Une semaine passa sans encombre. Rémi s'intégra plus ou moins bien dans ce groupe. Il agaçait à poser un nombre incalculable de questions. Néanmoins, il retourna voir Gisèle au bout d’une semaine et non deux comme prévu initialement.
Rémi frappa à la porte et entra.
« Je veux partir, lança-t-il. Je veux sortir d'ici.
-Dommage, répondit Gisèle, je pensais que tu resterais. Tant pis.
-Je ne veux pas rester ici à ne rien faire. Je veux sortir et être utile. Vous m'avez sauvé, soigné, ouvert les yeux. Je vous suis redevable et je ne peux pas payer ma dette ici.
-Tu n'es pas obligé…
-Vous avez utilisé votre dernière dose de médoc pour mes os que je m'étais pété. Pourquoi ? J'étais personne pour vous. Vous m'avez nourris pendant déjà une semaine…et puis j'ai fait un tour dans le garde mangé. On ne tiendra pas longtemps avec ça.
-On ?
-Vous m'avez très bien compris.
-Très bien. Va voir Blaise, il te donnera une arme. Au cas où. Bonne chance. »
Rémi fit le tour des lieux mais ne trouva pas Blaise. Il était nul par. Rémi finit par demander si quelqu'un l'avait vu. Une seule personne avança l'avoir vu rentrer dans la pièce 943. Rémi s'y rendit donc, agacé par la perte de temps. Il toqua à la porte. Pas de réponse. Il frappa plus fort. Pas de réponse. Il essaya d'ouvrir la porte. Fermé.
Rémi regarda autour de lui. Il n'y avait personne. Personne ne pouvait donc lui dire si il avait vu quelqu'un rentrer dans cette pièce. Mais pourquoi elle était fermé ? Il recula un peu et donna un coup de talon dans la cliche. Il avait du le faire bon nombre de fois quand il jouait à l'Index.
La porte s'ouvrit et offrit son contenue à qui voulait le voir. Blaise était bel et bien ici. Maintenant, ce qu'il fallait savoir c'est pourquoi s'est-il suicidé ? Dans cette pièce, au sol, on pouvait admirer le corps ensanglanté de Blaise avec une magnifique entaille au cou. Quel beau sourire.
Quelque chose clochait. Il y avait du bazar ici. Des traces de luttes ? Peut-être bien. Tiens le couteau n'est pas dans sa main. Pourquoi ? Si il s'était tué, le couteau serait dans sa main, ou du moins plus proche du corps que ça. Oh ! Des bruits de pas. Ils sont lents. Quelqu'un approche et essaie d’être discret. Rémi se retourna pour accueillir le nouvel arrivant.C'était Gauthier, la femme de Blaise. Elle fut surprise que Rémi n'ai pas le dos tourné. Elle joua la surprise devant le corps sans vie de Blaise. Rémi ne bougeait pas. Elle mit les mains dans les poches et attaqua Rémi avec une petite lame. Rémi lui saisit le poignet si fort qu'elle lâcha son arme. L'expression sur le visage de Rémi devint sévère. Il l'emmena à la place, où la majorité des gens passaient leurs journées. Elle avoua son crime avant que Rémi ait le temps de dire quoi que ce soit.
Rémi eu donc affaire à quelqu'un d'autre avant de sortir, Blandine. Elle était la seconde de Blaise.
« Tiens, commença-t-elle, cette arme a 12 coups. Pas besoin de t'expliquer comment ça fonctionne. »
On sentait un reproche dans la voix de Blandine. Rémi la dévisagea un instant avant de répliquer :
« C'est plutôt à moi de vous apprendre. Bon où est l'argent.
-T'es drôle toi. On utilise pas d'argent nous. On se sert et on se fait pas choper.
-Mais c'est du vole.
-Attends, tu portes un masque quand même ?
-Pourquoi faire. »
Blandine soupira et prit quelque chose dans sa poche.
« Tiens. Mets ça n'importe où sur ton visage. Les caméras ne te reconnaîtront pas. Allez barre toi et nous trahis pas. »
Rémi quitta Blandine pendant qu'elle disait cette dernière phrase. En parcourant le couloir menant à la sortie, il repensa à ce que Gauthier avait dit pour justifier son geste contre Blaise. Ridicule, et de toute façon, il s'en fichait. Il avait un choix à prendre maintenant. Il mit la petit bille sur son visage et poussa la porte.Il se sentait oppressé, épié, surveillé. Il rabattit sa capuche sur ses yeux et commença à avancer. Il regardait partout autour de lui. Au bout d'un moment, les gens commencèrent à le regarder. Il ne se fondait plus dans la masse. Il marchait. Il ne savait plus où il était. Dans quelle ville, dans quelle rue. Il connaissait la ville par cœur avant. Qu'est-ce qui avait changé ? La ville ou lui ?
Il finit par se trouver devant une grande surface. Il regarda l'enseigne. Il ne supportait pas d'être dans un tel état. Il avait envie de boire. Et de mourir. Oui, c'était facile ça. Mourir. Il y a tellement de façon de trouver la mort. Dormir pour l'éternité et ne plus jamais se soucier des problèmes de se monde.
Il avança sa main vers la petite bille qui le rendait invisible, ou presque. Une main vint le retenir. Rémi regarda qui était là.
« Ne fais pas ça, lança Blandine. Regarde autour de toi. Vraiment. Les agents là bas, tu les vois ? Il semblerait qu'ils te connaissent. Tu les connais ?
-Oui. Je crois…je crois que ce sont d'ancien coéquipier.
-Ils n'ont pas l'ordre d'intervenir parce qu'aux yeux des caméras, tu n'es personne. Si tu restes trop longtemps ici, les caméras vont commencer à s'inquiéter. Maintenant, si tu veux vraiment mourir enlevé ton masque. Va s'y. »
Blandine le lâcha. Rémi resta immobile un instant. Il sentait son arme à sa ceinture. Ça le démangeait. Il enleva son masque, mais le garda dans sa main. Un bip se fit entendre et les agents du poing coururent vers Rémi et Blandine. Rémi sorti sont arme et commença à tirer vers ses anciens coéquipiers. 2 balles de moins.
9 autres agents arrivèrent de rues différentes. Il tira jusqu'à ce que tous sois à terre. Les agents n’ont pas eu le temps de sortir leur armes qu'ils furent touché. Il restait 1 balle dans l'arme de Rémi qu'il confia à Blandine. Il remit son masque et marcha vers le magasin. Il ressortit un quart d'heure plus tard avec 3 sacs de courses. Il retourna, avec Blandine, dans la planque du groupe à l'ancien métro parisien sans se faire repérer.
Rémi divisa l'opinion du groupe. Certain condamnaient ce qu'il avait fait même si il avait ramené beaucoup de provision et certain condamnaient ceux qui le condamnaient. Gisèle ne s'exprima pas sur le sujet. Néanmoins, Rémi ne laissa personne indifférent.Il fut tout de même autorisé à retourner à la surface pour réapprovisionner le groupe. Il ne refit néanmoins plus un tel massacre avant d'aller ‘’faire les courses''. Plus le temps passait, plus les gens l'appréciaient, oubliant quelque fois son massacre du premier jour. Il était le meilleur dans cet exercices. Personnes ne réussissait à ramener autant de chose. Il renfloua le garde mangé mais aussi la pharmacie.
Rémi ne tirait plus sur les agents en patrouilles mais l'envie était toujours là. Il n'arrivait pas à oublier cette vidéo montrant les corps des membres d'un groupe de rebelles au sol après l'extermination ordonné par Jacob Frye. Il y pensait tout les jours, tout le temps. Ces images l'obsédaient et cela était pire dehors, quand il voyait un agent du point.
Il aimait soutenir ce groupe qui l'avait accueilli mais quelque chose lui manquait. Il voulait aller voir les catacombes et y rester. Longtemps, pour méditer se reposer. Il alla donc voir Gisèle dans l'optique d’avoir l'autorisation de sortir mais cette fois pas pour aller ‘’faire les courses''. Gisèle lui accorda cette faveur.
Rémi y alla donc, sans savoir que cela allait le détruire. Il lui fallu du temps avant de trouver l'entrée. Il aurait du demander quelques renseignements avant d'y aller mais bon, il trouva quand même. Il trouva un coin et s'y assied.
Les corps avaient été enlevé. Heureusement, même si Rémi aurait voulu qu'ils y soient encore. Rémi resta tellement longtemps qu'un bip raisonna mais il ne l'entendit pas, perdu dans ses pensées. Quelqu'un arrivait pour lui. Les caméras des catacombes en avaient eu marre de voir cette inconnu et avaient réagi. Quand Rémi s'en rendit compte, il fut trop tard. Il se retrouva rapidement un sac sur la tête, pieds et mains liés, et bâillonné dans un véhicule roulant vers il ne savait où. Il essaya bien de se défaire de ses liens sans résultats.
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Rémi Rebel
Science Fiction« Arrêtez de me regarder comme ça jeune homme, commença le directeur. -Sinon vous allez me casser une dent comme l'autre gars ? -Si tu continues à me parler ainsi oui, je te casserais tes dents. » Rémi se tu, il continua de regarder les cheveux du...