~Chapitre 17~

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[ et contre toutes attentes je...]
Je me met à courir, pour aucune raisons, je me dirige vers la route la plus proche, qui se trouve à quelques secondes du banc ou j'étais placée il y a quelques instants, et je m'arrête net. Une voiture passe juste devant moi, je perd l'équilibre et m'écroule au sol. Je me met assise, les genoux repliés touchant ma poitrine. Je baisse la tête jusqu'à ce qu'elle touche mes bras croisés.
« Camille ! » J'entend la voix de Harry s'approcher petit à petit de moi, jusqu'à ce qu'elle soit juste à mon oreille. Une de ses mains se pose sur mon épaule, et l'autre pousse mes cheveux sur le côté.
« est-ce que tout va bien? Qu'est-ce qui t'a pris de courir, tu aurais pu te faire écraser ! »
Je relève la tête, regardant devant moi. Une petite fille, blonde aux yeux bleu, est entrain de jouer avec une branche, comme si c'était la plus belle chose qu'elle ai vu de toute sa vie, elle la lance pour la rattraper par la suite. Elle regarde sa mère avec un sourire d'ange, si ont était dans un dessin animé, elle aurait des cœurs et des étoiles à la place de ses yeux. Je me vois moi, étant petite.
J'en oublie même où je suis, et dans quelle  position je me trouve, cela pourrait paraître ironique mais pas pour moi. Je pose une main au sol pour pouvoir me relever. Harry me parle mais c'est comme si je n'entendais plus, sa voix n'est qu'un murmure. Il tente de commencer une phrase mais je pose mon index sur sa bouche, ce dernier fût surpris de mon geste mais ne dit rien pour autant. J'enlève mon doigt et je commence à marcher en direction des urgences.

Nous avons travaillés toute l'aprem aux urgences, nous ne nous sommes pas parler, ni même regardés. Océane doit finir le travail à 21:00, je décide de ranger et remplir quelque papiers en l'attendant. Le Docteur Lewis arrive et pose un dossier sur la table, il me sourit.

«L: Votre journée c'est bien passée? Vous vous êtes débrouillée ensuite?
Il m'a beaucoup aidé aujourd'hui
-Très bien et la vôtre ? Oui merci beaucoup d'ailleurs pour l'aide!
-L: C'est tout à fait normal Wilson, on doit tous commencer un jour, malheureusement pour vous, je ne sais pas ce qu'à Baker, mais d'habitude c'est le meilleur prof et le premier à expliquer chaque détails, vous n'avez pas pu bénéficier de ses talents de prof!
-Je sais que c'est un bon prof, c'est même le meilleur, il n'est.. simplement pas très en forme en ce moment, ça va lui passer.. je l'espère. »

Il me regarde avant de me dire au revoir, je lui souhaite une bonne soirée et je retourne à mes papiers.
« Quel temps de chien! » je regarde dans la direction pour voir de qui provient cette phrase, et c'est Océane qui apparaît, ses habits sont tellement mouillés que ça en dégouline. Je rigole, me foutant ouvertement d'elle, elle me fait des gros yeux et lève son majeur, ce qui me fait redoublé de rire. Elle finit par rigoler aussi.

« -Pourquoi tu es si trempé ? T'a travaillée dehors ou quoi?
- Océ: Yep! Il y a eu un accident pas loin, on a été sauver la personne, elle s'est fait opéré en fin d'après midi, j'ai attendu son réveil avant de partir. Meuf! Je sauve des vies! Si ça c'est pas beau! »

Océane a déviée, elle voulais être infirmière mais avec le temps, le faite de travailler ici, ça lui as fait changer d'avis, elle a décidée d'être chirurgienne, et je suis sûr qu'elle y arrivera.

Elle me prend dans ses bras. C'est vrai, nous avons le meilleur métier du monde, et plus j'y pense, plus je suis heureuse, je veux moi aussi opéré des gens, sauver des vies, rendre heureux des personnes, rendre heureuse des familles. Je m'écarte de Océane, toujours dans mes bras, je la regarde dans les yeux et je souris. « Quoi? » me lance t-elle, je vois l'incompréhension dans ses yeux. Je ne réfléchie pas, je m'empresse de lui dire. « tu as raison, nous allons sauver des vies, nous allons rendre heureuse des personnes, nous avons le plus beau métier du monde qui s'offre à nous, autant en profiter ». Sur ce dernier mot, je part en courant, je lui lance un «  Appelle moi ce soir ! », avant même d'avoir sa réponse je file à l'ascenseur. Je suis plus décidée que jamais, je court autant que je peux, je n'ai plus de souffre mais je m'en contre fiche. J'ai pris ma décision, depuis un moment en faite, mais j'attendais d'en être sûr.
Je suis arrivée au bureau de Avery, je frappe et j'entend à travers la porte « oui entrée ».
Je pénètre à l'intérieur et ferme délicatement la porte derrière moi, Avery est assis derrière son bureau sur sa chaise roulante noir, il a un stylo entre les dents et son ordinateur est allumée.

« -J'ai pris ma décision. »

Il ne répondît pas, attendant sûrement que je lui dise directement. Il pose son stylo, pose ses coudes sur la table et croise les doigts.

« -Je ne veut plus être infirmière.
-Avery: Pardon?! C'est une blague Wilson?
-Non, ce n'en ai pas une.
-Avery: je pensais que la médecine c'était tout ce que tu aimais, tu es faite pour être infirmière, même chirurgienne, je te l'ai dit, tu as le don de ta mère.
-Justement!
-Avery: justement quoi? Justement tu as un don donc tu veux arrêter ?! Ce n'est pas logique du tout.
-Je ne veux plus être infirmière, j'aime ce métier, vraiment, mais ce n'est pas celui là qui me plaît vraiment, j'aime soigner des personnes, j'aime les aider, mais moi ce que je veux c'est sauver des vies.
-Avery: Donc...? J'arrête de faire durer le suspense et lui annonce ma décision
- Je veux être.. Chirurgienne. »
Il se lève d'un coup, manquant de faire tomber sa chaise, il la rattrape d'une main. Il me sourit, à pleine dent, il m'annonce d'une voix forte.
« -Enfin! Merci ! Je pensais que tu n'allais jamais me le dire! J'ai espéré depuis le début, que tu me dise ça, je suis tellement content! Tu es faite pour ça, je le sais depuis le jour où tu as poser un pied dans cet hôpital. »
Il vient se mettre en face de moi, il pose ses deux mains sur chacune de mes épaules, et il me répète qu'il est super content.
Moi aussi, je suis contente, vraiment contente. Je suis sûr et certaine de mon choix.
Je remercie Avery et lui de même avant de sortir de la pièce, les larmes aux yeux, je ne sais pas pourquoi les larmes sont là, mais elles y sont. Je saute comme une enfant de 4 ans, mais je m'en fou, pour une fois dans ma vie je suis réellement heureuse. Je descend me changer, et surtout retrouver Océane, la pauvre, je l'ai laissée toute seule.
Je la retrouve dans la salle de repos, elle me regarde inquiète, je lui annonce la nouvelle et elle se met à taper des mains et toute les deux nous nous mettons à danser. Une nouvelle vie commence.

[NDA: désolé le chapitre est plus court, mais je voudrais publier plus souvent, j'espère que l'annonce vous a fait plaisir.]

L'amour à l'hôpital « Tome 1 » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant