Not a Monster [v.kook]

11.

Baekhyun :
Il commence à ranger ses affaires.

Parfait.

Baekhyun, mon fidèle Watson, viens de m'annoncer que Jungkook commençai déjà à ranger ses affaires, alors même que la cloche ne sonne que dans 5 minutes.

J'expose mon plan.

Attention.

Mon acolyte m'a révélé il y a quelques temps que depuis deux jours, Jungkook, le vendredi, sort encore plus précipitamment qu'à l'accoutumée. Et que surtout, en ce moment, on le voyait sortir du lycée très distinctement.

Bien sûre, pour ce qui est de la dernière partie, j'avais moi même remarqué.

Mais aujourd'hui, je vais agir.

A la pause de midi, je me suis contenté de l'observer, mais pas ce soir.

Je vais le suivre, si possible jusqu'à chez lui, j'en apprendrais de ce fait un peu plus sur ma petite sirène. Du moins je l'espère.

Je ne sais pas ce que je ferais ensuite, mais advienne que pourra.

La sonnerie sonne dans moins d'une minute.

Mes affaires sont rangés aussi, ce qui m'a valut le regard noir de mon professeur d'histoire.

« Ding doonng ~~ »

Je file le premier de ma classe, et me précipite dans les différents couloirs.

En arrivant dans le hall, je vois une certaine tête brune qui commence à se mêler aux autres. Heureusement, je ne peux le manquer, car à chaque fois que les élèves se rendent comptent qu'ils marchent à côté du « démon », ils s'écartent tous sur son chemin.

C'est qu'il serait plus populaire que Jaebum !

Cette réflexion me fait presque exploser de rire, mais je me retiens, il ne faudrait pas cramer ma couverture tout de suite.

Pour quel genre d'espion je passe après moi ? Hein ?

Arrivé pas loin de l'arrêt de bus qui commence à se bonder d'élèves, un peu essoufflé, je me rends compte que Jungkook continue à marcher avec toujours autant de cadence. On se rapproche de la plage, il continue de marcher vers un endroit désert où seul des parasols solitaire s'y trouvent. Comme je commence à ne plus rien avoir pour me cacher, je m'aide d'un parasol. La plage est de plus en plus vidée de ses visiteur tardif et nous ne sommes bientôt que nous deux.

- Bon, ça suffit.

Ouuups, cramé.

- Aller, sors de là s'il te plaît.

Sa voix mélodieuse me fait flancher très rapidement.

Je ferme le parasol et le pose au sol.

- Salut, je dis en essayant de détendre l'atmosphère.

- ...salut.

On se regarde, simplement, et je me rend compte qu'il commence sérieusement à faire froid à cause du vent marin que nous projète la mer.

Je réprime tant bien que mal mes frissons, alors que lui semble réfléchir ardemment.

- Pourquoi tu m'a suivis ? Il parle enfin.

Pourquoi je l'ai suivis moi au fait ?

- Pour te demander pardon.

Ah non, non. C'est pas ça.

- Et aussi savoir où euh, ouais.

*facepalm*

Mayday, mayday, le froid est entrain de me ramollir le cerveau !

Il glousse, et porte sa main à ses cheveux pour les réarranger.

- T'es vraiment un cas, toi.

Une minute.

J'ai déjà vue ce mouvement, quand un mec passe sa main dans ses cheveux, siiiii ! Dans les drama que maman regarde !

- Pourquoi vouloir t'excuser ?

Il se rapproche de moi, s'assoit à même le sable et je limite l'instant d'après.

- Bah,.. t'es parties fâché ce matin non ?

- Ah, oui. Enfin Non ! Enfin...

Tout en se déchiquetant sa lèvre sèche, il regarde au loin vers les vagues. Il bégaye et je ne comprend pas ce qu'il veux dire par « oui, enfin non ! » mais j'aimerai bien qu'il laisse sa pauvre lèvre tranquille.

Je passe prudemment mon pouce sur cette lèvre torturée, et je remarque qu'il s'est tout de suite tendue, ayant limite arrêté de respirer. Son regard est focalisé sur le miens, alors que moi, je ne vois que sa bouche en cœur. Je me rappelle le soir de la piscine, où ces même croisants de chaires étaient tout rosée, brillant et pulpeux.

- La pauvre, je chuchote, laisse là un peu vivre ou je vais devoir te forcer à arrêter.