Alors voila. Même après négociations et négociations, il fallait se rendre a l'évidence, j'étais obligée d'y aller, et bizarrement, cela me faisait peur.
A vrai dire, après l'attentat, je n'avais jamais été seule. Ezio et papa avaient toujours veillés a être prêts de moi et a prendre soin de moi. Or, dans ce cas la, j'allais me retrouver toute seule pendant presque deux mois.
Alors d'accord, je n'allais finalement pas être si seule que cela, parce qu'il y aurait un tas de monde là-bas, mais Ezio ne serait pas là pour le réconforter quand je vais mal, pour me prendre dans ses affectueux bras. Papa ne serait plus la pour me changer les idées quand je repense a maman et Melux, et me cuisiner ses délicieuses crêpes.
Alors au final, c'est comme si je me retrouvais seule. Seule au milieu de centaines de jeunes filles, toutes plus belles que moi. Et heureusement.
Il fallait dire que mes quatre meilleures amies avaient eu du mal a digérer la nouvelle. Auria et Phoria étaient folles de joie et avaient hâtes que je leur envoie des photos ou des news du palais, elles qui n'avaient malheureusement pas été sélectionnées et Exia s'en fichait un peu, même si elle était triste a propos du fait qu'elle n'allait plus me voir pendant un bon bout de temps.
Quand a Hiru, j'avais appréhendée sa réaction. Elle l'avait un peu mal prit. Il est vrai que 24h avant, nous étions en train de nous moquer de celles qui se rendraient dans la demeure royale pour se présenter au prince, et me voila déjà entrain de me préparer mentalement a m'y rendre. Elle était vraiment triste. Nous deux, nous étions tellement proches que j'avais l'impression qu'en me séparant d'elle, je causais un grand vide en moi. Je lui confiais tout, elle me confiait tout. Elle essayait également de cacher sa colère derrière des sourires, un peu comme moi, mais je l'a connaissais beaucoup trop pour ne pas l'avoir remarquée.
Elle s'en remettrait surement. Enfin, il faudrait déjà que moi, je m'en remette. Je ne pouvais pas m'imaginer un instant quitter mon école, ma maison, mes amies et tout ce qui va avec pour aller séjourner dans un stupide château, surement aussi froid que l'eau de la cascade.
Enfin bref, cela faisait déjà deux semaines que l'on m'avait annoncée ce que mes prochains mois me réservaient. Et comme d'habitude, n'étant absolument pas organisée, ma valise n'était toujours pas prête, alors que j'étais censé partir dans moins d'une heure.
Puis mon père débarqua dans ma chambre l'air excitée.
-Que se passe t-il? Ricanais-je devant son air impatient.
Puis il sortit de derrière son dos une magnifique robe rouge bordeaux courte, qui devait sûrement m'être destiner.
Même si je n'étais pas vraiment du style a porter des robes et que je devais en avoir mis seulement une ou deux dans mes bagages, je fus quand même très très heureuse.
La robe était vraiment belle et le fait que mon père ait prit une part de son temps précieux pour me faire plaisir, et certainement se faire entre autre « pardonner » de m'envoyer a un endroit ou je ne souhaitais pas aller, - même si je lui avais pardonnée depuis bien longtemps - me faisait extrêmement plaisir.
Prendre mon père dans ma bras me fit énormément de bien, et me fit penser une fois de plus, qu'il allait vraiment me manquer, ainsi que mon grand frère.
Mais ce qui me terrifiait plus que tout le reste, c'était mes crises de paniques, qui m'arrivent subitement au moment de m'endormir, quand je ne broie que du noir, et qui sont maintenant devenues une habitude dans ma vie, et dont je n'arrive plus a me libérer. Et je dois avouer que depuis que mon père m'avait annoncé que je devais le quitter temporairement, elles arrivaient beaucoup plus fréquemment, et même deux ou trois fois en journée.
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ROYALEMENT STUPIDE.
عاطفيةFrance, 2060. Très peu de progrès depuis 2020. Une monarchie héréditaire a été mise en place depuis déjà 40 ans, et il est temps pour le jeune prince de se trouver une épouse, qui pourra l'accompagner, l'aider et surtout l'aimer, tout le long de son...