CHAPITRE 35

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Chaque personne qu'on s'autorise à aimer est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre.



Inaya


Je marchais seul dans cette ruelle, les mains dans la poches. Personne dehors, ils étaient sois au travail sois en cours ou dans leurs loisirs. Les maisons défilaient les unes après les autres et  chaque maisons me paraissaient de plus en plus lointaine.

Le peu de personne que je croisais faisaient comme si ils ne me voyaient pas et baissaient la tete. Je pleure, je crie à l'intérieur de moi et personne me m'entends. Ils n'ont pas le temps d'écouter mes problèmes, et que pourraient il faire de toute manières. Rien. Dans ce monde, c'est chacun pour soi, chacun son destin et chacun ses épreuves.

Je le hais ! Lui ! Surtout pour ne m'avoir rien dit. J'ai peur d'affronter les autres et surtout peur de me retrouver face à moi même.

De tout façon ils finissent tous par disparaître,  une fois que tu t'attache et que tu tiens à cette personne, elle finit par partir un jour ou l'autre.

Je déteste ce sentiment, je déteste cette faon qu'on les personnes de s'aimer d'un amour passionnel, d'un amour réciproque et explosif.     Pourquoi ? Après tout l'amour n'est qu'un piège dans lequel se jettent les gens les uns après les autres, ils en souffrent et essaient de s'en sortir et lorsqu'ils réussissent ils replongent à nouveaux. Un putain de cercle vicieux.

Une voiture s'arrête soudainement devant moi, Hilel en sort, il reste là sur place ne s'approche pas de moi mais me fixe. Je n'ai même pas la force de soutenir son regard.

   - Viens on rentre.

Me contentant juste de hocher la tete je m'avance vers sa voiture et y rentre coté passager. Il ne parle et ne me pose pas de question je lui remercie d'un regard.

Cela doit faire au moins une heure queje fixe le plafond du salon tout en laissant mes pensées vagaboner. Je tourne la tete vers Hilel qui me pose un plat devant moi.

   - Non

   - Juste mange un peu.

   - Non! Non! Non!

Il s'approcha de moi et me pris dans ces bras, je me laissa réconforter, je ne suis pas d'humeur à le repousser.

Il me porta et me déposa sur mon lit et nous nous endormirent bras dessous bras, ma tete sur sa poitrine et  nos jambes entremêlés.

Je tourne la tete vers Hilel, endormis, il est vraiment serein je l'envie. J'ai eu beau me forcer à dormir je n'ai pas réussis pour autant. Je lève ma tete pour l'observer, il ressemble à un enfant endormis de cette manière. Je passe ma main dans la chevelure soyeuse et tire quel mèches,  je caresse sa barbe et doucement je le sens bouger.

  - Mmh...Tu vas...bien ?

Je sentais l'inquiétude, toute la soirée il n'a pas cesser de me câliner par peur que je m'en aille.

  - Depuis quand tu es réveillé ?

Je me contente de me réfugier dans ses bras  pendant que je sens ses lèvres embrasser mon front puis mes joues.

   - Tu sais je m'étais vraiment attaché à lui, je ne me rends pas encore compte que je viens de le perdre.

   - Il tenais aussi à toi.

   - J'ai peur.

  - Ne t'inquiète pas, tu ne vas jamais me perdre princesse....

   - C'est ce que vous dites tous, mais vous finissez toujours pas partir ou vous lassez.

Never succumbOù les histoires vivent. Découvrez maintenant