Chapitre 5
Point de vue de Lily
Cela faisait déjà une semaine que l'école était commencé. Une semaine depuis la rentrée. Une semaine depuis ma rencontre avec Matthew Carter. Pendant toute la semaine, nous nous étions ignorés; en fait, je n'avais pas osé lui reparler depuis notre dernière conversation, celle que nous avions eu après notre colle, lorsqu'il m'avait proposé de me raccompagner à la maison. D'ailleurs, lui aussi ne m'avait pas parlé; en cours de français, il m'avait totalement ignoré. Plus aucun commentaire, comme si j'étais une total inconnue. D'un coté, ça m'arrangeait car une seule journée en sa compagnie avait suffi à me faire comprendre que ce n'était pas le genre de gars que je pouvais fréquenter. Mes parents m'auraient déjà fait un discours s'ils m'auraient vus avec Matt. Pourtant, d'un autre coté, sa précense s'était un peu fait récomfortante; ça faisait plusieurs mois que j'avais parlé à un garçon qui ne faisait rien pour me ridiculiser devant tout le monde. En fait, le seul gars excluant mon père et mon frère. Je m'étirai dans mon grand lit à balequin blanc et baillai. Un nouveau lundi commençait. Je n'avais aucun goût de me rendre en classe, mais il le fallait bien. Je me levai doucement et m'habillai tout de suite; je mis mon kilt rouge et noir (la jupe officielle de l'école. La joie des uniformes!) et une chemise blanche avec des manches trois quart. Je pris mes ballerines noirs et les enfilai. Je laissai mes longs cheveux blonds foncés bouclés sur mon dos. Je me regardai dans le miroir de ma chambre un instant. «Parfait» Je mis une fine couche de crayon noir en dessous des mes yeux et appliquai un peu de mascara. Mes paremts ne voulaient pas que je me maquille plus que ça, c'était la règle. «Une fille trop maquillée ne veut faire autre que d'attirer l'attention. Reste discrète et tu resteras parfaite. » Dans ma famille, on avait une obsession sur la perfection. Enfin, je parlais plus pour mes parents. Mon frère Parker et moi, on était pas du genre perfectionnistes, mais nos parents nous y obligeaient. Je descendis en bas pour prendre mon petit déjeuner et mon grand frère, Parker, ébourriffa mes cheveux.
-Parker! Tu vas me décoiffer, dis-je en riant.
-On s'en moque, dit mon frère.
Mesdames et mesieurs, laissez-moi vous présenter mon grand frère, Parker Parks. Je sais, pas très orignial comme prénom. Parker et Parks commençait par les même syllabes, mes parents n'avaient sûrement jamais songé à ça. Parker était un gars qui se foutait pas mal de tout, mais il aimait faire rire les autres. Il écoutait rarement se qu'on lui disait de faire, à part quand c'était nos parents ou son patron qui lui demandait un truc. Il travaillait dans un café, enfin vous voyez le genre. Mon frère était quand même beau; grand, beau sourire, cheveux bruns et yeux pers.
-Je vais te reconduire à l'école?, me demanda mon frère. Il faut que je passe par là, de toute façon.
-Okay, lui dis-je dans un sourire.
Je pris un bol de céréales et une banane. Je fourrai alors mes affaires dans mon sac à dos et partis vers la porte d'entrée de notre grande demeure.
-Parker, j'suis prête!
Je pris place dans sa voiture et sortis mon téléphone de ma poche; j'écrivai à Kaylee pour lui dire qu'elle n'avait pas besoin de venir me chercher ce matin pour me déposer à l'école. Mon frère embarqua dans la voiture à ce moment et me sourit.
-T'écris à un garçon?, me dit Parker.
Mon grand frère avait toujours le don de me poser des questions comme ça. Il était le contraire parfait de tous les autres grands frères. La plupart protégeaient leur petite soeur des garçons et n'aimaient pas toujours le copain de leur soeur. Mon frère à moi, c'était l'opposé; il avait presque hâte que je me fasse un petit ami. Fouillez-moi pourquoi, je n'en avais aucune idée. Je lui fis une grimace en riant. Notre complicité était exceptionnelle.
VOUS LISEZ
Les Contraires Font Paire
Teen Fiction" Tu ne te rends pas compte de comment tu te comportes, connard! Tu m'embrasses, tu me repousses, comme toujours! Ça m'apprendra! Putain qu'est-ce qui cloche avec toi?" Je m'avançai vers lui en le défiant du regard. "Tu as peur que je développe de...