chapitre 19

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Dans la voiture je pars pour le chalet. Je met mes écouteurs comme d'habitude sur mes oreilles et commence à écouter ma playlist. J'aurais honte qu'on sache ce que j'écoute quand même (du style du Disney et des musiques du film LOL USA). Bon à la rigueur de film LOL ça va je pourrais l'écouter en publique mais celle de Disney j'éviterais on ne me prendrai plus au sérieux après ça. Je laisse donc défiler mes musiques favorites et regarde la ville s'éloigner peu à peu pour s'engouffrer dans la campagne. Pas encore de montagne en vu mais ça ne saurait tarder.

Moi- Pourquoi Maxime ne vient pas avec nous? Demandais-je alors apres 1h de route.

Maman- Parce que ton frère a des partiels et beaucoup d'examens en ce moment il doit bosser.

Papa- Et toi d'ailleurs tes études tu nous en parles pas beaucoup.

Moi- Bah ça va toujours la moyenne un peu partout mais surtout bien élevé en francais.

Papa- Malheureusement tu es en filière S et tu vas faire médecine après comme ton frère.

Moi- Pour passer mes week end à travailler sur quelque chose que je n'aime pas?

C'était la première fois en deux ans que je leur avouais que je n'aimais pas du tout la filière dans laquelle j'éais. J'ai maintenant bien peur de leur réaction. Enfin celle de mon père parce que ma mère voudrais que je fasse ce qu'il me plait. Mais mon père qui imaginais un avenir brillant dans le domaine des sciences, de la médecine, qui me voyait déjà inventer un vaccin contre le cancer il va être déssus. Car oui je ne veux plus continuer dans cette voie qui ne me correspond pas. Je veux passer un bac L qui m'ouvrirait les portes dans le domaine de l'éducation. Institutrice en école primaire c'est vraiment ça que je veux faire et donc tout l'inverse des sciences.

Papa- Tu sais que c'est par là qu'on doit passer pour finir avec un magnifique métier qui rendra le monde meilleur.

Moi- Il n'ya pas que les sciences qui font avancer le monde papa.

Papa- Ah oui? Sans la science, le monde d'aujourd'hui ne serait rien.

Moi- Bon papa, et si travailler dans le domaine de la sciences ne me disait rien? Et si c'était plus la littérature ou bien l'éducation qui m'interessait?

Papa- Eh bien tu ferais une faute énorme. Tu t'imagine enseigner à des enfants qui n'en n'ont rien à faire de ce que tu leur dira et qui n'auront qu'une envie ça sera de rentrer chez eux et de jouer aux jeux vidéos.

Moi- Mais papa c'est ça qui m'interesse. J'aime les enfants, j'ai toujours aimé les matières litterals.

Maman- Pourquoi tu ne nous en avait pas parler avant de tout ça? Pourquoi attendre maintenant que tu es déjà bien enguagé dans la voie scientifique?

Moi- Parce que je savais que vous réagiriez comme ça.

Maman- Comment comme ça?

Moi- Que vous seriez décus, que vous ne m'imaginez pas avec un avenir comme ça mais moi c'est ce que j'aime et si ça ne vous plais pas c'est comme ça et c'est ce que je veux faire de ma vie.

Papa- C'est ridicule. Tu vas gacher ton avenir juste parce que tes études commencent à devenir compliqué et que tu baisses les bras.

Moi- Je ne baisse pas du tout les bras papa. Ce n'est pas depuis que j'ai des examens un peu plus compliqué que je veux arrêter, c'est avant même d'avoir commencé ces putains de cours pour vous.

Papa- Eh oh! Tu t'es pris pour qui à nous parler comme ça là! Je suis pas ton copain moi hein! Tu parles comme ça à qui tu veux mais certainement pas à moi.

Moi- Ouais aller c'est bon. Sachez juste que vous le vouliez ou non, même avec un bac S n poche je partirais dans le domaine de l'éducation.

Maman- Fais ce qui te plais.

Papa pousse un soupir et lève les yeux au ciel comme si la remarque que ma mère venait de faire était complètement idiote.

Je remet mes écouteurs et trente minutes après nous arrivons au chalet. L'ambiance entre moi et mon père reste toujours très froide mais au moins j'ai dis ce que j'avais à dire depuis 2 ans. Je salut tout les membres de ma famille présent c'est à dire ma tante Lou (la soeur de ma mère), mon oncle (le mari de ma tante) et mes grands parents du côté de ma mère. Je monte directement dans la chambre qu'on m'indique. Elle est plutôt bien. Toit mansardée et les murs sont peint de couleurs mauve et blanc.

On m'appelle pour aller à table. Il est environ 19h et je n'ai pas fin du tout. J'enlève mes écouteurs et descend rejoindre tout les adultes. En tant que toute ados qui se respectent je ne lache tout de même pas mon téléphone même en m'asseyant. Ce qui me vaut bien évidement une remarque de mon père.

Papa- Léna tu lâche ton téléphone je te l'ai déjà dis cents fois on est à table.

Je lève mes yeux mais me résigne à lâcher mon téléphone. Pendant tout le repas les adultes parlent finance, travail, futures enfant (pour ma tante et mon oncle bien sur pas des miens) jusqu'à ce que le sujet divague sur moi. Evidement je ne pouvais pas éviter ce genre de question...

Tante Lou- Alors les études tu passes le bac blanc de français cette année n'est ce pas?

Moi- Oui c'est ça.

Tant Lou- Et ça va tu n'appréhende pas? Enfin vu que tu es en première S le français ne doit pas être ton fort.

Et voila... Je regarde vite fais mes parents pour voir un peu leur mine avant de répondre ce que bon me semble.

Moi- Non je n'appréhende pas du tout. Le français c'est plus moins point fort que les matières scientifiques.

Mon oncle- Bah tu es bien en filière S?

Moi- Oui mais ce n'est pas ce que j'aime. On va dire que je ne veux pas orienter ma vie sur la sciences.

Maman- Bon passons tout ça.

Tante Lou- Oui il faut dire que les amours sont plus intéressant que les cours à ton âge je me trompe?

Moi- Oui c'est sûr.

Tante Lou- Donc une jolie jeune fille comme toi je suppose que tu as un petit copain? Ou une petite copine hein on se sait pas haha.

Moi- Euh, à vrai dire j'ai un petit copain pas une.

Ma grand-mère- Et il s'appelle comment ce jeune homme?

Moi- Il s'appelle Jules.

Ma grand-mère- Oh et c'est du sérieux pour toi?

Moi- Oui je considère ma relation avec lui comme du sérieux et il me semble que c'est réciproque.

Cependant le fait de parler de Jules me rappel le message qu'il m'a envoyé la veille auquel je n'ai pas répondu. J'attendrais de le voir lundi en face quand on ira en cours pour qu'on puisse parler car à la façon dont il l'a dit je pense qu'il a du recevoir un message de l'inconnu et je préfèrerai tout lui expliquer en face.

Ton passé te resteraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant