Chapitre 3 - Welcome to my bloody hell, stranger

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Le sang de Dean avait sali le canapé du docteur Cain. Le pauvre sofa lavande en polyester avait une tâche à son centre, et une multitude de petites gouttes tout autour. Presque une heure s'était écoulée avant que la brune ne rentre chez elle. Pourtant, Dean s'était accroché, n'avait pas perdu conscience, du moins pas entièrement. Son frère avait attrapé un torchon dans la cuisine de la jeune femme pour le poser sur la plaie en espérant qu'elle revienne vite. Voyant que sa porte avait été forcée, et qu'on était rentré par effraction chez elle, la doctoresse eu le réflexe d'attraper son téléphone au cas où sa vie serait en danger. Elle entra avec prudence, et se prépara à composer le 911.


- Vous devez aider mon frère, lui demanda Sam.

- Comment êtes-vous rentrés chez moi ? cria-t-elle. J'ai une arme dans mon tiroir de cuisine et je vous jure que je n'hésiterais pas à m'en servir.

- Vous pourrez me tirer dessus autant de fois que vous voulez docteur, mais sauvez Dean d'abord.


Elle ne répondit rien, mais avança rapidement vers le blessé pour voir l'étendu de sa blessure. Elle posa ses mains sur le tee-shirt de Dean pour le déchirer. Ne dépassait de la chair qu'un court morceau de la tige après que Sam l'ai cassé en tentant de le retirer lui-même.


- Je ne vais pas vous demander ce qui est arrivé. Je connais déjà la réponse, affirma-t-elle. Ce que j'aimerais savoir, c'est pourquoi vous vous-êtes battus avec Flash, l'archer en rouge et ces deux filles en noir ? Ce sont des héros, déclara la brune. Il s'en prenne aux vilains, dit-elle en essayant de localiser où la flèche de Dean était enfoncé. Je voudrais savoir si...

- Si en plus d'être des connards avec des mauvaises pickup line, on fait aussi partie des méchants ? fini à sa place le blessé en tentant de garder ses yeux verts ouverts. Vous n'allez pas nous croire quoi qu'on vous dise.

- Agent Costner, dit-elle pour s'adresser à Sam avant de se rendre compte qu'il avait sûrement menti sur son nom. Je vais avoir besoin de mon matériel si je veux soigner votre frère.

- Sam, lui souffla Dean.

- On a ce qu'il faut dans le coffre, répondit-il ne partant en courant jusqu'à la voiture.

- C'est de ma faute si mon frère a forcé votre porte. Je suis désolé, s'excusa Dean lorsque Sam quitta la pièce. Mais je vous promets que si je ne meurs pas, je vous offre un canapé moins laids que celui-ci, plaisanta-t-il.

- Tout est une question de plaisanterie pour vous, Dean ?

- Presque tout, Cassandra...

- Mes amis m'appellent Cassie.

- Vous ne me lancez même pas une pique cinglante pour me dire que je n'appartiendrai jamais à cette catégorie. Je suis déçu.

- Hier encore, je n'aurais jamais pensé rencontrer le Flash, et ces autres filles masquées. Je suppose qu'il ne faut jamais dire jamais. Mais comment connaissez-vous mon nom ? interrogea-t-elle.

- J'ai trouvé ça en tombant sur vous, au sens propre, répondit-il en sortant le badge de sa poche mais il le lâcha aussitôt, n'arrivant pas à tenir le petit objet plus longtemps.


Sam revînt avec une sacoche en cuir, servant de trousse de secours. Il l'ouvrit et montra à Cassie tout ce qu'ils avaient à leur disposition.


- Vous allez m'aider Sam, déclara-t-elle.

- D'accord, acquiesça-t-il.

Allow myself to dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant