La cité de l'amour [Tome 1]

Chapitre 20

Il est quatorze heure, je suis redescendu. Et autant dire que je ne me souviens de rien. Je regarde autour de moi je découvre Doum's allonger par terre, et je suis contre Ken, qui dort aussi.

-Enfin un cadavre réveiller, dit une voix grave derrière.

Je me lève doucement pour pas réveiller les autres. Ma redescente catastrophique d'hier me reviens en mémoire. J'ai forcé hier soir.

-Hakim?
- Oui?
-Desoler pour hier soir.
-Vas te doucher, te laver les chicots et on sort manger. On doit parler toi et moi.

Quelques trente minutes plus tard, nous voilà au McCafé. Pancakes, Nutella et Coca servit, il me fixe.

-Ça va mieux qu'hier ?
-Oui, j'ai juste un mal de crâne assez affreux. Mais c'est bien fait pour moi.
-Et niveau moral? Parce que tu ne m'as rien dit hier. Tu t'es fermée.
-Bah écoute... on commence par quoi?
-On parle de nos différents pour commencer ?
-Je suis désolée Hakim, je n'aurai jamais dû aller à cette soirée l'autre fois. Je ne pensais pas que tu m'en voudrais vraiment que j'aille à la soirée de ton ex. Surtout que son gars m'a fait du rentre dedans parce qu'il sait notre relation. J'aurai du écouter tes conseils. Tu avais raison.
-Certes. Mais j'ai poussé à te dire ce que tu avais à faire. Je sais que tu es grande et que tu vas aux fêtes que tu veux. Mais ça me rend fou que tu ailles à sa soirée juste pour me faire chier.
-Non Hakim, c'étais pas pour te faire chier. Ce que tu ne comprend pas c'est que je la connaissais avant que tu décide de faire un truc avec elle. Je me disais que je pouvais pas arrêter de lui parler et de la voir parce que tu es mon frere. Et finalement si parce qu'elle s'est servie de moi pour t'atteindre et revenir vers toi.
-C'est rien. J'ai bien compris que c'étais pas tes sms mais les siens vers minuit, une heure quand tu étais bien torchée.

Je ricane légèrement avant de lui sourire.

-Parlons ensuite de Ken.
-Pourquoi?
-Parce que tu l'aimes encore.
-Tu m'as fait venir pour ça ? Parce que c'est de très mauvais goût.
-Arrête de te braquer quand je parle de lui. Tu peux pas cacher que tu l'adores.
-Je l'adore entend qu'ami.
-Vous avez fait votre première fois ensemble. Il n'a d'yeux que pour toi. Il n'a jamais été aussi heureux que lorsque tu lui souris. Et tu ne peux pas cacher qu'il est hyper important pour toi.
-Hakim, continue et je me barre.

Il soupire fort en me regardant. J'ai compris le message idiot.

-Et avec Julie?
-Quoi avec Julie?
-Dés qu'elle sait que tu vas passer, elle s'empresse de se faire belle.
-La dernière fois, elle s'est barrer en courant de chez elle, insulter par son père. Je passait pas la. Elle marchait en nuisette beige à 3h du matin dans le quartier. Pas mal de mec la siffler et je l'ai fait monter. Je lui ai passé ma veste et on est partit chez moi. Tu sais qu'Idriss était chez sa copine, Solaine était chez toi et du coup, je l'ai ramené dans la chambre. J'ai pris soin d'elle, je l'ai calmée et comment te dire ? Ça a un peu déraper.
-Attend. Quoi?!
-Oui, comment te dire ?

Il réfléchis une minute.

-Elle m'a séduit de fou et on a craquer tout les deux.
-Vous avez couchés ?!!!

J'avoue avoir hurler et attirer l'attention de tout le monde, mais je suis outrée.

-Maïs Julie était à fond sur Mohamed !
-Non, elle voulait pas éveiller les soupçons. Il est au courant le rebeu. Il nous a griller lors d'une soirée.
-Ça fait combien de temps que ça dure ?
-Ça va faire un peu plus de deux mois.

Je le fixe. Mon dieu.

-Pourquoi l'autre sais et pas moi?
-Tu vas me faire une crise de jalousie ?
-Ouais. Mes deux meilleurs amis couchent ensemble et la pire des commère le sait et pas moi?
-T'es aussi une commère la roskov.

Je lui tire la langue et mange. On regarde par la vitre et la vue me glace le sang.

-C'est ça que tu appelles avoir d'yeux que pour moi?

Ken est avec une brunette de deuxième année du lycée.

-Je défends sa cause et il fait ça ? Souffle Le Brun.

Je pouffe discrètement de rire.

-Je vais aller le voir tiens.

Je saisi ma sacoche et sort. Je le rattrape.

-Kenny !

Il se décompose. La nana le regarde, comme attendant qu'il la présente.

-Tu fou quoi ici?
-Je suis venue manger un bout avec Hakim, et toi? Qui est cette jolie pouffe?
-Commence pas Petra.
-Reponds à mes questions au lieu de me recaler.
-Il à pas le temps, on est attendu.
-Toi je t'ai pas parler, Ken répond.
-Ça ne te regarde pas.

J'hausse les sourcils.

-Oh vraiment ?
-Oui, ça ne te regarde pas, s'interpose sa pute.

Je la pousse assez violemment. Elle en tombe par terre.

-Toi, ne recommence plus jamais.

Je regarde Ken.

-Toi, surtout ne revient plus toquer chez moi tard le soir en me disant que tu veux encore de moi. Je ne suis pas à ta disposition.
-Petra...
-Mais ferme ta gueule !!!! Hurlai-Je. Vraiment ferme la. Et oublie jamais ce que tu viens de faire.

Je tourne une droite à l'autre petasse qui s'approcher pour me frapper. Hakim me saisie par les hanches et me porte -avec une certaines facilitée.

-Lache moi!
-On se barre avant que les gardes ne nous amènent chez les flics.
-Je vais leurs réduire leurs gueule de cougnouff à néant !

Je dois pare être hystérique, mais je suis à bout de nerf. On se dirige vers le métro et je saute les tourniquets.
Un contrôleur m'à vue, Hakim me saisie et on court jusque dans le wagon sans se faire attraper. Les portes se ferment devant leurs nez. Je souris, fière de mon coup du siècle.

-Met ta capuche, m'ordonne Hakim. Ils vont nous attendre sur l'autre quai.
-T'en fais pas.

Hakim;

Je suis accroché aux lanières, Petra face à moi. Elle me tire contre elle lorsque l'on arrive sur le quai et me colle à elle.

-Laissez-toi faire, je sais que ça marche.

Elle m'embrasse d'un seul coup, je suis gêné. Le wagon redémarre et elle me lâche.

-Ils font pas gaffe à ceux qui s'embrassent. Et au moins on est à notre arrêt.
-Tu es déjantée.

Elle me sourit et on sort vite du wagon. On retrouve la surface en deux enjambées.

On est à Montmartre. On s'installe, comme à notre habitude. Je sais que Petra est blesser dans son ego mais aussi dans son coeur. Elle est très attaché à Ken. Et je sais aussi qu'elle va se venger. A ce moment précis, je n'aimerai pas être Ken. A ses petits yeux noirs, il est mort.

A suivre.

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