Chapitre 13 *Corrigé*

57 4 1
                                    

Aujourd'hui j'ai une demande importante à vous faire, pouvez-vous signez cette pétition ?

https://www.change.org/p/l-onu-non-au-massacre-des-rohingyas-l-onu-doit-intervenir?recruiter=533581565&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=share_page

Cette pétition est adressée à l'ONU en faveur des Rohingyas, un peuple minoritaire en Birmanie qui subit la violence de l'armée et du peuple, s'il vous plaît signez-la et faîtes tourner, ce sont des êtres humains comme nous, nous devons les aider.

~~~~~~~~~

  Les yeux plissés, je tentais d'examiner ma situation, j'étais dans un lit, et une infirmière notait quelques choses sur son calepin en observant mon rythme cardiaque. Nos regards se croisaient, elle s'exclama joyeusement :

« Vous reprenez enfin connaissance ! Vous nous avez fait une sacré frayeur Mme Beckham !

Mme Beckham ?

À peine réveillée qu'on me reparlait de Brooklyn.

Je ne cherchais pas à corriger l'infirmière, je venais à peine de me réveiller, débattre sur un tel sujet ne m'enchantais pas. Le débat interne que j'avais suffisait amplement.

J'étais épuisée, mais je me sentais beaucoup mieux, je n'avais pas envie de vomir, je n'avais pas mal à la tête, j'étais juste fatiguée​. J'étais sur un nuage.

Je me sentais beaucoup mieux.

- Vous aviez 45° de fièvre, j'ai jamais cru que c'était possible. Vous êtes solide.

- Non, je suis ici depuis quand ? J'avais la gorge extrêmement sèche, et parlais se révéla difficile.

L'infirmière porta un verre d'eau à ma bouche, goulûment je le bus, mais son geste m'étonna. Pourquoi ne pas me donner le verre mais me faire boire ?

- Vous êtes arrivée hier, vous êtes restez inconsciente un peu plus de vingt heures. Il est quatorze heure. Vous voulez manger ? Je vais vous apportez votre repas.

- Je n'ai pas faim...

- Vous devriez manger.

- Non merci, est-ce que vous aurez vu des membres de ma famille ?

- Oui, ils viennent de partir, ils sont partis cherché à manger, ils reviennent dans un peu moins de dix minutes. Je vous laisse j'ai d'autres patients à examiner, je vais vous envoyer l'interne. Et je reviens vous donner à manger. Ne bougez pas, pas même le petit doigt, vous devez passer quelques examens.

  J'aurais aimé les voir, j'espère qu'ils​ ne tarderont pas.

Me faire manger ? Il en était hors de question, j'avais passé l'âge, et qu'il le veuille ou non, je ne mangerai pas, je n'ai pas faim, de toute façon, je pouvais le faire seule !

Et pourquoi m'interdisait il de bouger ?

La jeune femme sortit en me souriant.

Je ne comprenais plus rien.

J'étais vraiment en vie ?

Qu'est-ce qui m'est arrivée ?

Pourquoi j'avais vomis autant, et cette fièvre que j'avais eut, ça ne pouvait pas être normale. Je devrais peut-être leur demandais la cause de ses symptômes ?

Non​, je n'avais aucunement envie de rester à l'hôpital plus longtemps, ou dans cette clinique, je ne savais pas, où j'étais mais je suis sûre que c'était dans le service publique.

Le plateau repas, cette chambre au mur vert, et cette légère odeur de désinfectant, me disais que ça ne pouvait qu'être cela.

Quoiqu'il en soit, je vais sortir d'ici.

Je me redressais prudemment, aucun vertige, mais une douleur aux bras.

  Ils avaient mis des perfusions sur mes deux avant-bras. Ils voulaient ma mort. C'était douloureux une perfusion, alors plusieurs... C'est dans ce genre de moment que je sentais un sentiment de haine profond pour les médecins. 

Ces derniers se permettent​ de faire sur leur patients des choses qu'ils refuseraient pour eux-mêmes. Et voilà comment briser ce sentiment de flottement, et de détente. J'avais de nouveau mal, et une excellente migraine venait vriller mes tympans.

Il fallait que j'appelle une infirmière.
J'allais appuyés sur le bouton d'appel, mais la porte de ma chambre s'ouvrit.

- Bonjour, je suis le médecin qui va vous examiner, je... Je ne pus m'empêcher de crier en voyant le médecin et en le reconnaissant. Charles referma la porte derrière lui, et me regardait entre l'exaspération et l'étonnement.

- Pourquoi criez-vous ?

- Ne vous approchez !

- Je ne vais rien vous faire, dit-il en levant les mains s'avançant doucement.

- Non ! Criai-je. Partez !

- Mademoiselle, calmez-vous. Dit-il en attrapant mon bras. Je le repoussai violemment, tentant d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgence, mais il rattrapa mon bras plus durement.

- Ne me touchez pas ! Criai-je les larmes aux yeux

- Aminata ! La porte s'ouvrit avec fracas.

- Lâchez-moi ! Hurlai-je. 

   Le médecin me relâcha d'un coup. Je me précipita dans un coin, sanglotant, hyper-ventilant, et tentant de m'éloigner du médecin. Il me lançait un regard noir.

- Aminata... On s'assit à mes côtés, et on me tira dans une étreinte.

- Ça va aller, ça va aller...

- Qu'est-ce qui s'est passé !? Pourquoi j'ai entendu crier !?

- Ce soit disant médecin était entrain de l'agresser !

- Je n'ai rien fait !

- Rien fais !? Elle est entrain de faire une crise de panique ! Et son bras regardez son bras ! Vous l'avez agressé ! Je n'arrivais pas à identifier les voix qui parlaient, mon regard était ancré dans celui de cet être vicieux.

Il avait un sourire mauvais.

   Je n'arrive pas à respirer, j'avais beau tenté d'ouvrir grand la bouche, d'inspirer fortement, l'air ne semblait pas parvenir à mes poumons.

- Je n'ai rien fait. Il s'avançait vers moi. L'angoisse qui me saisissait, s'accentua. Je ne voulais pas qu'il s'approche de moi, je ne voulais pas qu'il me retouche ! Je ne pus m'empêcher de crier. 

- Ne m'approchez pas ! Sans pouvoir me contrôler, je me mettais à pleurer plus encore.

- Éloignez-vous ! Sortez !

- Quoi mais je suis sensé l'examiner ! Laissez moi faire mon travail.

- Non, sortez, elle est entrain de faire une crise de panique. Appelez plutôt Salomé !

- Mais...

- Tout de suite ! Calmez-vous, c'est bon, il est parti, inspirez doucement, faites comme moi. Je l'entendais inspiré fortement, et expirait doucement. Je tentais de faire comme elle, mais je n'y arrivais pas.

    Mon regard était ancré dans celui de cet homme, il avait tranché sa gorge avec son pouce. Je voulais parler mais je n'y parvenais pas. Il m'avait menacé. Menacé de mort.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? Elle fait une crise de panique ! Faut la mettre sous assistance respiratoire !  Charles repassa son pouce sur sa gorge, renforçant ma panique. Je n'arrivais plus à respirer.



De l'air. Il me faut de l'air !

Dernière Chance [Brooklyn Beckham]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant