux sociaux )

Mon camp et le tien.

Ma mère et Romeo étaient de ton côté, parce que tu leur avais parlé du comportement de Madison, qui se mettait à chaque fois entre nous. Vous aviez perçu son attitude hypocrite, même Romeo avait été plus futé que moi sur ce coup.

Tandis que papa et Cruz prenaient mon parti. Madison avait trop bien fait la comédie, nous n'y avions vu que du feu, elle était l'amie parfaite alors comment deviner qu'elle projetait de briser notre couple par tous les moyens afin de sortir avec moi ? Quitte à avoir une réputation horrible après, car elle s'était jeté à mon coup.

Peut-être que son but initial était de faire le buzz, quitte à briser mon couple et notre amitié. Je ne savais pas, et au fond ça ne me préoccupait pas plus que ça à présent.

Tu avais continué de voir ma famille, mais tu m'avais longtemps évité, pendant plusieurs mois. Sans le piège que nos mères t'avais tendue tu m'aurais définitivement effacer de ta vie.

Elles avaient été tellement présentes pour nous, à chacune de mes bourdes elles étaient là pour me rattraper. - Surtout ta mère, elle, pourrait faire comme ma mère si elle avait été à la place de la tienne - : me passer un savon, et/ou m'empêcher​de te voir. Mais elle ne le faisait pas.

Elle tentait plutôt d'être la passerelle entre nous deux. Et au final la mienne à fini par adopter la même position que la tienne.

Une position qu'auparavant je n'arrivais pas à comprendre. Vous étiez une famille musulmane, qui pratiquait sa religion. Et dans ma tête c'était toujours les musulmans sont gentils tant qu'on approche pas leur fille. Quelques part c'était extrêmement vrai partout, mais jamais j'aurais cru que j'aurais pu sortir avec toi, alors que tes parents le savaient.

Selon tes parents c'était pas vraiment sortir avec toi vu qu'ils considèrent que nous sommes fiancés, mais le résultat est le même pour moi. Je t'aimais, alors si pour qu'ils me laissent te voir il fallait que je dise juste : " Ash hadu an lâ illaha ilâ Allahu, wa ana Muhammadan rabduhu wa rasulu ".

Je l'avais fait sans me poser de question. C'était là seule contrainte avec la demande -évidente- que je sois bon avec toi.

C'était bien admirable de leur part. Il ne me connaissait pas parfaitement, mais deux semaines chez vous leur avaient permis de me percer à jour. Ton père m'avait demandé le jour de mon arrivé, alors que nous étions seuls au salon, si j'avais réalisé que je t'aimais. Comme ça de but en blanc, j'étais tellement surpris que je m'étais étouffé avec ma salive.

Il avait explosé de rire, et s'en était pratiquement roulé par terre, d'une manière aussi louche que mon père.

Jamais je n'aurais cru que je rencontrerais un homme dont le comportement ressemblait autant à celui de mon père. À ce moment j'avais vu la ressemblance que tu leurs prêtait, ils étaient aussi barge l'un que l'autre. Je me demandais souvent si nos enfants nous trouverons aussi barge qu'eux.

Seigneur épargnez moi cela, sauf si leur générations considéreront cela comme cool. Alors là pas de soucis ! Mais je veux pas être à leur niveau.

Quoique si.

Parce qu'ils étaient toujours là pour nous, et avaient d'excellents conseils.

Ils feraient des grands-pères géniaux. Et nos mères, des grannies toutes gaga ! Ça serait hilarant, même si nos pères seraient encore plus gaga.

Je nous voyais bien demain, être les parents​ d'une grande famille. Une famille aussi joyeuse et solidaire que les nôtres, que cette bonne humeur et solidarité que vous avez su nous enseigner, perdure dans le futur.

Je rêve hein ?

Tu voulais rompre.

Mais moi j'avais encore foi en ce nous, qu'on a créé.

Je voulais continuer.

Je n'ai pas été très fute fute, mais je voulais te faire regagner foi en nous.

Je ne voulais pas seulement marcher près de toi Aminata.

Je veux être à tes côtés main dans la main, et que tu puisses me dire ce que tu garde au plus profond de toi. Que tu ne reste plus silencieuse quand tu veux parler.

Mais je voulais surtout te revoir sourire comme avant.

Je ne veux plus de ces faux sourires, je veux revoir ces sourires durant lesquels tu penches la tête, et que ton regard brille de mille feux.

Je n'avais pas vu que tu étais brisé.

Mais maintenant, je veux être prêt de toi, que tu n'es pas honte de pleurer dans mes bras.

Que nous puissions avancer main dans la main jusqu'au étoile.

« Je t'aime, je suis désolé. Tu sais je te l'avais dit quand tu étais monté dans cette ambulances qui t'a ramené ici. Peut-être ne m'as-tu pas entendu ou que tu passe cela sous silence, je ne sais pas, mais je te le dirais jusqu'à que tu l'entendes, et que tu comprennes que ce ne sont pas des mots que je dis pour faire beau. Ce sont juste mes sentiments. »

Tu avais arrêtée de pleurer, et un faible sourire était apparu sur tes lèvres, contrastant avec tes larmes, sans pour autant être faux.

Jackpot !

Deux sourires en une matinée !

On était peut-être sur la bonne voie.

Je l'espèrais tellement.

Je voudrais tellement retrouver cette complicité et cette affection que nous partagions.

Ça serait une quête difficile.

Mais je suis sûr que nous pourrions y parvenir.

On le fera ensemble. Ça prendra le temps qu'il faudra. Mais on finira bien par y arriver !

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En espérant que ce chapitre vous a plu, à la semaine prochaine ! - Vu que maintenant je poste à l'heure ;) -

J'ai relus plusieurs fois mais j'ai l'impression que des fautes m'échappent, n'hésitez pas à me les indiquer !

Dernière Chance [Brooklyn Beckham]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant