Déception (suite)

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Hey hey, voici votre chapitre comme promis (avec 24heures de retard je sais , sorry)
Je vous ai remis l'intégralité du chapitre précédent aussi, histoire que vous puissiez vous retrouver.

Suite à 100 votes.

Bisous.

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Précédemment
Qu'est-ce que j'ai fait?
Qu'est ce que j'ai fait?

Je n'ose même pas appeler maman. Je ne lai jamais vu dans un État pareil.
Elle a piqué une crise dans mon bureau, c'est un miracle que personne ne l'ai entendue.
Une bénédiction que nous soyons au quatrième Étage.

Je n'ai rien compris..
Vraiment rien...

Flashback

- Lalya Zeinab, qu'est-ce que cet homme fait ici ? Avait-elle demandé en apercevant l'homme en face de moi.

- C'est moi qui l'ai appelé Maman.

Ma mère avait une expression que je ne lui avais jamais vu. Elle tremblait aussi.

-As tu seulement idée de qui il est? Lalya?

- Je sais qui il est Maman. Répondis en le levant, avec l'intention de la calmer.

Elle m'a regardé avec incompréhension et avec... Colère ?

- Ne me touche pas! S'écria t-elle quand j'eus posé mes mains sur son bras.

- J'avais besoin de réponses. Je voulais savoir Maman! Expliquai-je.

-Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? Hein ?

J'avais contourné mon bureau pour le rapprocher d'elle, je ne comprenais pas pourquoi tant de hargne dans ses paroles.

- Tu aurais refusé de me répondre, maman.

- Je ne t'ai jamais refusé quoi que ce soit. Cria t-elle.

Ça c'était tout vrai, mais pas à ce sujet, ce sujet précis qui se tenait devant nous.

Elle ne m'a jamais rien dit, à part le strict minimum, et un minimum n'est jamais suffisant.

Monsieur Kamara décida d'intervenir.

- Calmes toi Rabia, elle n'a rien fait de mal.

Ma mère lui jeta un regard haineux.

- Ne t'en mêles pas. Je parles à ma fille. Rétorqua t-elle.

- Elle est aussi ma fille, Rabia. Ajouta t-il.

En ce moment là, j'aurais juré que la femme qui se tenait devant moi n'était pas ma mère.
Son regard, ce n'était plus le regard bienveillant de MA mère.

La haine, elle brûlait de haine.

Elle s'approcha doucement de lui et planta son regard dans le sien.

- Ah oui? C'est ta fille? Depuis quand Dadouda? Questionna t-elle.

Je m'interposais entre eux deux.
Hors de question de sortir les vieux dossiers, ça ne faisait avancer les personne.

- Je t'en pries, M'man s'il te plaît, c'est le passé tout ça.

Monsieur Kamara s'était aussi levé et lui faisait face.

Il ne répondit pas à cette question.

- Allez réponds moi. Insista ma mère. N'avais tu pas juré que tu n'étais pas son père ? N'avais tu pas dit que c'était impossible que tu sois le père de, je cite: "cette chose"?

AlbinosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant