Epilogue.

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Il savait qui l'avait tué. C'est moi ! Le garde que Frye avait fait sortir entendit le coups de feu, il rentra et tira. Je sais que je ne devrais pas parler de moi en employant la 3 personne du singulier mais je ne me reconnais plus dans ce garde. Enfin, en rentrant, après l'avoir tué, je vis qu'il avait appliqué une balle dans la tête de Robert.

Je me suis intéressé à l'histoire de Monsieur Rebel car après cette catastrophe, on m'a demandé un rapport. J'ai fait quelque recherche sur M. Rebel et j'ai embrassé son combat. Je me suis attiré les foudres du nouveau Frye, je suis devenu un hors-la-loi mondiale mais j'ai continué mon travail.

Mon travail. J'ai mis quarante ans pour tout savoir. Quarante ans pour écrire ce livre. Écrire quelque chose qui est censé être publié, distribué, lu. Mais je doute que quelqu'un lise ceci un jour. Mais si je me trompe, si vous êtes en train de finir mon livre, n'oubliez pas.

''Souviens-toi, souviens-toi du 5 novembre 1605, de la conspiration des poudres de Guy Fawkes et de Jacques Ier. Souviens t 'en car à l'oublier, jamais je ne pourrai me résoudre.

Mais que savons-nous de lui ? Je sais qu'il s'appelait Guy Fawkes et qu'en 1605, il essaya de faire sauter la Chambre du Parlement. Mais qui était-il vraiment ? Quel genre d'homme était-ce ?

Nous devons nous souvenir des idéaux et non de l'homme, car l'homme peut échouer. Il peut être prit, il peut être tué et oublié, mais 400 ans plus tard, ses convictions peuvent encore changer le monde.

J'ai été témoin de la puissance des idées. J'ai vu des hommes tuer en leur nom, et mourir en les défendant. Mais vous ne pouvez embrasser une idée, vous ne pouvez la toucher, ni l'éteindre. Les idées ne saignent pas et ne ressentent rien, ni la douleur, ni l'amour.

Aujourd'hui ce n'est pas une idée que je pleure, c'est un homme. Un homme qui me rappelle le 5 novembre 1605. Un homme que je n'oublierai jamais.''

Il n'y a pas ici lieu à ce souvenir de Guy Fawkes et de sa tentative ni des actes de Rémi. Derrière la chair et les os, il y a quelque chose qui ne meurt pas. Il y a les idées. Oubliez l'homme qui a respiré l'air que nous respirons en ce moment si vous voulez, mais gardez les idées. Elles peuvent animer les Hommes et déplacer des montagnes.

Moi j'ai décidé de me souvenir de l'homme et des idées qu'il a porté jusqu'à la mort en essayant de nous ouvrir les yeux. Et vous ?

Rémi RebelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant