ROYALEMENT STUPIDE.

CHAPITRE 11

Nous étions tous à présents assis, l'entrée venait d'être débarrassée et nous attendions le plat principale, moi déjà régalée par le gout succulent et doux de la nourriture qu'on nous avait servi, au coté des fameuses Exia, Pia, Hymène ainsi que Ahuri et Youma.

Nous dinions dans une grande salle a manger que je n'avais encore jamais découverte. Les tons de la salle étaient d'un pourpre clair. Les tables vêtues de nappes légères et soyeuses étaient disposés en rectangle, un chef a l'intérieur du rectangle de tables devant son petit plan de travail a cuisiner la viande en feu sous nos yeux ébahis. Les tables étaient installés de sorte a ce que nous puissions toutes voir le couple royal ainsi que leur fils et quelques amis.

Et comme par hasard, je me retrouvais installé pile en face du prince, sur la grande table parallèle a la sienne, et il ne cessait de me jeter quelques regards noirs que j'ignorais complément, bien évidement. Le repas paraissait se faire dans la bonne humeur, sauf apparement pour une personne en particulier.

-Oh mon dieu, je crois que je prince m'a regardé !!! s'écria Hymène, les joues rougeâtres.

Tout le groupe se mit a rire, amusé par l'admiration que portait la jeune fille a ce garçon qui ne la méritait certainement pas.

-Il t'as rendue totalement barré, ma pauvre. soupira Youma, comme à son habitude.

Exia prit alors la parole:

-Moi, j'ai remarqué qu'il n'arrêtait pas de te lancer des petits regards, Homey. me taquina t-elle.

Toutes les têtes se tournèrent en même temps vers moi.

-Moi je sais pourquoiiii... ria Hymène.

-Ok j'ai rien suivie. poursuivie Pia.

Ahuri répliqua:

-Je voudrais pas casser l'ambiance, mais j'ai plutôt l'impression que ces regards dont vous parlez se rapproche plus de l'assassinat que de la tendresse. Homey, pourquoi dirait-on qu'il va bientôt commettre un meurtre?

Hymène et moi éclatèrent de rire en coeur, sans pouvoir nous arrêter. Je riais tellement que j'avais l'impression que l'air de mes poumons étaient bloqué a l'intérieur et que ma bouche ne le laissait pas repartir. Quelques visages se tournèrent vers nous, et plus particulièrement celui du prince, meurtrier. Quand nous nous arrêtâmes de rire, une petite larme perla sur ma joue.

Je devais l'avouer, mes actions avaient été totalement insensées, j'agissais comme une peste écervelée mais le pire dans tous ça, c'est que cela me faisait totalement marrer, et que ce petit rôle me plaisait bien. J'avais hâte de tout raconter aux filles restés à Paris, et plus particulièrement a Hiru, dont j'imaginais déjà la réaction a la fois surprise et désespéré. "Homey, Homey, Homey... Que vais-je bien pouvoir faire de toi?"

Je regardais Hymène dans les yeux et, brisant le silence des filles totalement perdus, posément, je dis:

-Bon, vas-y Hymène. Raconte-leur, je sais que tu en meurs d'envie.

Point de vue d'Eric:

Déjà que la voir manger tranquillement m'énervait, la voir rire aux éclats tandis que je m'ennuyais a mourir aux cotés de mes parents me mettait encore plus hors de moi, mais dés ma plus tendre enfance, j'avais appris a me contrôler, enfin, quand j'en avais envie.

Cette fille était complètement barré, et aucun mot ne pouvait la décrire mieux que celui-ci.

-Alors chérie. commença ma mère, aurais-tu repéré quelqu'un qui retenait tout particulièrement ton attention? continua t-elle d'un regard complice mais qui pourtant m'agaçait.