~Chapitre 37~

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3 jours plus tard

3 putains de jours condamnées ici, à tourner en rond dans la maison. Nous n'avons eu aucune nouvelle, les flics nous ont appelé une seule fois pour nous dire qu'ils appellerait quand ils l'auront retrouvé.

Sagement assise dans le canapé, Harry en face de moi, fume sa cigarette, je le dévisage, depuis que je l'ai retrouvé, c'est plus le même, c'est plus le Harry dont je suis tombé amoureuse. Il est devenu froid, il est bipolaire et j'en passe.

Ma mère a contacté Matt, le pauvre il était mort d'inquiétude. Elle lui à raconté toute l'histoire et il voulait venir ici, mais il est hors de question, c'est déjà tendu et nous ne savons pas quoi faire d'autres a par attendre.
J'ai également contacté l'hôpital pour les prévenir de mon absence, Avery ne m'a pas forcé à raconter ce qui se passait, et je lui en remercie.

Tout le monde est inquiet, mais personne ne sait quoi faire. Je n'en peux plus d'attendre, j'ai peur et je ne me sens pas en sécurité.

Alors que nous sommes tous dans le salon à faire des recherches sur internet, nous entendons quelqu'un frapper à la porte d'entrée . Harry se lève immédiatement pour aller ouvrir à la personne qui doit sûrement attendre.
Ma mère et moi dirigeons notre regard vers la porte.
Quand Harry l'ouvre délicatement, c'est un mec, habillé tout en noir qui fait son apparition. Il porte un pantalon large noir,des bottes ainsi qu'un gilet noir.
C'est quand il relève la tête que je le reconnais.

- Papa ?

Il s'approche doucement de moi, pendant qu'Harry ferme la porte derrière lui.
Comme si tout était normal, il sort une cigarette d'un paquet qui ne ressemble plus à un paquet mais à un déchet. Il l'allume avant de me regarder droit dans les yeux.

-Je dois te... vous dire la vérité

Il se tourne vers ma mère, qui est devenue blanche comme un linge, les larmes lui montent aux yeux.
Je désigne la chaise à mon père pour lui faire comprendre de s'assoir, ce qu'il fait.
Je m'assois également, ma mère se met à côté de moi, mais contrairement à nous, elle reste debout. Harry reste à une certaine distance, après tout, il ne connaît pas mon père, et sur le moment je me demande si moi, je le connais.

Il écrase sa cigarette à la moitié, dans le cendrier posé sur la table. Il prend une grande inspiration et nous l'écoutons attentivement.

-Je suis partis parce que je me droguais, je ne voulais surtout pas vous faire du mal. Je suis allé à Amsterdam en chercher, puis j'ai commencé des trafics pour pouvoir me payer à manger. Puis j'ai rencontré Clément , c'est ça son vrai prénom, et non pas Jack. Puis ont a merdé plusieurs fois. Un jour, je suis partis en ne lui laissant rien, il a commencé à me menacer, puis il m'a parlé de toi, comme une sorte d'otage en échange du blé, j'ai paniqué, mais je n'ai rien dit et je l'ai laissé faire. Quand tu m'as appelé, je savais ce qu'il se passait et je suis venue le chercher. Je lui ai rendu son argent mais les flics sont à notre recherche, je voulais venir vous dire la vérité avant d'être embarqué. Je suis vraiment désolé de vous avoir fait du mal, je m'en voudrais toute ma vie. Je risque de faire pas mal d'années en prison, alors je voulais vous dire au revoir. Je vous aime et vous méritez d'être heureuse.

Quand il finit de parler, mes larmes ont déjà coulées, je n'arrive pas à croire tout ce qu'il vient de me dire. J'avale difficilement ma salive et je relève la tête vers ma mère, son visage est blanc et sa bouche est entre ouverte. Instinctivement je lui prend la main, ce qui l'as fais revenir à la réalité. Avant que je ne puisse dire quelque chose, j'entend les sirènes retentir non loin de la maison. Je voudrais parler mais aucun mot ne sort. Mon père m'as manqué, tellement manqué et je sais que maintenant je ne le verrais plus avant longtemps.
Je reporte mon regard sur mon père, il joue avec son alliance, puis, doucement il l'enlève de son doigt avant de la posé sur la table. À la vue de son acte, je sent la main de ma mère se contracter un peu plus dans la mienne.
Il relève la tête, il sourit qu'à moitié, et c'est à ce moment précis que la porte s'ouvre sur deux policiers pointant une arme vers mon père.
Un des deux tourne son regard vers moi et ma mère, il nous fais signe que tout est sous contrôle.
Mon père les regarde, puis il finit par se lever en mettant les mains derrière la tête. Je ferme les yeux quelques seconde. Jamais, de toute ma vie entière, jamais je n'aurais cru voir ça un jour. Mon père se faisant arrêté par deux flics, et pour de la drogue en plus.

Les deux policiers s'approche de lui, toujours leurs armes pointées sur lui. Le plus grand des deux baisse son arme pour lui mettre les menottes. Puis le second baisse également son arme pour la mettre accroché à son pantalon.
Il nous annonce:

-Maintenant, nous allons l'emmener pour deux ans de prison ferme, il aura le droit aux visites si vous souhaitez aller le voir.

Il s'adresse maintenant à mon père.

-Si vous avez quelque chose à ajouter, c'est maintenant Monsieur Wilson.

-Je vous aime, prenez soin de vous. Vous n'êtes pas obligé de venir me voir, je comprendrais. Camille, je suis fière de toi, tu as toujours voulu être chirurgienne et tu as réussi, tu seras une des plus grande chirurgienne de France, j'en suis certain. Tu n'es plus malade et j'en suis heureux. Profite de ta vie et surtout ne fais pas de connerie, pas comme moi. Je t'aime ma puce, ne l'oublie pas.
Chérie, je t'aime et je t'ai toujours aimé, je suis désolé pour tout le mal que je t'ai fais. J'ai appris que tu avais recommencé à travailler à l'hôpital, je suis très content, tu mérite ce travail et tu es talentueuse. Je t'aime plus que tout.

Il se tourne maintenant vers Harry, il ne lui as encore pas adressé la parole depuis qu'il est arrivé.

-Harry, prend soin de ma fille, je sais que tu l'aime bien, ne joue pas avec elle, ne repars pas, elle a besoin de toi, tu dois la protéger, je compte sur toi.

Harry répond avec une petite voix mais avec assurance.
-Vous pouvez comptez sur moi Monsieur.

Je me lève de ma chaise et je m'approche de mon père, je tremble et j'ai les nerfs, mais je dois lui dire ce que j'ai sur le coeur avant qu'il ne parte.

-Tu m'avais tellement manqué, je pensais à toi tous les jours, je pleurais parce que t'étais pas là. Mais, quand j'apprend pourquoi tu n'étais pas là, je ne regrette pas que tu sois parti. Tu m'as dit que t'étais fière de moi ? Comment tu peux l'être, tu n'étais pas là à mon premier jour, tu n'as jamais été là depuis que je suis à l'hôpital. Je t'en voudrais toute ma vie, et jamais je ne te le pardonnerais et non, je ne viendrais pas te voir en prison, tu mérite ce qu'il t'arrive. T'as laissé ta famille, alors nous te laisserons aussi. Au revoir, Monsieur.

Je suis à bout de souffre, je suis plus qu'énervé et mes larmes menace de resortir. Je recule vers ma mère. Mon père me regarde étonné par ce qu'il vient d'entendre. Je me tourne vers ma mère, elle s'apprête à dire quelque chose mais finis par fermer la bouche.
Elle réouvre la bouche simplement pour dire:

-Vous pouvez l'emmener.

Un des flics nous annonce avant de partir:
-Clément a également été arrêté, vous n'avez plus rien à craindre.

Les flics nous font un signe de la tête, emmenant l'homme que j'ai tant aimé, qui était mon modèle. Emmenant avec eux, un bout de moi, de mon âme. Tournant la page, à une autre vie.

Une fois qu'ils ont passé la porte, un dernier coup d'œil que nous jette mon père, avant de disparaître, à tout jamais.

Je lâche un long soupire, que je ne savais pas que je retenais. Je suis comme vidé de l'intérieur, je ne réalise pas. Les larmes que je contenais ressorte de plus belles, je ferme les yeux et je les cache à l'aide de mes mains.
Je sent deux bras m'enrouler, je savoure ce moment. Ses bras, son odeur, m'avais tellement manqué. Mais à cet instant précis, j'ai peur que lui aussi parte, j'ai peur de le perdre à nouveau, parce que désormais, c'est l'homme qui me rassure le plus, parce qu'il m'a sauvé, sans lui, je serais encore là-bas.
À l'aide de son pouce et son index, il relève mon menton de façon à ce que je le regarde dans les yeux. Il dépose un bisou sur mon front, puis il colle son front contre le mien.
Je le prend dans mes bras, en me calmant petit à petit. Il me chuchote à l'oreille:

-Je tiendrais ma promesse, c'est promis.

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Hello!
Et oui, ça fais longtemps je sais, je suis vraiment désolé, mais avec les révisions de bac les entretiens d'embauche, les concours à passer, je sais plus comment m'organiser.

Si vous voulez me parler je vous donne mes réseaux:

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J'espère que ce chapitre vous a plus tout de même, j'ai vraiment adoré l'écrire, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire.

Bisou💋

L'amour à l'hôpital « Tome 1 » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant