Tout le monde était à couvert quand on entendit un homme approcher. Rémi leur fit signe de ne pas bouger. On entendait très bien le garde approcher car il courrait avec un large trousseau de clés à la ceinture. Quand il passa devant le rocher où tout le groupe de Rémi se collait, il ne les vit pas. Il avait remarqué le dispositif et voulait l'examiner. Rémi tira. Le garde s'effondra sur le sable, se vidant de son sang par la gorge. Rémi couru vers le corps pour lui arracher les clés, ça peut toujours être utile.
Après quelques minutes, le groupe bougea. Aucun autre garde ne fut envoyé. Bizarre. Soit, ils coururent vers la porte d'entrée. Les canons les mit en joue et tirèrent. Rémi se tourna et aperçu tous ses camarades au sol, en train de mourir. Ils émirent un dernier râle avant d'expirer. Rémi était maintenant seul.
Il regarda les clefs et vit un petit badge avec le logo de l'Atlantide. Il le décrocha du trousseau et laissa les clefs devant la porte. Il alla et vérifier une théorie et récupérer les armes des morts. Il ne pouvait pas tout prendre donc il ne prit rien de plus. Il ne fit que les jeter à la mer. Au moment de se débarrasser des armes, il vit les premiers rayons du soleil. Il eu une pensée pour Gisèle qui devait être mort à l'heure qu'il est. Il sentit une pointe de regret naître en lui. Ils auraient eu plus de chance dans la cachette si ils avaient été plus nombreux là-bas. Il avait emmené des gens pour ne pas agir seul mais finalement, il l'était.
Il se retourna et faillit tombé en arrière. Il avait oublié que l'Ombre était encore là. Après tout, pourquoi serait-elle partit ? Elle restera avec lui jusqu'au bout. Il se souvint qu'un jour, il avait lu un article à propos des gens qui voient, comme lui, l'Ombre. Seul une toute petite partie de la population peuvent la voir. Personne ne sait pourquoi mais certaines personne la voient. Rémi ne savait pas si c'était une chance ou une malédiction. Il l'avait attendu longtemps mais maintenant qu'Elle est là, il La voudrait absente. Mais il doit se résoudre. Elle est là pour l'emmener en enfer.
Il retourna vers la porte d'entrée, un Glock à la main. Il ouvrit la porte et tira instinctivement. 3 gardes tombèrent sans avoir eu le temps de réagir devant l'intrus. Ils étaient pourtant déjà en formation l'arme au poing. Rémi avait utilisé 10 balles pour dégager l'entrée. Il ne lui restait déjà plus que 20 balles dans ce chargeur, il devait être plus économe où il regretterait vite d'avoir jeté les armes de ses morts.
Il fit quelques pas en avant, la porte se referma et le mur à sa droite émit une lumière. Il tourna la tête et aperçu une carte. Quelqu'un venait de lui indiquer le chemin pour se rendre au bureau de Jacob Frye. Puis il entendit des pas. Au son, il estima à une vingtaine de gardes. Il prit son deuxième Glock et se préparera.
« Rangez vos armes Monsieur Rebel, déclara une voix dans un haut-parleur. Les gardes sont là pour vous escortez dans mon bureau. »
Rémi fut troublé par la voix qu'il venait d'entendre. Elle était un peu plus grave que celle qu'il connaissait mais elle lui ressemblait. Il chassa cette idée et se prépara à tirer. Pourquoi aurait-il écouté cette voix ? Il était un intrus, et les intrus on les tue. Les gardes arrivèrent, armes à la ceinture. Rémi tira sans sommation. Les gardes tombèrent comme des dominos.
« Je vois que vous me faites aveuglément confiance Monsieur. J'aimais bien ces types. Bon, c'est pas grave, la carte n'est pas un leurre. Ramène toi, on doit parler. »
Rémi regarda combien de balles il lui restait en enjambant les corps étendu au sol. Une balle. Il ne lui restait qu'un seul balle. Il comprenait maintenant d'où viendrai sa fin. Il allait bientôt croiser un garde ou deux et sa balle tiré, il se retrouverait avec une dernière balle entre les deux yeux. Puis il se souvint qu'il avait gardé une arme d'un de ses compagnons. Un magnum de 6 balles. Il y jeta un coup d'œil. Le barillet était vide.
Il se dirigea vers le bureau de Jacob Frye. Même si s'était un piège, au moins tout ça trouverait un point final. Il pensa même à retourner son arme contre lui. Il pensa à se délivrer de cette enfer. Permettez moi de citer mot pour mot les mots qu'il assembla dans son esprit : ‘’Dans ce monde injuste, la mort est la seul issue.’’Quand il arriva devant la porte qu'on lui avait promis être l'entrée du bureau de Jacob Frye, il serra son Glock. Il poussa la porte, bras tendu, près à appuyer sur la détente près à tuer Jacob Frye.
« Te voilà enfin mon frère ! Moi qui ne pensait jamais te revoir ! Bienvenue chez toi Rémi ! En parlant de Bienvenu, peux-tu nous laisser seul je te pris ?
-Mais enfin Monsieur, pesta Bienvenu, je ne peux pas vous laisser aux mains cette…vermine.
-Insulte le encore une fois et je te décent de mes mains. Chien ! »
Bienvenu sortit en jetant un regard noir à Rémi en le croisant. Rémi fit un pas en avant et prit appuie sur le mur, doutant que ses jambes puisse le soutenir encore longtemps. Il ne pouvait pas détacher son regard de ce fantôme du passé.
« Je…je croyais que…tu étais mort, bégaya Rémi.
-En effet, le jeune garçon que tu as connu est mort. Je ne suis plus Robert mais Jacob Frye. D'ailleurs je sais maintenant de quelle famille je viens. Avant je m'appelais Robert Lunettes. En plus, je me suis penché sur l'histoire de ton père. En fait, il avait rejoins un groupe de rebelle, un peu comme toi. Je me souviens plus du nom. Détra quelque chose.
-Mais depuis quand ?
-Tu as dû te rendre compte de mon absence en te réveillant un beau matin. En fait, une fois par an, l'Atlantide, donc moi, envoie une petite équipe à l'orphelinat pour désigner et trouver un successeur. Une nuit, il sont venu et se sont intéressé à moi. Depuis ce jour là, j'étais en voie pour devenir Dieu sur Terre. On m'a envoyé ici et j'ai reçu une éduction unique. Peu de personne connaissent ce que je connais. La vrai histoire par exemple. Beaucoup de morceau ont été supprimé. Notre cher littérature est tellement…splendide. Tu n'imagines pas ! D'ailleurs, même l'institution de notre société est inconnu de la populace. Même certain des personnes qui vivent ici ne connaissent pas tout. Mais pour toi, mon frère, je vais te dire le monde qui est le notre. Tu connais les grades des agents du poings ?
-Auriculaire, Annulaire, Majeur, Index et Pouce.
-En réalité, il y en a bien plus. Moi-même, je suis un agent. Tu vois, j'ai tenu ma promesse finalement. On est tous les deux des agents ! Soit. Il y a aussi les Poignets, les Avant-Bras, les Coudes, les Epaules et les Cous. La progression s'arrête là. Les Cous sont mes conseillés. Moi, je suis la Tête. Enfin, ce n'est pas grand-chose. On verra tous ça plus tard.
-Plus tard ?
-Évidemment. Maintenant que tu es là, tu vas pouvoir avoir le grade qui te reviens de droit. Eh oui mon frère ! Le vrai Jacob Frye c'est toi ! Le soir où ils sont venu me chercher. C'est toi qu’ils avaient choisi. Tu étais parfait pour le poste. Mais à cause du traumatisme que t'as infligé ton père et tes aller-retours à l'infirmerie à cause de Pascal, ils m'ont choisi. Je ne suis qu'un choix par défaut ! Tu es le vrai, le seul et l'unique Jacob Frye. C'est en pensant à ça que j'ai inventé cette histoire de mission secrète pour te libérer des griffes d'Odilon. Et même là, tu es meilleurs que moi qui a agi trop tard. Tu avais déjà tue ce con.
-Non.
-Quoi ?
-Je suis là pour te tuer. Pas pour devenir Jacob Frye.
-Enfin, tu ne vas quand même pas me tuer. Tu verras, je te ferai découvrir le monde qui est caché. Je te ferai connaître certains livres parfaits, un gars absolument drôle du XXIe siècle appelé Michel Sardou, et j'en passe. Tu verras, c'est… »
Rémi n'entendait dès lors plus rien. Il jeta un coup d'œil à l'Ombre. Elle était proche. Elle bougeai, se plaçant devant Rémi et continua de se rapprocher tout doucement. Il n'avait pas vu la Mort derrière Robert, il ne réussira pas à le tuer, pensa-t-il. Il tira son ultime balle et sentit le doigt de l'Ombre dans son ventre. Une tâche écarlate grossissait au niveau de son cœur. Il savait qui l'avait tué. Souriant, il se concentra sur une dernière envie. A ce moment là, il aurait voulu boire un verre. Il entendit un bruit de bébé en pleure.
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Rémi Rebel
Science Fiction« Arrêtez de me regarder comme ça jeune homme, commença le directeur. -Sinon vous allez me casser une dent comme l'autre gars ? -Si tu continues à me parler ainsi oui, je te casserais tes dents. » Rémi se tu, il continua de regarder les cheveux du...