Chapitre 21

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A ses petits yeux noirs, il est mort.

-Dans la tête de Petra, quelques jours plus tard-

On traverse la cour assez rapidement avec Julie. On est en retard. Elle a galérer à trouver chez Olivier. On arrive devant la salle, ils viennent juste de s'installer. On rentre, il ne reste que deux places, une à côté de Ken, l'autre à côté d'un gars que je ne connais pas.

-Albokov, quel surprise. Encore en retard.

Je ne répond pas et le regarde.

-On perds pas les bonnes habitudes.
-Quel excuse cette fois?
-Mon chien a manger mon réveille?

Il rigole et m'invite à m'asseoir. Ce prof m'apprécie et sait de quoi je suis capable donc il ne retient pas mes 7 petites minutes de retard quotidiens. Ken me fait signe de m'asseoir à ses côtés mais je vais à côté de l'autre, laissant Julie prend la place prés de l'autre con. Je sors mes affaires y compris mon carnet. J'écoute un semblant de cours que nous prodigue le professeur de Français. L'imagination me pousse sur mon carnet. J'écrit jusqu'en perdre l'encre. Le stylo a bout de souffle et la cloche résonnant, je rassemble mes affaires. Le gars a mes côtés me sourit.

-Tu es passionnée dit donc.
-Et elle est en retard, intervient Ken.
-Toi dégage, franchement c'est pas le bon moment pour que tu viens me faire chier.
-Quoi ? Tu vas m'en foutre une ?
-Pas qu'une.

Je saisie mon sac et alors que j'allais lui balancer à la figure, le garçon m'emporte en dehors de la salle.

-Pourquoi t'as fait ça?
-Parce que tu allais te retrouver chez le directeur.

Il n'a pas tord.

-Merci.

Il me sourit à nouveau avant d'aller je ne sais où. Je vais pour ma part, dans mon cour d'espagnol. Julie m'y attend déjà. Le prof n'est pas encore arrivé, mais Ken fait son entré.

-Viens la pétasse, me hurle-t-il en me regardant.

Je saisie mon sac et m'approche de lui. Julie essaie de me retenir mais je lui balance mon sac dans la gueule. Il se le prend dans l'œil. Il place ses mains dans mon cou et sert. Je lui donne des coups dans les parties génitales suivis dans le ventre. Il me colle au mur et sert un peu plus fort mon cou. Je ne touche plus le sol. La prof intervient et nous sépare. Julie me prend contre elle pour me calmer et me retenir de le frapper plus.

-C'est bien des petites racailles de zep ça, dit la pétasse blanche à gauche.

Je lui lance un regard qui pourrait lui glacer le sang.

-Toi, je te jure que si tu la fermes pas, tu crèves, achèves Ken.

Je suis plutôt d'accord cette fois.

-Les racailles de ZEP vont te démonter petite pute, lâchai-je.

Elle ne répond pas, elle sait qu'on en ai capable.
Je tousse cinq minutes.

-Albokov, Samaras.

On se lève, et on va dans le bureau du sous directeur.

-On m'explique ce qu'il se passe?

Ken croise ses bras et me regarde.

-Me regarde pas sombre connard.
-Ferme la petite pute.
-Vas te faire voir fils de pute.

Il se lève d'un coup et je fais de même. Il me fait face. Comme s'il me faisait peur.

-Je jure de t'explosé ta petite gueule de roskove si tu reparles de ma mère petite pute.
-Tu feras rien sale fils de pute.

La cité de l'amour  [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant