Chapitre 22

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-Pardon?!

-Oui ma chérie , ta mère est réveillée .

            Je n'arrivais pas à y croirait .Une bouffée de bonheur m'envahit et je me mis à sautiller de joie .

-Et papa?

         La peine se lisait dans les yeux de ma tante  et mon oncle répondit :
-Il est toujours dans le coma

-ohw

       Un brin de tristesse fit son apparition, mais ne couvrant en aucun cas ma joie.

-Donc , tu ne peux pas la voir maintenant , elle est toujours à l'hôpital  , alors seulement un mois après sa sortie tu pourras retourner en Haïti .

-Tu vas nous manquer .Ajouta ma tante.

-Tatie , un mois , c'est 31 jours , ne t'inquiète pas .La rassirai-je en la prenant dans mes bras.

         Lorsque je mis fin à l'étreinte, ma première idée fut vouloir parler à Charly et le lui annoncer , fâché ou pas.

-Charly est toujours là ?

-Non , il est parti depuis belle lurette.

-Alors , je reviens , je vais le lui annoncer .

-S'il  te plaît  ne traîne pas.

-Promis et cette fois je prends mon portable.

        L'adrénaline dans les veines , je montai prendre mon portable aussi vite que je pu et trente secondes plus tard j'étais sous la porsche de la maison de Charly .J'essayai de garder mon calme , après avoir sonner , ce qui fut un échec .

           La porte s'ouvrit sur sa mère , Mary , souriante , contente de me voir.

-Catalia , ça va bien ?

-Très bien merci et vous?

        Pas trop le temps pour les hostilités.

-oui oui , je suppose que tu veux voir Charly ?

       J'hochai la tête vivement, en signe d'approbation.

-Alors tu l'as raté , il est allé courir.

-À cette heure ?

-Ne me demande pas pourquoi , je ne sais pas.

-ok merci quand même , bonne soirée. Lui lançai-je déjà entrain de descendre les marches.

- À toi de même.

         S'il est allé courir à cette heure c'est qu'il devait vraiment être énervé. Je ne lâcherais pas prise , je devais le retrouver en chemin si possible.
        Je pris la route, et opérai le parcours habituel que nous faisions lors de nos courses. Je dis le chemin presqu'en courant , je voulais le voir , c'était comme un besoin vital , je ne savais pas pourquoi , alors que je ne savais pas du tout ce qu'il allait dire ou faire lorsque je lui dirais .C'est juste qu'il est  comme mon carnet de secret , mon réconfort et mon ange gardien , alors on ne peut rester fâcher .

        Tout de go , un bruit sonore retentit , et ce fut à ce moment que je réalisais que j'étais au beau milieu de la route.J'eu seulement le temps de tourner mon regar vers le bus au phares aveuglantes , que je sentis une force me propulser sur le trottoir, mais cette force n'était pas celui d'une voiture et encore moins d'un bus. C'était la deuxième fois que ça m'arrivait , mais cette fois , aucun poids lourds inconnu n'était couché sur moi. Je me redressai difficilement mais rapidement.

            Puis tout commença à aller au ralenti. Je pouvais entendre mon cœur s'affoler dans ma poitrine comme un bourdonnement à mes oreilles. Ma respiration saccadée, se faisant par ma bouche légèrement ouverte. Je regardais les regards inquiets des gens sur moi .Le cri de ces gens me semblait lointain.

Confusion [TERMINE.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant