~Chapitre 14~

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Je me réveil ce matin, plus déterminée que jamais, je crois même que je n'es jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Il est 6h et je commence ma journée qu'à 11h, j'ai pas envie de me rendormir alors j'appelle Océane, ça fait beaucoup trop de temps qu'on a pas vraiment parlée toute les deux, quand elle est venue me voir à l'hôpital c'était rapide, et on ne fait plus rien ensemble, on ne travail même plus ensemble. Je prend mon téléphone et compose son numéro, elle ne répond pas, mais j'me souvient qu'il est quand même 6h.. bip
Quoi? Elle me rappelle déjà ?

Conversation téléphonique :

« Océ: Allo? Tu m'as appelé ? A sa voix je suis certaine qu'elle vient de se réveiller
-Salut! Ouais désolé j'avais zappé qu'il était 6h, je t'ai réveillée ?
-Océ: Non t'inquiète c'est bon, qu'est-ce que tu veux ?
-Je me suis réveillée tôt, et je commence qu'à 11h et comme ça fait longtemps qu'on c'est pas vu, j'voulais savoir si tu voulais qu'on aille prendre le petit déjeuner ensemble quelque part ?
-Océ: Ah ouais carrément ! Bah écoute j'me prépare et je passe te prendre, ok?
-Ok nickel !
-Océ: Je t'envoi un message quand je suis devant chez toi, à toute ! »

Je saute de mon lit, je passe faire une douche rapide et je me maquille légèrement, je met une tenue basique et je prépare mon sac.
Je descend et comme une conne je prépare mon petit déjeuner ( notez la blonde dans l'histoire). Je me met à rigoler toute seule.. oui oui.. donc comme j'ai du temps à perdre, je met la musique à fond, et je danse sur n'importe qu'elle musique. Avant la prochaine musique qui commence tout juste j'entend quelqu'un frapper à la porte, je me doute que ce c'est Océane. J'éteins la musique et je lui crie de rentrer, ce qu'elle fait dans la seconde qui suit.

« Océ: Y'a une fête et je suis même pas invitée ?
Elle rentre dans la maison morte de rire
-Bah exactement !
-Océ: je sais pas ce que je vais faire de toi! Bon on y va ? J'ai faim moi!
-Pas de souci, j'ai faim aussi!
-Océ: tu as tout le temps faim! »
Elle sort de la maison encore entrain de rire aux éclats.

Je monte dans sa voiture côté passager, sa voiture est une 206, grise, très propre de l'intérieur, qui ne m'étonne même pas d'elle, c'est la fille la plus maniaque que je connaisse après ma mère. Elle a même disposé un « sent-Bon » comme elle appelle ça, sur son rétroviseur intérieur.

10 minutes plus tard nous arrivons dans la boulangerie, où nous pouvons également manger et avoir internet ( ce qui est très pratique) nous commandons un café et un croissant chacune et elle insiste pour payer, mais je déteste qu'on me paye des choses, alors j'insiste et je réussi à prendre le dessus.

*Éclipse*

Il est 14h, avec Océane nous sommes partis il était 10h45, j'étais juste pile à l'heure. Elle est partis travailler et nous nous sommes promis de ce voir plus souvent.
J'envoie un message à Matt, juste pour lui demander où il est,je ne l'ai pas vu depuis ce matin.
A 14h15, je vais au bloc opératoire, je rêve de ce moment depuis que j'ai 10 ans, enfin, enfin je vais réaliser mon rêve de gamine, assister à une opération. Les personnes dans ma classe trouvaient ça bizarre que je veuille assister à une opération, alors que le bloc est souvent le pire endroit pour certaine personnes, mais c'est un rêve comme les autres. Ma mère était chirurgienne certes, je pouvais assister aux opérations, mais seulement de l'observatoire, et je n'ai assistée qu'à 2 opérations dans ma vie. ( sans compter les miennes, puisque j'étais endormie) Là, je vais être dans le bloc, en tenue, prêt du patient, la vie de cette personne est entre les mains d'Avery, dans les mains des chirurgiens, un faux pas, et tout peux déraper, certains trouve ça fou, je l'ai comprend, je trouve ça fou aussi, mais c'est intense à vivre, à voir, à croire, je donnerais corps et âmes pour pouvoir sauver la vie d'une personne, au moins une fois dans ma vie.
Quelqu'un frappe à la porte, me sortant de ma rêverie, l'heure a tournée, vite, heureusement. Avery, passe sa tête dans l'ouverture de la porte, le sourire aux lèvres, je ne put retenir l'immense sourire qui c'est former sur mon visage.
Après 15 minutes de blabla, de prise de précaution, d'avertissements de Avery, j'ai l'autorisation d'aller me préparer, je rentre dans la salle de préparation, pour me mettre en tenue et me laver les mains. La salle à vue sur le bloc, et je peut apercevoir une dizaine de personnes autour de la table, chacun a un rôle, tous coordonnés, tous prêt. Une fois changée et prête, Avery met son masque et passe sa main sur le détecteur automatique qui permet d'ouvrir la porte pour accéder au bloc, le stresse monte, l'adrénaline monte, ce rêve depuis presque 10 ans, est entrain de se réaliser. Je peux voir Avery sourire derrière son masque, malgré que sa bouche soit caché par celui ci. Je pénètre à l'intérieur, les lumières viennent directement attaquer mes yeux, je regarde chaque coin de la salle, chaque ustensiles, je le regarde, je regarde le patient, devant moi, tuyau dans la bouche et les branchements qui suivent, j'ai un pincement au coeur pour lui, malgré que l'on ne doit jamais s'attacher à un patient, tout le monde dans cet hôpital, dans tout les hôpitaux d'ailleurs, dans toutes les écoles, partout dans le monde,sait que se n'est pas possible, même si vous essayez de ne pas vous attacher, vous y êtes obligés.

Avery me dit où me placer, sur le côté de la table, de façon à ce que je vois, mais que je ne soit pas trop prêt non plus, pour ne pas gêner. Avery me regarde et dit cet phrase qui rempli mon coeur de bonheur: « C'est une belle journée pour sauver des vies ». C'est une phrase de Grey's Anatomy, il sait pertinemment que c'est ma série préféré, il sait tout, et le fait qu'il le dise me rend encore plus heureuse que je le suis, il me regarde encore et sourit, je lui rend son sourire et acquiesce de la tête, puis il reporte son regard sur le patient, et l'opération commence.

Il demande le bistouri, l'infirmière lui donne, il approche celui ci du patient, attend quelques secondes,appuis, et le sang commence à couler. Les larmes elles aussi, commence à couler, je ne sait pas pourquoi, mais j'ai tellement attendu ce moment, et je m'en souviendrais toute ma vie.
J'examine chaque secondes, chaque minutes de l'opération, j'écoute tout, et je regarde attentivement chaque machines qui se trouve autour, dont je ne connaît pas encore tous les noms. Puis, je lève la tête pour regarder l'observatoire, qui se trouve en face de moi, je me dit qu'il y a quelque années j'étais là, et je rêvais d'être ici, à la place que j'occupe, en ce moment même. J'aperçoit vaguement Harry, il se tient debout sur le côté les bras croisés, il n'a pas l'air super en forme, mais je ne m'en occupe pas trop, je préfère profiter de ce moment, c'est une chance que je ne doit pas rater.

[note de l'auteur: désolé si je ne publie pas beaucoup en ce moment, je passe le bac cette année donc j'essaie de jongler entre écrire et réviser, sinon ça vous plait? N'hésitez pas à me dire vos avis négatifs ou positifs]

L'amour à l'hôpital « Tome 1 » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant