Chapitre 21 - Il a osé !

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I AM BACK BITCHES ! Je reprends doucement cela dit, mais je reprends quand même ! 

[JENNYFER]

Je n'arrivais pas à le croire. Je venais de me faire jeter par Dian, pour une pute. Une simple pute ! Comme quoi, j'aurai dû plus me servir de mon cul plutôt que d'espérer qu'il s'intéresse à moi comme moi je m'intéressais à lui.

J'étais en colère contre moi. En colère contre lui et pire encore, j'avais la rage contre la tête blonde qui l'accompagnait partout comme un petit chien. Tous les privilèges qu'il avait en ce moment, jamais je ne les avait eu en dix ans. Ca m'était tout à fait intolérable.

Je m'étais toujours battu pour Dian. J'avais toujours été son bouclier contre toutes les michetonneuses du coin. Nous nous soutenions lorsque ça n'allait pas. Nous étions forts tous les deux, ensemble. Je n'arrivais pas à croire que je me faisais jeter pour un homme qui faisait clairement le tapin. Jamais je ne l'accepterais. Jamais.

Je n'étais pas le genre de femme qui se laissait marcher sur les pieds. J'étais une battante, pas la dernière des pauvres moi. Il était hors de questions que je me laisse insulter de la sorte ! Je récupérerai Dian, quoiqu'il m'en coûte !

Je saisi mon téléphone et appelai la seule personne qui me soutenait dans mon raisonnement. Les autres, ces traîtres, ont tous pris le parti de Dian car d'après eux, le voir faire quelque chose d'aussi inattendu lui donnait un air... spontané. J'étais donc la seule à voir qu'il se faisait entuber et que ce Flynn finirait par le laisser tomber comme une merde.

— Oui Jenny, qu'est-ce qu'il y a cette fois ? Dian t'as mis la tête dans les chiottes ? plaisanta Danny d'une voix morne. Je l'aurai bien envoyé sur mes roses mais je devais garder mon seul allié dans cette bataille.

— Non, Daniel, cette fois, Dian est venu me jeter officiellement. Il est venu chez moi et...

— Techniquement, c'est chez lui, puisque c'est son immeuble en fait...

— Ta gueule Danny, je sais déjà tout ça, soupirai-je. Il est venu me jeter... parce qu'il préfère se taper sa pute ! Est-ce que tu rends compte ?!

— Oh oui, je m'en rends compte. Mais je le préfère comme ça.

Alors là, j'étais sur le cul. Ce n'était pas lui qui disait que Dian faisait la plus belle erreur de toute sa vie ? Et maintenant, il retournait sa veste ! Qu'est-ce qui s'était passé ?

— Ah oui ? vraiment ? Il fallait peut-être t'en rendre compte avant de balancer à Page Six alors, lui dis-je d'une voix que je voulais mesurée.

Je l'entendis rire à mon oreille ce qui me fis enrager dans la seconde. C'était un cauchemar et j'étais en train de me perdre dedans. Les larmes me montèrent aux yeux. J'en avais marre. Le monde entier semblait s'être ligué contre moi, et je détestais ça.

— Et tu sais quoi Jenny ? Je regrette. je n'aurais pas dû. Tu sais, Je suis allé le voir pendant son break down. Figures-toi ce que mec, Flynn, lui, il fait vraiment attention à lui. Pas comme toi. Non, lui, il fait en sorte de pas l'étouffer, de le laisser vivre en fait. Et je suis persuadé que de temps en temps il lui mets un coup de pied cul, ce qui ne lui ferait pas de mal. Dian est bien trop... je ne sais pas...Dian.

— Non mais je rêve !

— Non. Et d'ailleurs, on va prendre un verre ensemble plus tard. Je pense que je vais tout lui dire, en espérant qu'il comprenne pourquoi j'ai fait ça.

— Ah oui ? Et que va-t-il penser ? Je vais te le dire. Que tu lui à foutu un coup de couteau dans le dos par jalousie ? criai-je au téléphone.

— Non Jenny. je vais lui dire la vérité. Que par l'amour aveugle que j'avais pour toi, j'ai été balancer à Page Six, donc au collègue de ma mère, que Dian entretenait une relation avec un homme. Tout simplement.

— Et tu penses qu'il te pardonnera peut-être ? Dian ne pardonne pas...

— Avec le nombre de choses qu'il t'a pardonné, j'ose espérer qu'il ait un peu de considération pour ce que j'ai fait. Et, étant donné que est réellement toxique comme personne, je pense avoir de grandes chances !

— Je te demande pardon Daniel ?

— Tu m'as très bien entendu. Tu m'as fait devenir la pire version de moi-même. Jamais je n'aurais cru devenir aussi méchant. Alors que Dian n'a jamais rien fait d'autre que me soutenir et m'aider autant qu'il le pouvait. Toi, au lieu d'être heureuse pour lui, tu veux juste le traîner dans la merde. Tu veux juste qu'il ne soit rien puisque tu ne peux pas l'avoir. Ton attitude me dégoûte et sache que je ne veux plus faire partie de ta petite guerre ridicule entre toi et mon ami. Et si tu veux un conseil, tu ferais mieux de quitter la ville au plus vite. Lian arrive et il risque de t'écarteler à la seule force de ses mains.

— JE N'AI PAS PEUR DE LIAN ! Hurlai-je, désemparée. Allô ? Allô ?

Je fixai le téléphone, surprise. Il m'avait raccroché au nez. C'était une blague ? J'appuyai à nouveau sur la touche d'appel.

« Votre correspondant n'est pas joignable pour le moment. Veuillez laisser un message après le bip sonore ».

Je n'arrivais pas à y croire. Non ! Ca ne devait pas se passer comme ça ! Je refusais que ça se passe comme ça ! Il fallait que Dian souffre autant que je souffre ! Il ne pouvait pas être heureux sans moi ! Il n'avait pas le droit de l'être ! La défection de Daniel n'était qu'un dommage collatéral. Je pouvais tout à fait contacter ce stupide journal pour balancer tout ce que je savais, et j'allais me faire un plaisir de le faire !

Je composai le numéro que Daniel m'avait donné quelques jours plus tôt. L'idiot, j'allais me faire un plaisir de le faire couler avec Dian. Et quant à Lian, il pouvait toujours aller se faire mettre tout comme son frère ! 

Rental BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant