Chapitre 14 - Il faut que je te dise !

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[LIAN]

— Hey ! Salut chérie ! Comment vas-tu ? demandais-je en décrochant mon portable. J'essayai d'être le plus enjoué possible sachant que je lui avait promis de l'appeler dès que j'arrivais à DeForest. Ce que je n'avais évidemment pas fait. Et il était de savoir commun qu'il ne fallait jamais oublier de rappeler son épouse lorsqu'on lui avait dit qu'on le ferait.

— Tiens donc, tu te rappelle de moi ? C'est bien. Mais sache que j'aurais pu mourir hier, petit salopard, me répondit-elle avec humeur.

— Tu exagères Lucrezia, tu es enceinte pas au bord de la bord, répondis-je en levant les yeux au ciel. Tu es toujours dans l'exagération. Comment vas-tu princesse ? Je t'ai manqué ?

— Ce qui m'a plus manqué c'est le fait que j'aurais pu t'envoyer me chercher des donuts à la pâtisserie. J'ai dû appeler ma soeur pour le faire. Elle va me le faire payer pour cents ans au moins, tout ça par ta faute !

— Je t'en ramènerai, le mec de Dian est pâtissier.

— Le quoi ?! Tu plaisantes ?! Oh la la ! Je savais qu'il se passait quelque chose avec lui ! Allez raconte ! me pressa-t-elle.

— Alors...

— ATTENDS ! Je ne suis pas encore prête ! Laisse moi faire un peu de thé et m'installer dans mon coin !

Je l'entendis s'affairer en vitesse, faisant tinter les tasses, sans doute pour choisir sa préférée, et courir dans tous les sens. Je ris doucement afin qu'elle ne s'en rende pas compte. Qui aurait cru que je me serais mariée avec elle. Même Dian avait des doutes sur mes chances de succès. Il fallait avouer que tout nous séparait auparavant. Elle était une brillante biochimiste tandis que moi j'étais un fils à papa qui ne faisait que profiter de la vie et de tous ses plaisirs. Nous n'avions pas les même aspirations, ni les même potes et absolument rien en commun. Mais j'étais tombé fou amoureux d'elle lorsque je l'avais croisé dans les ruelles de Columbia.

J'avais tout fait pour la séduire mais je n'arrivais à rien. Et puis un jour, Dian m'a dit qu'il fallait que je change pour pouvoir l'intéresser. Pour lui, les femmes comme Lucrezia Walcott ne s'intéressaient pas aux hommes qui n'avaient pas d'ambition.

J'étais obligé de me ranger à cet avis. A part mon visage, je n'avais rien pouvais l'intéresser. C'est à cet instant que Dian eu l'idée du siècle ! Il demanda à notre père de lui donner cent mille dollars et promis de les lui rendre dans deux jours.

Je pensais alors que nous allions faire quelque chose de cet argent, mais non, il attendit patiemment que le virement de notre paternel soit effectif et m'ordonna de faire des recherches sur un certains nombres d'entreprises et leurs actualités. Je n'avais jamais été aussi studieux de ma vie. Je n'avais pas besoin de ça. J'avais tout l'argent que je voulais et je pouvais faire ce que je voulais.

A huit heures trente le lendemain, Dian et moi continuèrent nos recherches, cette fois-ci plus brièvement, apparemment, on devait faire quelque chose à très exactement neuf heures quinze. Tout ceci me semblait bien mystérieux mais je décidais de faire confiance à mon frère.

Quelques minutes avant l'heure, il se connecta sur le site de la bourse de New York et me dit de faire de faire de même. Il me donna des directives simples mais précises. Puis il s'amusa à faire un décompte avant que nous nous lancions notre séance de trading.

Je me suis découvert une passion pour le day trading. C'était marrant. Un un autre genre de jeu. Je ne perdais pas beaucoup contrairement à Dian qui lui ne faisait jamais de placement hasardeux. Je compris par la suite qu'il épluchait les réseaux sociaux pour trouver les bonnes entreprises.

Rental BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant