L'amour Est-il Plus Fort Que La Peur ?

Chapitre 18

PDV Gabriel

-Quel décision faut-il prendre ? quelqu'un peux m'expliquer ?

Isabelle me regarde tristement

-Alice a un problème aux reins, son père aurait pu la faire opérer quant elle était plus petite mais il a refusé, jusqu'à maintenant elle a réussi à vivre normalement mais on savait très bien que cela n'allait pas durer maintenant il y a 2 solution, soit il faudra qu'elle se fasse dialyser tous les jours soit elle peut tenter l'opération mais elle est à haut risque. Mais elle a toujours dit qu'il serait hors de question de rester brancher à un machine, alors il ne reste plus que l'opération.

elle se retourne vers le médecin

-Isabelle il faut faire vite qu'elle est votre décision ?

-on tente l'opération

je regarde sa mère ébahi, elle n'a pas l'aire trop stressé, elle est prête à risquer la vie de sa fille, c'en est impressionnant.

-combien de chance à -t-elle de se réveiller ?

-30%

-c'est tout !! et vous voulez comme même tenter, vous êtes complètement folle !!

-c'est son choix Gabriel, il faut le respecter, sinon elle ne le supportera pas

le médecin me regarde compatissant

-je vous promets que je vais faire de mon mieux

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cela fait 7h que j'attend dans cette putain de salle d'attente, on a aucune nouvelle, je marche de long en large, il m'est impossible de rester assis. Sa mère a bien essayé de me calmer mais cela a était un pur échec. Cette porte au bout de couloir m'insupporte, j'ai l'impression qu'elle me nargue .

Après de longue et interminable minutes, le médecin franchit enfin cette porte blanche, et quant je remarque le sourire qu'il arbore, un immense soulagement s'échappe.

-elle est en salle de réveil, l'opération c'est très bien déroulé mais je ne peux encore rien promettre tant qu'elle ne se sera pas réveille, il se peut qu'il y ai des complications

j'interviens avant même que sa mère puisse ouvrir sa bouche

-quoi comme complications ?

-cela est plutôt rares mais des hémorragies, des infections...

-je peux la voire

-qu'un seul de vous deux ne peux rester pour la nuit, l'autre devra revenir aux heures des visites

-d'accord je vais attendre là

je fais demi- tour et pars m'assoir sur une des nombreuse chaise de cette salle d'attente, mais à peine quelque minute sa mère me rejoins.

-tu devrais aller la voir, elle le prendrais mal si j'y aller mais s'il te plait prend soin d'elle

-merci, merci je ferais de mon mieux promis.

j'allais enfin pouvoir la revoir. Mais mon excitation retomba très vite quand je vis son petit corps sur ce lit, branchait à une machine, elle était pale. Je pris la chaise et la rapproché au maximum de son lit, je pris sa main dans la mienne, qu'elle était froide. j'ai passé je ne sait combien de temps à l'observer mais le sommeil me gagna, toujours sa main dans la mienne.

je me fis réveiller par une main qui me caressait doucement mes cheveux et une petite voix qui me disait de lui pardonner,  c'était sa voix, j'entrouvris les yeux et quand je vis qu'elle me regardait je me levais d'un bond.

-t'es réveillé ! t'es réveillé !

elle se mit à rire

-oui je suis réveillé, je t'avais dit que j'étais plus forte que tu le croyais

je la regardais, j'avais envi de me jeter sur ses lèvres mais je me souvins qu'elle avait dis que c'était qu'un moment de faiblesse et que cela ne représenter rien pour elle. Je restais debout à la regarder. elle baissa les yeux et souris tristement, elle a compris à quoi je pensais.

-je suis désolé Gabriel, je ne pensais pas ce que j'ai dit mais j'ai eu peur, je savais que l'opération n'allait plus tarder, j'allais de plus en plus mal et si je ne m'en serais pas sortie je voulais alléger ta peine.

Après c'est mots je me jeta sur ses lèvres si douce, et on était partis pour un baiser pleins de tendresse

-ce que tu as fait n'aurais servi à rien car de tout manière je suis en train de tombé amoureux