Je sortis du bureau de Harry, il était toujours aussi distant, 2 jours.. 2 jours qu'il ne m'avait pratiquement pas parlé, il était froid, il ne disais pas un mot, il ne faisais plus aucune blagues, qui lui pourtant , était le premier pour ça. Il était un bon prof, je le savais, mais il y avait bien quelque chose.
Nous sommes Jeudi, et aujourd'hui je reprend à travailler avec lui, hier j'étais avec Avery.
J'ai beaucoup de travail, et j'adore ça, je ne suis pas constamment avec Harry et heureusement, l'atmosphère est tellement lourde, ce serait oppressant. Je prépare le matériels nécessaire, j'apprend à recoudre depuis le début de la semaine, je pense qu'il me faudra pas mal de temps pour avoir le coup de main, je m'entraîne sur des mannequins, qui d'ailleurs, sont très bien imités, comme de la peau d'un humain. Je porte des petites lunettes en guise de loupe, et il y a une petite lampe au dessus de moi. J'ai une place réservé, Matthieu n'est pas très loin derrière moi, chacun a son petit bureau et nous pouvons le disposer comme on le souhaite, j'aime le principe, même si je n'y est rien changé pour le moment. Nous sommes tout les deux concentré quand Harry fait une apparition, pour la première fois en 2 jours, je l'entend dire mon prénom. « Camille? » je me retourne pour croiser son regard si profond, il a les yeux verts, clair, avec une touche de doré, ils sont magnifique. «Tu peux arrêter ? », il porte son regard à l'endroit où se trouve mon mannequin. Je pose l'aiguille et le fil à côté de moi, et reporte mon attention sur lui, je ne vois pas où il veut en venir.« Fini les mannequins, tu vas essayer sur quelqu'un de réel »
Ma bouche forme un "O", je sent derrière moi que Matt à levé sa tête par surprise. Je m'empresse de lui répondre.
« Je vais tuer quelqu'un ! Je suis pas encore prête! »
Il me sourit, faiblement mais présent, ce sourire qui m'as, je l'avoue, beaucoup manqué, même si cela fait que deux jours, j'avais l'habitude de le voir à chaque fois qu'on se parlait. Ses fossettes ne sont pas voyante, ce qui montre un léger sourire forcé.
« Sur moi »
Il me l'a annoncé tellement naturellement que j'eu un rire, voyant qu'il était sérieux, je repris par la même occasion le mien. Je regarde Matt, mais celui-ci était retourné à son travail.
Harry me prend le bras , ce geste m'as provoquée de la chaleur dans tout mon corps. Ses mains, c'était une des choses que je préférais chez lui, elles étaient parfaitement dessinée, il possède un tatouage sur la main, une croix. Juste en dessous de son pouce. On peut apercevoir ses veines, sans pour autant que ce soit choquant. Il a d'ailleurs d'autre tatouages, sur le poignet, et sur le bras droit, certain ne sont pratiquement pas visible à cause de la blouse. Dès qu'il est au travail il ne porte rien sur ses doigts, nous n'avons pas le droit de porter de bijoux en soin.
Sinon, il en porte trois sur la main droite et une sur la main gauche, j'aime beaucoup les bagues, surtout les siennes.
Nous sommes arrivés dans une pièce, je n'ai même pas vu le trajet que nous avons emprunté, j'étais focalisé sur ses mains, et je viens de m'en rendre compte. La salle est totalement dans le noir, et Harry peine à trouver l'interrupteur, ce qui me vaut un rire de ma part, il me regarde mais ne riposte pas. Il finit par allumer la lumière et je suis surprise de trouver un lit blanc, qui est le même que celui des urgences. Une table avec des ustensiles bien disposés parallèlement sur celle-ci. Je m'approche timidement devant, puis je découvre qu'il n'y a pas autant d'ustensiles qu'il me paraissait. Il y a du fil, des compresses, du désinfectant, deux aiguilles et des gants, à la fin de tous ça, je découvre un bistouri (qui sert à couper, un style de cutters mais pour les humains). Je me demande bien à quoi il sert pour recoudre. Je pense qu'Harry a vu mon incompréhension, puisqu'il le prend, il me regarde, et là, sans que je m'y attende, il pose le bistouri sur son bras gauche, là où il ne possède pas de tatouages, et il commence à le coupé, comme si tout était normal. Le sang commence à couler petit à petit.« Mais t'es complètement fou! »
Il rigole, pour de vrai cette fois, mais pas moi.
« A toi de réparer ça maintenant »
Il s'installe sur le lit et place son bras le long de son corps, sans pour autant le touché.
Je le regarde, stupéfaite par ce qu'il vient de faire, mais je m'empresse de prendre la compresse, le désinfectant et l'applique sur la plais. Il regarde attentivement ce que je fais, dans les moindres détails.
Je commence à le recoudre, comme j'ai appris sur le mannequin, heureusement la plais n'est pas très profonde ce qui est plus facile. Une fois terminé, il s'assoit pour être face à moi et m'annonce:
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L'amour à l'hôpital « Tome 1 »
Tiểu Thuyết ChungJe m'appelle Camille, j'ai 20 ans. Je suis en fac de médecine dans un hôpital universitaire à Strasbourg. Ma vie est compliqué, mais la chirurgie c'est ma passion. Es-ce que l'hôpital est un endroit où tout arrive par miracle?