Premier chapitre, j'attends vos avis, désolé pour les fautes d'orthographe ou autres! :)
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Harry's POV (Point Of View = Point de vue)
À mon réveil, je me retrouvais nez à nez avec Dixie qui n’était nul autre que mon chat. Il s’était roulé en boule, juste devant mon nez. Il était si près de mon visage que ses longs poils venaient chatouiller mes narines. Ce contact m’arracha un petit rire alors que j’entendais déjà les talons de ma mère claquer contre les marches de l’escalier. Ma porte s’ouvrit et ma mère s’approcha du lit, les mains posées sur ses hanches.
-Pourrais-tu avoir l’audace de lever tes fesses de ce lit bien douillet mon cher fils ? Dois-je te rappeler qu’aujourd’hui tu as cours et que les examens approchent ?
Bien sûr, ma mère ne parlait pas de manière si hautaine mais, étant la femme d’un riche avocat, elle s’amusait quelques fois à imiter les conduites du voisinage. Elle m’offrit l’un de ses plus beaux sourires puis elle prit place au bord de mon lit ; elle se mit à caresser mes cheveux avec tendresse alors que je la fixais. J’avais bien rapidement perdu mon sourire et elle l’avait remarqué.
-Tout va bien Harry ? Tu sembles encore endormi. Tu veux dormir un peu plus longtemps ? Ou alors y aurait-il un problème dont tu voudrais me faire part ?
-Non maman… Je crois que je suis juste fatigué et que mon envie d’aller en cours ne dépasse pas le point zéro. Mais je vais faire l’effort d’y aller.
Elle déposa un baiser sur mon front en gardant sa mine inquiète. Je me doutais qu’elle savait exactement ce qui se tramait dans ma vie de lycéen. En même temps, les amies de ma mère avaient elles aussi des enfants scolarisés dans le même lycée que moi et c’est presque s'ils lui faisaient un rapport détaillé de chacun de mes faits et gestes dans la journée. C’est ainsi que j’en conclu que ma mère savait pertinemment qu’au lycée, j’étais mal dans ma peau. Elle m’offrit un sourire compatissant et s’approcha de mon oreille pour me chuchoter : « Finis ton année scolaire et nous partirons d’ici au plus vite. » Cela faisait trois ans que chaque matins j’entendais cette phrase qui maintenant n’était qu’un tissu de mensonge que ma mère avait appris à filer depuis ces quelques années. Elle se releva et quitta la chambre pour se diriger dans la sienne. De mon côté, je restais à fixer le plafond, les yeux mi-clos. Dixie sauta sur mon torse et vint se blottir dans mon cou en ronronnant. Je caressais son poil pour éviter de penser au moment fatidique où je devrais remettre les pieds dans ce lycée.
Ce matin là, j’avais mis plus de temps que prévu et j’étais donc arrivé en retard à cause de la bataille que j’avais enduré avec mes cheveux. Je pénétrais dans l’enceinte vide du lycée ; tout le monde était en cours et ce n’était pas pour me déplaire. Ce lycée était le plus chic et celui avec le meilleur taux de réussite de toute l’Angleterre. C’est la raison pour laquelle, moi, Harry Styles, y avait été admis pour devenir ingénieur –ce qui, bien entendu, n’avait jamais entretenu aucun de mes rêves. En fait, je ne vis pas pour mes rêves mais pour ceux de mes parents. Étant plus petit, je voulais devenir chanteur et bien que ça puisse en faire rire des milliers, je passais mes journées enfermé dans ma chambre à faire du karaoké avec une brosse en guise de micro. Mais mes parents, eux, voulaient un ingénieur dans la famille pour pouvoir se vanter auprès du voisinage que j’avais réussi ma vie.
Puisque aujourd’hui était apparemment mon jour de malchance, j’étais tombé nez à nez avec la directrice qui faisait sa ronde quotidienne dans les couloirs du lycée. Elle m’avait donc conduit dans son bureau pour avoir une petite discussion. Je connaissais son bureau par cœur, je pouvais y aller les yeux fermés. En même temps Tomlinson m’a tellement accusé pour un rien que c’est presque tous les matins que j’allais lui rendre une petite visite pour recevoir l’un de ses sermons visant à laisser « Monsieur Tomlinson travailler ». Étant l’élève le plus riche que le lycée ai jamais accueilli, il devenait quelqu’un de précieux aux yeux de madame la directrice. C’est pourquoi je devenais la victime de Tomlinson.
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Childhood Memories (larry stylinson)
AcakLouis Tomlinson est la personne la plus détestable qui puisse exister. Il n'hésite pas une seconde à m'humilier mais voilà que depuis trois ans je me pose la même question : Pourquoi moi ? C'est avec sa bande d'ami qu'il s'amuse à me persécuter sans...