Chapitre 3

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Le souffle coupé, je n'en croyais pas mes yeux, une douleur me déchirait je ne pouvais même pas crier,je levai la tête et je le voyais là-haut qui me regardait comme si de rien n'était et là j'ai senti quelque chose couler,j'étais ensanglanté et là j'étais vraiment désespéré parce que j'avais sans doute perdu mon enfant. Sandra m'apercevant sur le sol tenta d'appeler Robert mais il était figé là-haut, me regardant baigner dans mon sang et pouvant toujours parler je lui ai dit d'appeler une ambulance. Ceci étant dit j'ai attendu pendant longtemps, le temps me paraît long et j'ai été transporté à l'hôpital, j'ai été tout de suite mise au bloc opératoire, quelques heures plus tard je souffrais, j'avais de fortes douleurs et j'étais entourée de ma mère, Lisa, Lucia et mon beau-père Raoul, j'ai tourné la tête mais pas de Robert. Et là je me suis rendu compte que j'avais plus de bb. Les larmes coulaient de plus en plus, je voulais le tuer de mes propres mains mais je ne pouvais plus me tenir sur mes jambes, j'étais encore trop faible. Ils étaient là à me soutenir mais leurs mots ne pouvaient rien faire pour m'aider, et là j'ai vu Lissa en pleure et elle quitta la chambre, ma mère ne sachant quoi dire tournait en rond, et je lui ai regardé et dit:
- voilà man j'espère que maintenant t'as compris le message que je voulais faire passer.
Elle demanda aux autres de lui laisser seule avec moi, ainsi fut fait elle ouvra enfin la bouche pour me dire:
- Maria je sais que ce n'est pas facile mais le mariage n'est pas facile, la vie n'est pas facile non plus alors, ce n'est qu'un malentendu et ça ira.
- alors là maman je comprends rien, j'ai failli mourir , il a tuer ton petit fils et ça te dis rien ??
Maman : écoute moi , je sais que t'es une rebelle, c'est peut-être toi qui l'a rendu trop fâché et il a réagi par émotion. Il t'aime beaucoup et cette histoire de divorce plus jamais je veux l'entendre.
J'étais devenue muette, je regardais ma mère avec sa grande gueule qui couvrait se monstre. Ne pouvant plus supporter j'ai appelé les autres et la fit mise à la porte. Je ne supportais plus l'hôpital, ma mère enfin j'avais marre de la vie et j'ai demandé qu'on m'envoie chez moi. Les médecins ne voulaient pas mais je leur ai demandé s'il n'y avait pas un truc qu'on appelle médicaments et là ils ont compris le message. J'ai tout expliqué aux filles et elles étaient prêtes à partir pour faire comprendre à ma mère que Robert finirait par me tuer un jour mais c'était plus nécessaire je préparais un plan.
Enfin j'ai obtenu ce que je voulais, je suis rentrée chez moi disons chez ma mère, ma chambre était comme avant et ja m'installais , je ne parlais plus à ma mère et je l'interdisais de rentrer dans ma chambre. C'était une torture pour elle, je la méprisait,le troisième jour elle rentra et me dit que Robert était en bas,et là je lui ai demandé d'arrêter son discours de bonne maman et d'aller au diable avec son Robert. Les semaines se passaient ainsi. J'avais aucune nouvelle de Robert et je ne sortais plus, je passais mes journées à pleurer. Une fois j'étais avec les filles et brusquement ce con de Robert est rentré dans la chambre et voulait qu'on soit seul et j'ai pas voulu laisser partir les filles et là il a voulu me frapper devant les filles et c'était la galère, les filles se sont fâchées et lui chassa et là elles ont une idée de ce que je vivais. En me conseillant de divorcer et de lui enfermer ma mère rentra et ajouta :
- personne ne va divorcer ici ,Lucia t'as un mari et un enfant alors va-t'en de chez moi !
Lucia : c'était la maison de mon père à ce que je sache alors elle est également mienne.
Elles se disputaient tellement que j'avais l'impression de perdre la boule.
-Maman : T'es adulte maintenant,t'as ta propre vie alors laisse ta sœur vivre la sienne.

-Lucia: ouais une vie de merde!!! Tu sais que dalle. Une vie misérable qui vaut sa mort. Après la mort de papa t'as très vite refais ta vie et t'es heureuse alors pitié fous la paix à Maria.

-Maman : ne mêle pas ton père, qu'il repose en paix ! Je devais trouver un moyen de subvenir aux besoins de la maison.

-Lucia : ah oui subvenir aux besoins de la maison !!! C'est pour cela que t'as vendu ta propre fille.

Moi: je suis encore là mesdames... Lucia de quoi tu parles ??

Lucia : elle est juste là, celle qui t'as mise dans cette merde , ta propre mère. 

Maman : Lucia arrête !!!

Moi: qu'est ce qui se passe enfin, c'est quoi cette histoire ??

Lucia: oui t'étais assez naïve et trop bonne pour obéir ta mère chérie,elle t'as donné à Robert en échange de quelques dollars et voilà.

Moi: Comment ça ?? Je pige pas

-Lucia : après la mort de papa, on avait un problème économique et toi t'étais trop déprimée pour te faire comprendre alors elle a rencontrer Robert qui avait le béguin pour toi et sans ton accord elle a décidé de te marier et comme ça elle pouvait payer ses dettes, dépenses qu'elle a faites soi-disant en voulant noyer son chagrin.

J'étais tellement étonnée, ma mère pleurait de son côté, Lucia très contrariée,et Lissa qui était la pour me calmer. Je me sentais trahie, être vendue par ta propre mère là c'était trop.
J'avais la tête en feu, je ne savais quoi faire ni quoi penser. Je pris mes écouteurs et parti. Lissa me me rattrapa mais je voulais rester seule,pour la première fois de ma vie je voulais me suicider, je pris la voiture,ne sachant nulle part où aller je roulais à toute vitesse, je pensais même pas aux conséquences mais je ralenti quand mon téléphone sonna, c'était Lissa qui s'inquiétait et je regardai le panneau et j'ai compris que j'étais loin de chez moi, et je descendis, m'installais dans un restaurant et pris un verre. J'ai  éteint mon portable, et j'ai commandé une bouteille, j'ai passé la journée à me saouler et un homme s'approcha de moi pour me parler, sans même le regarder je me lui tournai le dos et parti.

Désolée maman c'est mon tour d'être heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant