ROYALEMENT STUPIDE.

CHAPITRE 2

Au repas aussi, on parlait de cela. Mon père et mon frère en avaient discutés pendant au moins une bonne demi heure, abordant leur point de vue, leur avis, etc. Bref, toutes ces choses qui ne m'intéressaient pas vraiment.

Mais mon père essayait tant bien que mal de me faire participer au debat. Il me demandait mon avis, si cela pouvait me plaire d'aller là-bas... mais je n'etais pas vraiment absorbée par le sujet.

A vrai dire, en y ayant repensé le soir, dans mon lit, je trouvais cette idée ridicule. Pourquoi précipiter la chose? La famille royale avait t-elle une obsession pour l'avenir du prince et son épouse?

Ils n'avaient surtout aucunes valeurs. Etait-ce donc ça, la définition de l'amour? Choisir une femme au hasard parmi un tas d'autre, lui faire des enfants et mourir pour que ceux-la suivent le même parcours? C'était insensé.

Je pense que quand on rencontre la femme ou l'homme de notre vie par hasard dans un bar, a une soirée ou autre, c'est comme si cela était lié au destin. Or la, tout avait été planifié, créer de sorte a la trouver, comme quand on trie nos pantalons dans l'armoire pour en trouver un en particulier.

De plus, la famille royale était censé savoir que toutes les belles filles qui se présenteraient au château, seraient uniquement là pour l'argent, ou pour le statut de reine, et non réellement pour apprendre a connaitre le prince et a l'apprécier a sa juste valeur. Enfin, tout ça pour dire que cette idée n'avait probablement rien de bon.

Quand a mon frère Ezio, il rêvait d'être a la place du prince et d'avoir des tonnes de filles a ses pieds. Mais bon, que voulez vous, c'est mon frère. Lui et l'autre coureur de jupons pourraient probablement bien s'entendre.

Et l'école, le lendemain, fut infernale. L'information avait été partagé a la vitesse de lumière et chacun était au courrant, et chacune rêvait de pouvoir se rendre au château.

Et je fus déçu de savoir que même mes amies assez cultivées et intelligentes voulaient postuler.
Les seules qui ne souhaitaient pas le faire parmi elles étaient Marie, parce qu'elle est lesbienne, logique, et Hiru, parce que c'est un vrai garçon manqué, et c'est pour cela qu'on se ressemble et s'entend si bien toutes les deux.

Mais sinon, Auria et Phoria avaient prévu d'aller se prendre en photo devant la cascade pour tenter d'être la plus belle possible. Ces deux la me faisait rire.

- Vous trois, je ne comprends pas pourquoi vous ne souhaitez pas participer. Enfin si, Marie, toi, je comprends. Dit Auria.

-Bah c'est de la merde, c'est tout. Les gens sont de plus en plus cons, cela m'inquiète. Vous m'inquiétez, les filles. Râla Hiru, comme a son habitude.

-Je partage son point de vue. répliquais-je

-Vous deux, vous m'exaspérez. souffla Phoria.

-Pareil pour nous. répondit Hiru.

Puis quand la cloche sonna, nous nous séparâmes l'une de l'autre pour rejoindre notre classe respectives, et une nouvelle journée ennuyante commença alors, aussi lente que les autres.

-Tu comptes convaincre Auria et Phoria de ne pas postuler? Me demanda Hiru.

-Pourquoi? Si c'est ce qu'elles veulent faire. Et puis de toutes façons, il y a tellement de filles en France que je doute qu'elles soient prises.