J'étais en train de la consoler, et la rassurer que tout ira bien se passer, quand soudain elle m'a poussé la main qui était par-dessus sa tête. Je n'ai jamais vu marraine dans un état pareil, elle était très furieuse.
- Marraine: Comment veux-tu que je me calme, pendant que ma fille est en salle d'opération?
- Moi (Peterson): Ça va aller marraine, calme toi, s'il te plaît!
- Marraine: J'avais l'esprit bien tranquille quand je suis sortie ce matin et maintenant, regarde-moi ici, à l'hôpital, et ma sœur va se marrier demain.
- Peterson: Ta sœur est importante pour toi, je sais, mais ta fille a besoin de ton soutien plus que ta sœur en ce moment.
- Marraine: Oui, si tu te mettais à la surveiller tout cela ne saurait arriver.
- Peterson: Oui mais je suis pas un "baby-sitter”!
- Marraine: Vraiment t'es pas un *baby-sitter*, pourquoi as-tu accepté donc de la surveiller? Tu n'étais pas forcé, tu pourrais ne pas accepter!!!
- Peterson: Je pouvais pas non plus rester éternellement devant son berceau à attendre qu'elle se réveille non!
- Marraine: Oui, puisque ta rencontre de foot était plus importante qu'elle.
- Peterson: Marraine, s'il faut que je te le rappelle, je le ferai. Lyn est ma p'tite sœur, et je la considère de plus comme ma p'tite fille, alors c'est mon amour, je l'aime fort et je ne permettrai à quique ce soit de la faire du mal. Ce qui est arrivé, c'était plus fort que moi, je ne pouvais rien faire d'autre que de l'épargner de l'incendie et de l'hémorragie et l'ammener à l'hôpital.
- Marraine: L'épargner? L'épargner? Si tu l'as épargnée, qu'est-ce qu'elle fait ici, en salle d'opération?
Je savais que c'était l'émotion qui la faisait parler ainsi... Je ne savais quoi dire de plus.... Et je pensai que c'était le fait qu'elle allait rater la ceremonie nuptiale de sa sœur qui venait aggraver la situation et la contrarier ainsi. Alors je la regardais paisiblement, la tête appuyée contre le mur, les yeux en larmes. Et je me suis approché d'elle, pensant que j'allais arranger les choses.
- Peterson: Marraine, si tu veux, je peux rester avec Lyn à l'hôpital demain, pendant que toi, tu pars retrouver ta sœur, elle aussi a besoin de toi pendant qu'elle se réjouisse.
Après avoir prononcé calmement cette phrase, elle me regarda d'un air dégoûtant. Elle me disait:
«Vaudrait mieux me laisser en paix après tout, veux-tu? Je veux être seule.»
Après cela, elle appela la sécurité pour me faire sortir de l'hôpital.
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DETOUR DU SEIN
Adventure•••DETOUR DU SEIN••• C'est l'histoire de deux cousines, filles de deux frères (Yves et Daniel Augustin). L'une vivait dans son pays natal avec ses parents et l'autre partait avec ses parents pour le Mexique dès 7 ans d'âge. Elles avaie...