La route fut longue et le corps de Rémi était engourdi. On le traina sur une longue distance, monta un certain nombre d'escaliers avant d’en descendre. Enfin, il entra dans une pièce. On lui enleva le sac et coupa ses liens. Il y avait 3 hommes dont deux qui l'avaient amené ici. L'autre l'attendait, le sourire au lèvre.
« Sortez, lança l'homme au sourire. »
Ses deux subalternes obtempérèrent et attendirent devant la porte. Ils savaient très bien ce qui allait arriver à Rémi. Ils entendirent une lutte, il ne se laisse pas faire mais il n'avait aucune chance face à cette armoire à glace. Il venait de tomber, il hurla un moment jusqu'à ce que le silence s'installe. L'armoire à glace rappela ceux qui gardaient la porte.
L'homme souriait toujours, il remonta sa braguette. Rémi restait allongé au sol, le pantalon en bas des chevilles, le regard vide. Les deux gardes lui rencontrèrent son pantalon et l'installèrent sur une chaise. Ils lui attachèrent les pieds à ceux de la chaise et ses mains aux accoudoirs. Ils allèrent ensuite chercher le matériel de l'homme au sourire. Pendant qu'ils étaient seuls, ce dernier engagea la conversation :
« Je m'appelle Odilon. Mes deux chiens de garde c'est Lucie et Grégoire. Et toi ? Tu ne parles pas ? On va bien s'amuser. On a pas trouvé ton masque donc on peux pas savoir qui tu es. Ce qu'on sait c'est que tu fais parti d'un groupe de traître. On jouera tous les deux jusqu'à ce que tu me dises où vous vous cachez. »
Lucie et Grégoire frappèrent à la porte. Odilon les invita à entrer. Je ne vous fait pas le descriptif détaillé de ce qu'ils ont apporté, on y viendra bientôt. Ils ressortirent. Leur mission maintenant était de surveiller les mouvements de la base de donnée. Si les caméras réussissaient à identifier Rémi et si ce dernier dévoilait l'emplacement de sa communauté, il faudrait être prêt à communiquer l'information.
« Ok, lança Odilon dos tourné. Je vais t'expliquer les règles. Tu cries si tu veux, je joue. Si tu comptes en partant de 0 en ajoutant 37 à chaque fois, je promets de pas te faire trop mal. Alors, on commence ? 0+37 ?
- 37, répondit Rémi.
- Ok. 37+37 ?
- 72. »Odilon sourit et dit : « Faux. ». Il prit un petit clou et un marteau. Il dit qu'il commençait soft. Le clou prit place dans la main droite de Rémi. Odilon reposa sa question. Rémi se trompa encore. Un autre clou, pour l'autre main. Rémi finit par dire 74, mais les maths n'étaient pas son point fort. Il se trompa encore et encore. Il finit par trouver 111, puis 148, puis 185, puis 222. Il arriva à ce dernier chiffre avec une trentaine de clous sur les mains et sur les bras.
Il était au bord de tomber dans les pommes quand Odilon fit une pause dans son petit jeu sadique :
« Quel est ton prénom ? Toujours rien hein ? Tant pis, on continue. Tu sais ce qui est drôle ?, dit-il en prenant une seringue. Avec notre belle médecine qui soigne tout, on peut faire mieux que tout. Aujourd'hui, on a oublié le mot ‘’cicatrice''. Il fut un temps où quand une blessure était trop grave, elle laissait une trace très laide sur la peau car cette blessure ne guérissait pas totalement. Aujourd'hui, plus personne n'en a grâce à ce qu'il y a dans cette seringue. Or, si tu guéri avec ce qui t'as blessé, même aujourd'hui, tu en gardes une cicatrice. »
Odilon se jeta en avant et planta la seringue dans l'œil de Rémi. Le produit injecté, les clous tombèrent après avoir être expulsé du corps de Rémi mais, comme l'avait dit le tortionnaire, les blessures ne guérirent pas entièrement et laissèrent une cicatrice. Le médicament calma la douleur que les clous avaient fait subir à Rémi mais l'injection le fit souffrir en dessous de l'œil, la où la piqûre fut faite.
« 222+54 ?
- Quoi ?, l'interpella Rémi. Tu avais dit qu'il faudrait ajouter 37.
- Mais tu parles, s'exclama Odilon se levant se sa chaise en signe de joie. Tu vas me dire ton prénom maintenant ? Zut, tu as reperdu la parole. Heureusement que tu sais encore compter.
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Rémi Rebel
Science Fiction« Arrêtez de me regarder comme ça jeune homme, commença le directeur. -Sinon vous allez me casser une dent comme l'autre gars ? -Si tu continues à me parler ainsi oui, je te casserais tes dents. » Rémi se tu, il continua de regarder les cheveux du...