Épilogue
Point de vue de Lily
-C'est trop lourd, peut-être?, demanda mon frère Parker alors que je pris une boite de cartons remplis de verres dans mes bras.
Je lui lançai un regard en soupirant. Voilà presque deux heures que nous étions là, à faire des allés-retours entre le camion en bas à l'appartement. J'étais épuisée, et je n'avais aucune envie de monter de nouveau avec cette boite de verre en main. Mais je souris à mon frère en essayant tant bien que mal de cacher que c'était vraiment trop lourd pour moi.
-Nan, pas de problèmes, répliquais-je en entrant dans l'immeuble et en me mettant à monter les escaliers pour me rendre à l'appartement.
Je lâchai un minuscule soupir de soulagement lorsque je déposai finalement la boîte sur la table en cerisier de la cuisine. J'observai de nouveau les alentours avec un regard pétillant: l'endroit était magnifique. Pas trop grand, ni trop petit. Juste parfait pour un couple. J'interpellai soudainement la nouvelle propriétaire de cet appartement.
-Em?, criais-je.
La concernée se pointa presque aussitôt dans sa nouvelle cuisine. Elle souriait à pleines dents- je voyais déjà la vie de rêve que mon frère et elle allaient s'offrir en vivant ici.
-Oui?, me répondit-elle en ajustant le chignon lâche qu'elle s'était fait dans les cheveux.
-Je les dépose où, ces verres-la?
-Oh laisse, je vais m'en charger. Assis-toi un peu, tu le mérite.
Je lui souris et m'asseyant lâchement sur une chaise du mobilier de la cuisine. Je m'évantai légèrement avec la première chose qui me tomba sous la main: le journal d'aujourd'hui. "Samedi 15 Octobre", je lus. Malgré la date légèrement avancée de l'année, la température était Inccorigible, un vrai phénomène météorologique. Le soleil brillait dans le ciel bleu et pénétrait par les fenêtres ouvertes de l'appartement.
-Éh bien moi qui pensait que déménager en octobre était une bonne chose, je me trompais. Cette température est horrible!, se plaigna Parker en entrant, deux boîtes en carton à la main.
-Ça n'a aucun sens, commentais-je. On est vraiment en octobre là?
-Ouais, dit Emily en riant. Mais qu'est-ce qu'on s'en fiche, commenta la brune en s'avançant vers mon frère, puisque c'est le plus beau jour de ma vie!
-Faut pas exagérer non plus, dit Parker en déposant un léger baiser sur ses lèvres.
Je les observai en souriant: j'adorais les voir ensemble. Parker semblait si heureux aux côtés d'Emily, et vis-versa. Lorsqu'ils se mirent à s'embrasser légèrement plus fougueusement, je raclai ma gorge avec un sourire.
-Vous aurez le temps pour vos cochonneries ce soir, dans votre lit. Pour l'instant, je suis là hein!
Parker me lança un torchon qu'il avait eu quelques instants plus tôt sur l'épaule.
-Euw!, m'exclamais-je en sautant de ma chaise. C'est dégueulasse il était tout sale!
-Pauvre petite Blondinette, remarqua Parker en riant, bientôt suivi d'Emily.
Mon regard se perdit dans celui de mon frère tandis qu'il riait de bon cœur avec sa copine. Une petite fossette se creusait lorsque son sourire était aussi grand. Il n'arrivait qu'à sourire de cette manière qu'avec Emily.
-Bordel!, jura soudainement une voix derrière nous. Comment faites-vous pour avoir autant de livres? Vous les manger ou quoi?
Je souris à la remarque. Je me tournai légèrement pour appercevoir Matthew. Même après avoir fait un déménagement, il était toujours aussi splendide. Ses yeux d'habitude de teinte foncée semblaient plus pâle à cause du soleil qui éclairait son visage et qui se reflétait sur ses pupilles. D'ailleurs, à cause de cette lumière, ses cheveux aussi semblaient d'un brun moins profond. Son t-shirt bleu lui collait légèrement à la peau sous la faute de la température, ce qui n'était pas du tout déplaisant à regarder. Mais surtout, avec le sourire dessiné sur le visage, il m'avait l'air rayonnant. Il laissa lourdement la pile de livres tomber sur la table avec un soupir d'exclamation de Parker et d'Emily.
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Les Contraires Font Paire
Teen Fiction" Tu ne te rends pas compte de comment tu te comportes, connard! Tu m'embrasses, tu me repousses, comme toujours! Ça m'apprendra! Putain qu'est-ce qui cloche avec toi?" Je m'avançai vers lui en le défiant du regard. "Tu as peur que je développe de...