Rêve d'une vie

Chapitre 6

De l'autre côte de la porte, il y avait une chambre avec un grand lit, une table ronde, un miroir et une table de chevet sur laquelle était posé un verre d'eau. Il y avait aussi une autre petite porte que celle par laquelle j'étais entré. J'ai essayé de l'ouvrir mais elle était fermée à clé. Donc je me suis assis sur le lit pour me reposer.

Je n'avait pas bu depuis longtemps, et ma bouche sèche me réclamait à boire. J'ai donc pris le verre d'eau et je n'ai pu m'empêcher de remarquer que c'était bizarre qu'il y ai juste un verre d'eau posé sur la table mais j'avais tellement soif que j'ai bu le verre entier. Le liquide avait en tout point le goût de l'eau et je n'ai pas eut de symptômes signalant une anomalie alors j'ai pu enfin me détendre.

J'allais m'endormir quand j'ai entendu le cliquetis d'une clé dans une serrure et une porte s'est ouverte. J'ai redressé la tête et j'ai vu Sara entrer par la petite porte.

Elle était vêtue d'une jolie robe bleu et elle marchait pieds nus sur le carrelage de la chambre. Elle est venue s'allonger sur le lit à côté de moi et elle m'a dit d'une voix envoûtante :

- Salut Victor, tu vas bien ? Tu sais que tu m'as manqué. Quand j'ai appris dans quelles conditions tu étais détenu j'ai supplié mon père pour que tu ais une bonne chambre.

- Pourquoi tout ça, les soldats, ton père ? Tu m'as mentis ?

- Oui, mais ne t'en fais pas, c'était pour une bonne cause. Maintenant, tais-toi et laisse moi faire.

Et elle m'a embrassé sur les lèvres. Je n'ai compris que trop tard que je m'étais fais piéger une seconde fois et que l'eau m'avais drogué car je ne pouvais plus bouger.

Elle a commencé par me déshabiller, j'ai compris ce qu'elle voulait faire et j'ai voulus me débattre mais mes muscles étaient trop engourdis et elle pouvait me manipuler selon sa volonté. J'étais victime d'une scène que je ne contrôlais pas mais que je voyais et comprenais parfaitement.

Elle a ôté un à un les boutons de ma chemise pour me l'enlever. Une fois torse nu, elle s'est penché sur moi et ses lèvres se sont délicatement déplacées le long de mon cou pour descendre sur mon torse puis mes abdos pour arriver à ma ceinture qu'elle a enlevé avec mon pantalon pour que je me retrouve tout nu. Elle m'a alors contemplé dans mon ensemble et je me suis sentis très mal à l'aise de ne pas pouvoir réagir dans une situation pareille. Elle m'a souri puis elle a simplement dit :

- Pas mal.

Elle s'est levé du lit, en prenant tout son temps dans chacun de ses mouvements car elle savait que nous ne serions pas dérangé et que nous avions le temps pour nous. Elle a doucement retiré sa robe, puis ses sous-vêtements jusqu'à ce que nous nous retrouvions nus tous les deux. Elle est venue me rejoindre dans le lit, m'a chevauché puis elle m'a susurré :

- Alors Victor, je ne t'attire pas ?

C'était vrai que Sara était une jeune fille magnifique avec de jolies courbe gracieuses et pleines de volupté. Ses longs cheveux blonds lui donnaient une aura resplendissante. Je ne savais pas si c'était dû à la drogue que j'avais ingéré ou si c'était seulement dû à Sara mais j'ai sentis le désir grandir en moi sans que je ne puisse rien faire et évidemment elle en a profité.

Malgré le fait que je n'avais contrôlé ni mon corps ni l'action, j'avais eus beaucoup de plaisir cette nuit-là avec une fille que j'avais cru aimer mais qui en réalité m'avait manipulé jusqu'au bout pour arrivé à ses desseins.

Ce moment très spécial que je passais avec Sara, en plus de tous les sentiments qui tourbillonnaient en moi sans pouvoir s'exprimer, commençaient au fur et à mesure de la nuit à embrouiller mon cerveau et j'ai finis par m'endormir à côté de celle qui aura été mon Aphrodite d'une nuit. Celle qui m'aura séduit pour en réalité me mener à ma perte.

J'ai dormis d'un sommeil profond, agité de rêves confus dans lesquels tous mes sentiments et mes sensations s'emmêlaient entre eux; la vengeance, la colère, l'amour, la douleur, l'attirance, l'incompréhension, le doute. Tout se mélangeait pour former des rêves à l'allure cauchemardesque.