27.

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- Vick, attend deux secondes s'il te plaît

- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Je ne lui répondis pas, je me levai du lit et partis tout doucement en direction de la porte. Je l'ouvris, il faisait noir dans l'appartement. J'attrapai le premier objet qui me tombait sous la main et m'avançai vers un interrupteur.

J'appuyai dessus une fois, deux fois. *Merde !* Le courant avait été coupé. Je me précipitai donc dans ma chambre pour récupérer mon téléphone

- Vick !

- Ouais, qu'est ce qu'il se passe ?

- Je crois que quelqu'un est rentré dans l'appartement

- Tu es seule ?

- Oui

- Où est Maïronn ?

- Je ne sais pas, je n'ai pas tout compris. Je sais juste qu'il a dû partir et que je dois vivre chez ses potes pour le moment.

- Ha merde, et tu n'as pas le numéro d'un de ses potes ?

- Non, j'ai peur Vick.

- Je me doute, je reste au téléphone avec toi si tu veux.

Je ne répondis pas, la porte venait de s'ouvrir laissant apparaître devant moi un homme. Je ne pouvais pas distinguer qui il était dans le noir, je pourrais juste vous dire qu'il était grand. J'étais morte de peur, je ne savais pas ce que je devais faire. Il s'approcha de moi et dans un gloussement il me dit :

- Maïronn est vraiment trop prévisible.

Je ne comprenais pas, ce mec connaissait donc Maïronn. Qui était-il et d'où le connaissait-il. Il s'approcha d'un coup de moi et m'attrapa le bras. Il essaya de me tirer, mais je lui mis sans le vouloir, un coup de pied dans le visage. Il me lâcha alors et je pus m'enfuir par la porte-fenêtre qu'il avait auparavant brisé.

Je courrais sans savoir où j'allais, il fallait seulement que je m'en aille loin de cet appartement, loin de cet homme qui me voulait apparemment du mal. Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça, que me voulait tous ces gens qui venait chez moi pour me pourrir la vie ? Je voulais rentrer chez moi, retrouver mes parents et retrouver une vie normale. Comme j'aurais dû avoir en recommençant tout à zéro.

Je m'arrêtais quelques instants pour reprendre mon souffle, il n'y avait personne derrière moi. Je m'assis sur une balançoire, dans un parc pour enfant et me mis à pleurer. Maïronn m'avait promis qu'il ne m'arriverait rien, que je serais en sécurité avec lui et au final, il n'est même pas là pour me sortir de cette merde. Je fouillai mes poches de pull à la recherche de mon téléphone, me rappelant que ma meilleure amie était toujours au bout du fil, mais, impossible de le trouver, j'avais dû le laisser à l'appartement où le perdre dans ma fuite.

J'étais morte de fatigue, je tremblais, j'avais froid, je n'avais plus la force de m'enfuir, je n'avais plus la force de me battre contre qui que ce soit. Je m'allongeai alors sur un banc, pensant rester sur mes gardes et fermer les yeux quelques instants, mais je m'endormis profondément.

À mon réveil, plus rien était pareil. Je n'étais plus sur le banc de ce parc où je m'étaisendormis la veille, j'étais dans un lieu qui ne m'étais absolumentpas familier. J'ouvris les yeux correctement et me rendis compte quej'étais dans une petite pièce avec un matelas posé à même le solet une table de nuit sur laquelle était posé un plateau avec unverre d'eau et un morceau de pain.

J'essayais de me souvenir ce qu'il avait pu se passer hier soir après que je me sois endormis,mais impossible. Je ne me rappelais de rien, j'avais juste un mal detête horrible et une bosse énorme derrière la tête. Beaucoup de questions traversèrent mon esprit où étais-je, qu'est ce que je faisais ici,pourquoi ces gens s'acharnaient sur moi ?

Je me mis à pleurer. J'avais suivi Maïronn en écoutant et en espérant qu'ils tiennentses promesses, j'avais quitté ma famille pour lui, parce qu'il medisait sans cesse que je serais en sécurité avec lui et voilà oùj'en étais, enfermer dans un endroit à je ne sais combien dekilomètres de ma maison, de mes amis, de ma famille, de mon petitconfort tout simplement.

J'étais perdu dans mes pensées quand j'entendis le bruit d'une serrure s'ouvrir. Je sèchaivite mes larmes et me levai du matelas immédiatement.
Un mec grand blond, aux yeux marron fit son entrée dans la pièce, il n'était pas seul

- Regarde, mec la belle aux bois dormant est réveillée

La seconde personne entra et je fus choqué quand je découvris qui se cachait derrière cet inconnu.

Éthan était là devant moi, rigolant avec cet homme qui, apparemment n'était pas innocentau fait que je me retrouvais enfermé ici. Il me regarda et s'approcha de moi.

- Alors ma belle, bien dormis ? Ça t'en bouche un coin de me voir ici hein ?

- Qu'est-ce que tu fais là ? Je réussis à articuler ces mots avec difficulté.

Il se mit alors à rire aux éclats

- Mais princesse, je vis ici, je fais partit de ce gang depuis maintenant trois ans. Je n'étais qu'un pion Roxane. Ma mission était d'obtenir ta confiance pour que tout le monde puisse s'approcher de toi. Et tu sais quoi ? Tu es la fille la plus naïve que j'ai vu, tu es tombé dans mon piège sans même que j'ai besoin de te forcer. J'ai juste eu besoins de me débarrasser de Maïronn pendant quelque temps pour que tu tombes dans mes bras. C'était un jeu d'enfant.

Je ne pouvais pas me retenir plus longtemps. Je m'approchai d'éthan et lui décolla une droite. Il se mit à saigner de la lèvre.

- Tu es vraiment qu'un connard éthan ! Et dire que je t'ai fait confiance ! Tu me dégoûtes !

Je lui crachai alors au visage, chose qui l'énerva encore plus que mon coup précédent. Il me sauta dessus en m'insultant et voulu me frapper. Son pote le souleva et hurla

- Il t'arrive quoi ?! Ce n'est pas ce que le boss nous a demandé, il nous l'a demandé en bon état physique alors tu ne la touche pas, c'est ce qu'elle cherche alors calme toi éthan !

Il s'essuya le sang qui coulait de sa lèvre et referma la porte après être sorti. Je me retrouvai encore seule dans cette pièce.

Je n'arrivais pas à y croire éthan était dans le coup. Dire que Maïronn m'avait prévenu et je ne l'ai pas cru, je l'ai embrassé et j'ai passé des soirées entières chez lui. Quand je suis parti, j'ai laissé ma meilleure amie chez ce taré. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de faire confiance à des gens que je connaissais à peine putain ?! Je me remis à pleurer et je me mis à repensé à la dernière phrase du mec qui était avec lui.

« Le boss nous l'a demandé en bon état physique »

Mais qui était leur boss ? Qu'est-ce qu'il me voulait cet enfoiré, qu'est ce que je lui avais fait putain ?

Je bus une gorgée du verre d'eau posé sur le plateau et m'allongeai sur le matelas sans pouvoir m'endormir.

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Coucou mes loulous voici le chapitre tant attendu le numéro 27 😁

désolé pour cette absence si longue mais je ne vais pas vous mentir j'avais l'impression que mon histoire ne vous plaisait plus, qu'elle ne plaisait plus tout court d'ailleurs puis j'ai reçu plein de messages adorable de votre part alors je m'y remet pour de bon sans plus rien lâcher en espérant pouvoir un jour le publier 😘😘

n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaire ou en mp plein de bisous à vous tous et bonne lecture

Toi&Moi...  [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant