Chapitre 7

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Ça va faire presque deux heures que nous roulons sur l'autoroute. Ma playlist est bientôt terminé et je commence à sérieusement m'ennuyer.

Entre mes parents qui m'harcèlent d'appels et Kellin et Vic qui ne cesse de se chamailler, je fatigue.

Je ferme les yeux, lorsque je sens un coup sur mon épaule.

MOI: Aïe! Arrête Justin!

Je me retourne vers le brun un léger sourire aux lèvres.

JUSTIN: Alors? On fait comment? On s'arrête à chaque ville comme la première fois pour gagner de l'argent?

Je grogne. Sur ce coup, je n'y avais pas pensé. Il faut vraiment que je demande à mon cerveau d'arrêter de partir en vacances.

MOI: Je ne sais pas. Tu as une idée?

Il hausse les épaules.

JUSTIN: On a qu'à chanter dans la rue jusqu'à avoir assez d'argent. Non?

J'hoche la tête. Ça pourrait être la solution.

Je regarde l'heure sur mon téléphone, ignorant mes notifications. Il est midi.

On devrai arriver à Los Angeles dans trente neuve heures d'après le GPS.

J'essaye de me lever, même si c'est assez compliqué avec ma jambe plâtré.

Une fois debout, je me tiens au siège. Je siffle pour attirer l'attention des autres, sous le regard curieux de Justin.

MOI: Votre attention s'il vous plaît! Nous arriverons à L.A dans trente-neuve heures. Une fois là-bas, nous chanterons dans la rue jusqu'à avoir assez d'argent. Vous êtes ok?

MARIE: Est-ce que nous avons le choix?

KELLIN: Je ne crois pas. On va s'arrêter pour manger. Donc celui qui n'est pas d'accord, je l'abandonne. Pigé?

VIC: C'est "so 2010" cette expression.

Nous explosons de rire suite à sa réplique et nous reinstallons convenablement.

Le bus se gare sur une air d'autoroute vide. Nous descendons tous à la hâte. Il faut dire que rester deux heures assis, ça donne des courbatures.

La petite boutique semble àp l'abandon. La peinture qui recouvre les murs s'effritent et certaines vitres sont cassés. Très accueillants...

Kellin et Vic se retournent vers nous avec un billet de vingt dollars.

VIC: Charlie et Marie, vous allez acheter des sandwichs, Justin et Angélique vous nous aidez à trouver un chemin plus rapide et...

KELLIN: Moi aussi je peux montrer que j'ai de l'autorité ?!

Il hoche la tête. On dirait un vieux couple ces deux là.

KELLIN: Donc, Nel et Adam, vous... ils font quoi eux?

MOI: Ils ont qu'à nous accompagner pour prendre les sandwichs.

C'était surtout une excuse pour que nous ne soyons pas que toutes les deux. Ce bâtiment ne me rassurait pas beaucoup. Pour ne pas dire pas du tout!

VIC: Ok. Bon au boulot tout le monde!

Il donne l'argent et nous pousse jusqu'à la supérette.

Je souffle un bon coup, avant d'ouvrir en grand la porte et de laisser passer Marie.

MOI: Les dames d'abord!

MARIE: Conasse.

Je lui fais mon plus grand sourire avant de rentrer à sa suite.

Ça puait le renfermer et je crois même avoir vu un rat passer. Dégoutant!

ADAM: Je vais aller voir si il y a des toilettes dans le coin. Il faut que j'aille faire pipi.

MOI: Tu sais, on n'est pas obligé de savoir ce que tu comptes faire.

ADAM: Ta gueule!

Il s'avance jusqu'au fond du magasin à la recherche des sanitaires. Je crois que la politesse n'est pas son fort.

Nous avançons toutes les trois à travers les allées, à la recherche de nourriture, si possible non périmé.

Un silence gênant c'est installé, après le départ d'Adam. Silence, que Marie s'est empressée de briser.

MARIE: Vous savez, il n'est pas méchant. Il a juste eu une vie difficile. Mais, une fois que l'on le connaît, c'est un gars vraiment gentil.

J'hoche la tête et montre à l'aide de mes béquilles des sandwichs au jambon présent sur le comptoir.

Nel les prends et les pose sur la caisse. Ma meilleure amie tappe sur la clochette à côté d'un vieil ordinateur, espérant faire venir un employé. Si il y en a un.

Au bout de cinq minutes, personne ne vient et Adam nous rejoins, avec un air plus que bougon. Enfin, plus que d'habitude.

NEL: Je crois qu'il n'y a personne.

ADAM: Bravo Sherlock!

Sa petite amie lui lance un regard noir.

Quan je pense qu'au début Adam avait l'air d'être quelqu'un de super sympa et maintenant, il nous traite comme des chiens. Super!

ADAM: Puisque personne n'est là, on va pourvoir faire ça.

Je n'ai même pas le temps de lui poser de question, qu'il prend les sandwichs et sort de la boutique en courant.

MARIE: Adam! Reviens! Tu sais que je ne supporte pas quand tu voles quelque chose!

Elle sort de la boutique pour se lancer à sa poursuite. Donc ce n'est pas la première fois? Intéressant...

NEL: Bon je crois que nous n'avons pas le choix.

Elle sort à son tour, me laissant seule dans le bâtiment, mon billet de vingt dollars à la main.

Je fais quoi? Je sors ou j'attends au cas où il y ait quelqu'un?

Oh et puis zut! Si il y avait quelqu'un il serait déjà venu vu le boucan que l'on a fait.

Je m'avance lentement jusqu'à la porte à cause de mes béquilles.

Je me mets en équilibre sur mon pied non plâtré et lâche l'une de mes béquilles pour pouvoir ouvrir la porte.

Ma main touche à peine la poignée que j'entends une détonation me faisant sursauter.

????: De quel droit osez vous me voler?

Pourquoi toujours moi?

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NDA: Hey! J'espère que ce chapitre vous aura plus😄
En ce moment je carbure, j'ai plein d'inspiration pour cette fiction.
À votre avis, comment va s'appeler le tome 3?
Quel personnage sera présent?
J'attends avec impatience vos commentaires😉😄
Bye!😘

Boom Clap L.H Tome 2 [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant