Childhood love w/sulivangwed

Chapitre 19

Sulivan: Je vous ai entendu parler avec Cédric, quand il est arrivé.

point de vue : Mila

J'avale ma salive, je m'en veux de ne pas l'avoir mieux défendu.

Mila: Et ?

Il glisse ses mains sur mes hanches puis les caresses avec ses pouces. Je viens coller mon front au siens en entourant son cou de mes bras.

Sulivan: J'ai eu peur que tu change d'avis.

Je recule mon visage et essaye de trouver ses yeux malgré l'obscurité, et je fini par les voir briller.

Mila: T'es con des fois.

Un sourire se dessine sur son visage pendant que ses douces lèvres atteignent mon front, je ferme les yeux.

Mila: Sulivan..
Sulivan: Mmh
Mila: Tu peux rester dormir ?

Il décolle brusquement ses lèvres puis plante son regard dans le miens.

Sulivan: J'allais justement te le demander.

Je souris, dépose un rapide baiser sur ses lèvres puis vais vers mon lit. Il me dépasse puis saute dessus, un rire m'échappe.

Mila: Tu va me péter une latte si tu refais ça.
Dis-je en m'installant sur le ventre.

Sulivan est du côté du mur, je le regarde enlever son jean difficilement, ce qui me fait sourire. Ma joue est écrasé contre mon oreiller, je suis tellement bien là, avec lui. Il jette son bas je ne sais où, je rigole et il vient s'installer comme moi. Nos mains sont sous nos oreiller, on se fixe sans raison, j'adore ça. Soudain il se redresse.

Sulivan: Il faut que je te remette de la crème.

Il se lève, je suis trop bien installée pour bouger. Sulivan reviens avec le pot en mains, où l'a t-il trouvé ? Peut importe. Il s'assoit en tailleur à côté de moi, nos regard se croisent, et le souvenir de ce qu'il s'est passé ce matin me reviens. Je frémis rien que d'y penser.

Sulivan: Tu ne compte pas bouger hein ?
Mila: Mmh, non.
Répondis-je le sourire aux lèvres.

Sulivan: Je, euhm, je peux ?
Demande t-il en désignant mon tee-shirt.

Je hoche la tête en fermant les yeux. J'arrive à sentir le bout de ses doigts remonter mon haut jusqu'à mes côtes, et quand ses mains gelées par la crème rencontrent ma taille, je sursaute. Il commence à me masser, comme ce matin, alors je me laisse tomber dans les bras de Morphée.

Je sens un courant d'air passer sur mon ventre, ce qui me fit ouvrir les yeux. Il fait encore plus sombre que tout à l'heure, d'ailleurs je ne sais même pas quelle heure il est. Au moment où je sens une présence au dessus de moi, Sulivan me vient à l'esprit. Je souris puis tend mon bras vers la gauche, mes doigts appuient sur le bouton pour allumer ma petite lampe.

Quand je pose mon regard vers le haut, mon sang se glace et mes muscles se pétrifient. Je tourne lentement mon visage vers le mur, où est Sulivan putain. Mon agresseur est là, au dessus de moi, empoignant fermement son cutter qu'il dirige vers mon estomac. Il porte toujours sa cagoule et son ensemble noir, et quand il remarque que je suis consciente, il recule. Je lutte pour me redresser et faire bouger mon bras, puis je lui arrache sa cagoule. Mon cœur s'arrête, mon cerveau ne répond plus et des larmes coulent le long de mes joues.. je peux pas y croire.

Mila: N-non..
Je respire comme un chien qui vient de courir, mes larmes ne s'arrêtent plus.

Mila: Pour.. pourquoi su... Sulivan.

Il lâche son « arme » , attrape mes mains puis les plaque violemment contre le lit. Je crois que je vais m'évanouir.

Sulivan: Ton corps est miens. J'en fais ce que je veux.