Chapitre 37

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Ken;

Je vois son corps illuminé par la lune et la lumière de son téléphone. Je ne sais pas depuis combien de temps elle attend mais elle semble être là depuis un moment. Je m'approche, je sais qu'elle m'a entendu. Je m'assois et prés d'elle. Je pose une main sur la sienne mais elle l'enlève.

-Qu'Est ce qu'il y a ?

Elle se lève et récupère sa veste.

-Tu vas ou?

Elle ne réponds pas et commence à grimper pour remonter. Je la suis mais la retient.

-Ramène moi sur Paris.
-Pourquoi?
-Je peux pas rester ici.
-Pourquoi?!

Elle me regarde, des larmes au bout des yeux.

-J'ai plus envie de rester prêt de toi en voyant ce que tu peux faire quand on me parle mal. Je n'imagine pas comment tu traiteras un autre lorsque l'on sera plus ensemble.
-Parce que pour toi ça s'arrêtera entre nous?
-On est comme ça Ken. Mohamed le dit si bien, on s'aime mal et on est con quand on est ensemble.
-Si tu veux en finir ce soir avec notre histoire et te taper tout Paname, j'ai des trucs à te dire !

Je sens ma rancoeur monter. Elle arque un sourcil, en attente de mes mots.

-Tu dis que je suis néfastes ? Mais ton « frère » mystérieux que personne connaît. On en parle ?
-Pardon?
-Comment ça se fait qu'en dix ans, tu n'ai jamais mentionné ton frère ?
-Tu as bien vue la relation que j'ai avec lui non?
-Ça change rien !
-Tu veux me reprocher des trucs bidons ?! Alors je vais te dire les miens. Pourquoi t'es le dernier des gars que j'ai vue en une semaine après mon réveil. Si tu m'aimes tant ?!
-J'ai organisé notre venu ici ! Tu vas pas reprocher de vouloir te faire des surprises ? Cacher l'existence de ta famille aux gars et moi est plus dur que à avaler que mon absence d'une semaine non ? Surtout que j'ai été là tous les jours lors de tes sept mois de coma.
-C'est ce que tous le monde me dit mais j'ai aucune preuve.

Ses mots m'entaille l'ego et le cœur comme une lame tranchante dans un seul geste brusque. Je sens mon sang bouillir.

-Tu prétends qu'on ne sait pas s'aimer, qu'on est trop con mais c'est toi la pauvre conne !
-Pardon?
-Ouais, t'as bien entendu ! Hurlai-Je. La seule conne c'est toi. Tu ne sais pas faire autrement que repousser ceux qui atteignent ton cœur ! Putain mais Petra réalise que les gars et moi on t'aime !
-Je suis pas faite pour ça Ken ! L'amour c'est pas mon truc !! Hurle-t-elle plus fort. On a pas grandit dans le même environnement. Je connais pas l'amour moi ! Comment je peux avoir confiance et aimer des gens qui peuvent me faire du mal ?! Je n'ai pas envie de souffrir !!
-Mais bordel de merde !! Petra aucun de nous n'est ton frère ni ton père ni ta mère !

Elle me fixe. Aucuns mots ne sortent.

-Tu es juste incapable d'aimer, finis-Je. T'as gagner, tu rentres à Paris.

Elle semble ne pas bouger mais je m'en fiche. Mon cœur est arracher et éclater. Je marche jusqu'à la maison, j'entends ses pas derrière. J'entre et monte directement. Un silence règne dans la bicoque. J'entends juste une porte claquer et un sentiment d'inquiétude. Elle est partit en pleine nuit, seule dans Nice ?! Mais elle est conne et inconsciente ! Je reprend mon casque, le sien et descend. Je démarre le moteur et la rattrape. Je roule à sa vitesse mais elle m'ignore, les écouteurs dans les oreilles. Je ne lui laisse plus le choix que de monter. Je l'amène dans le centre, je ne sais même pas où elle veux aller. Elle ne me touche pas, et puis il ne vaux mieux pas. Je m'arrête devant la gare et elle descend. Elle semble rester statique jusqu'à me rendre un truc. Je comprend rapidement que c'est le cadeau que je lui ai fait à Noël.

La cité de l'amour  [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant