Chapitre 6 - Partie 1 : Family won't stop popping up out of nowhere

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Depuis trois jours déjà, l'équipe nouvellement constituée était à la recherche d'une créature aussi étrange que le groupe qu'ils formaient. Après avoir demandé à Cisco et Caitlin, restés dans leur labo d'effectuer tous les simulations et calculs possibles, de confirmer la théorie de Dean, ils savaient désormais qu'ils poursuivaient un Méta-Djin. Malheureusement, la créature avait l'intelligence suffisante pour penser à détruire les vidéos de surveillance. Lorsque Cassie avait retrouvé Sam, tout avait été effacé.

Ayant une autre chasse ou traque en cours, puisqu'ils n'arrivaient pas à se décider sur le terme, ils n'avaient pas chômé durant trois jours. La plupart d'entre eux, ne résidant pas à Star City, avait dormi dans une chambre d'hôtel ou chez un membre de l'équipe. Iris avait distribué des photos du méta-humain en sachant qu'elles ne seraient pas d'une très grande utilité puisqu'il était invisible. Cependant, ils présageaient que l'homme invisible devait de temps en temps refaire son apparition. L'homme que Cisco avait déjà renommé Seeing Through, était un homme assez beau mais dont le physique pouvait cependant être qualifié de passe-partout, surtout lorsqu'il était habillé de vieux jeans et d'une casquette. Cela signifiait que même visible, il était presque impossible à trouver. Charlie et Felicity unirent leurs talents pour lancer une reconnaissance faciale des plus poussées, tout en analysant les vidéos de surveillance pour voir si un homme ne s'évaporait pas dans les airs d'une image à l'autre. Les deux avaient des postes de travail distincts, puisque l'énorme repère disposait de plusieurs ordinateurs. Elles se levaient cependant fréquemment pour épier le travail de l'autre. Elles étaient partagées entre l'admiration qu'elle avait l'une pour l'autre et la jalousie de voir une personne aussi douée qu'elles. Thea restait sur la plate-forme du milieu à observer les deux génies.

- Qui eut cru qu'il en existait plusieurs comme celle-là, plaisanta Thea en désignant Felicity.

- Qu'est-ce que tu veux dire par "comme celle-là" ? demanda Charlie.

- Elle veut dire mon intelligence, j'espère, répondit à sa place la blonde.

- Oui, à peu près ça, confirma Thea avant de commencer à rire.

Dean remarqua que Felicity tapait plus lentement que les jours passés. Cela faisait plusieurs fois qu'il la voyait s'arrêter de taper son clavier de façon frénétique pour se toucher l'épaule en grimaçant. Pour confirmer sa théorie, il s'approcha d'elle et toucha délicatement l'épaule qu'elle cachait sous un gilet anormalement épais qui était simplement posé sur elle au lieu d'être enfilé. Elle grimaça à nouveau et se détacha du contact de Dean. Devinant qu'elle ne voudrait pas que les autres entendent, il lui murmura ;

- Felicity, tu veux bien me rejoindre en haut une minute.

- Je suis occupée, rétorqua-t-elle. On parlera plus tard.

Il chuchota encore plus bas ;

- Si tu ne veux pas que je dise à tous tes amis que tu es blessée, suis-moi.

- Je monte un instant parler avec Dean, déclara-t-elle à voix haute pour que tout le monde l'entende.

Puis elle lança un regard énervé à l'encontre de Dean qui fut presque amusé par sa mine boudeuse. Ils prirent l'ascenseur et arrivèrent dans l'espace le plus normal. Le chasseur retira doucement le gilet de la blonde et découvrit une épaule bleutée et hors de son axe.

- Felicity, qui t'a fait ça ? s'inquiéta le faux agent.

- Un des types qu'Oliver avait l'habitude de fréquenter, répondit la blonde. Durant sa mauvaise période...

- Par mauvaise période, tu veux dire avant qu'il erre les rues en collant vert ?

- Avant tout ça, avant l'île, il était un habitué des tabloïds. La presse à scandales était dingue des dérapages du fils Queen. Il traînait avec un paquet de gars atroces, mais il a changé. Hier un type étrange est venu vers moi, juste devant l'endroit où j'habite avec Oliver, précisa la blonde ne se sentant plus en sécurité. C'est un dealer et il me réclame de l'argent. Il prétend qu'Oliver lui devait une grosse somme, que ça date de cette mauvaise période qu'il a eue mais je n'ai jamais entendu parler de cet homme, expliqua la petite amie de l'archer. J'ai refusé, je l'ai traité de menteur, et il n'a pas apprécié.

Allow myself to dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant