En colloc avec le diable

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   Je travaille depuis plusieurs heures déjà, Linda ouvre le bar jusqu'à deux heures du matin. Il est 22h30 et je vois qu'elle commence à être fatiguée.

" Sycaria s'est endormie. M'apprend Linda.
- Vous devriez aller vous coucher. Ça se voit que vous êtes fatiguée. Dis-je gentiment.
- Ce n'est pas encore l'heure de fermer. Dit elle en baillant.
- Je m'occupe de tout. Dis-je avec un sourire.
- Dis moi Pandora, où est ce que tu dors? Elle demande soudainement.
- Je n'ai pas encore trouvé. Donc je vais dormir dans ma voiture cette nuit. Dis-je en servant une bière.
- Il y a des appartements à louer pas loin. Dit elle alors que je souris tristement.
- Je n'ai pas d'argent. Je verrais plus tard. Dis-je en tendant la bière au client. Allez. Au lit Linda. Je m'occupe du bar. J'ajoute en la poussant vers l'escalier. "

   Je continue de servir quand un homme vient vers moi.

" J'ai entendu que tu n'avais pas de toit. Tu peux venir chez moi ma mignonne. Dit il avec un sourire pervers.
- Laisse la tranquille Pascal. Dit un jeune installé au bar."

   Je me dirige vers lui et quand il relève la tête je reste bloquée sur ses yeux bleus. Je m'avance en reprenant mes esprits.

" Qu'est ce que je te sers? Je demande en me mettant face à lui.
- Sept bières. Dit il alors que je retourne vers la tireuse. "

   Je lui sers ses sept bières et file voir d'autres clients. Six personnes entrent dans le bar et rejoigne le jeune. D'un coup, une bagarre éclate. Un homme qui est en train de frapper une fille. Ça me fout en rogne. Je m'approche et je les sépare.

" Dégage avant que je te mette une raclé. Dis-je froidement.
- Tu comptes faire quoi? Il demande en faisant le malin."

   Autant pour moi, j'avais oublié que les mecs étaient des matchos. Il lève la main mais je l'attrape et lui brise le poignet alors il tombe à genou et hurle de douleur.

" Tu sors maintenant ou je fais pareil avec l'autre main? Je demande calmement alors qu'il sort."

   Je donne un sac de glace à la fille et retourne servir les clients qui me regardent légèrement choqués. Il est 1h30 et il ne reste que quelques clients. Les sept jeunes, le mec qui m'a dragué et deux ou trois autres clients. Je nettoie les verres et commence à nettoyer le comptoir quand Sycaria se met à pleurer.
   Je vais la chercher et reviens avec ma fille dans les bras. Les derniers clients me regardent surpris alors que les sept jeunes ne réagissent pas. Je continue ce que j'étais en train de faire, à une seule main du coup. Je nettoie rapidement le sol de ce côté du comptoir pour poser Sycaria. Je continue de nettoyer quand un mec rentre.

" Cifer. Enfin je te trouve. Ça fait un bail. Dit il en sortant une arme.
- Paulo. Range ton arme. Je ne suis pas armé. Répond le beau brun aux yeux bleus sans stress.
- Justement. Je ne suis pas assez bête pour te défier en combat. Dit il en chargeant son arme dans la direction du brun qui ne réagit pas.
- Allez faire ça dehors. Dis-je pour attirer leur attention.
- De quoi tu te mêles la poupée? Demande le mec armé.
- De ce qui se passe dans ce bar. Je réponds la voix pleine d'assurance.
- Ce ne sont pas tes histoires. Intervient un des amis du brun.
- Justement. Dégagez. Dis-je sérieusement."

   Ils sortent et j'encaisse les derniers clients.

" Monsieur, vous pourriez la surveiller deux minutes. Je demande à un petit vieux.
- Bien sur. Dit il avec un sourire."

   Je sors doucement et je vois que la situation n'est plus la même. Les sept gars sont tenus à genoux par deux gars chacun et le mec de toute à l'heure à une arme pointée sur le brun.
   Je fais le tour en toute discrétion. Et j'arrive derrière le chef. Je tape dans son genou, qui se plie sous l'impact, lui tord le bras, prends son arme et lui mets sur la tempe.

" Soit vous les lâchez, Soit je lui fais exploser la cervelle. Dis-je sérieusement. Les gars se regardent mais ne les lâchent pas. Si tu tiens à ta vie je te conseille de leur ordonner de les lâcher. J'ajoute à l'intention de celui que je tiens.
- Tu ne le feras pas. Dit il d'une voix chevrotante.
- Tu veux parier? Je demande en enlevant la sécurité.
- Lâchez les. Dit il en déglutissant.
- C'est très bien. Maintenant cassez vous d'ici tout de suite. Dis-je en le relâchant."