Partie 14: le commencement

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Le repas se déroula dans un silence de mort, assez pesant pour que mon père intervienne.

" Sinon vous vous connaissez depuis longtemps vous deux ?

Désolé je ne suis pas disponible pour le moment alors laissez un message après le bip. Biiiiiipppppp. Voilà ce que je répondrais si je n'étais pas dans cette situation. Je décidais de jeter un coup d'oeil, histoire de voir si le clown allait répondre. Et je m'aperçu assez rapidement qu'il était trop concentré par son repas. De toute facon il n'a même pas pris la peine d'écouter. Je me remis alors à manger et je sentis soudain des regards lourds sur moi. Mangeant au ralenti je dégloutis quand je relevais la tête et vis que tout le monde c'étaient arrêté de se goinfrer, pour me fixer.

Je suis vraiment maudite !

Et c'est maintenant que tu t'en rends compte ?

Oui je suis tellement, tu sais tellement...

Idiote, oui ça on le savait.

... Je préfère répondre à la question que l'on vient de me poser plutôt qu'écouter tes âneries.

" Euh... Comment dire ? Un pure hasard... répondis je hésitante.

S'ils savaient ce qu'il c'est réellement passé, je ne sais même pas comment ils réagiraient.

- Un pure hasard ? Comment ça ? Demanda Amanda

- En faite tout ça c'est grâce à un amis que nous avons en communs. Et puis après il s'est retrouvé dans ma classe. Par contre ne me demandez pas pourquoi il est arrivé dans ma classe. Adressez vous directement à la personne concerné.

Et toc ! Un petit pic rien que pour toi. Alors que vas tu répondre Prince parfait ?

Nos regards se tournèrent vers M. le rabajoie qui dégustait la fin de son assiette. Ça tête se relevant, il se leva de table, nous regarda et lacha ses quelques mots :

" Je vais chercher le fromage."

What ! Le fromage, Sérieux ! Il aurait pu trouver mieux que ça...

Finalement il n'a pas répondu à la question et évidemment personne ne l'a forcé à répondre.

Le monde est vraiment trop injuste ! Pourquoi, lui, il n'a pas de pression par rapport à moi.

Soudain les paroles de mon père me sortirent assez vite de mes pensés, notamment dés qu'il prononça le mot " montrer ". Je compris assez vite que c'était le moment de me retrouver face à face, seule, visitant cette maison immense avec le plus grand des imbéciles.

Pitié si tu existes, Dieu, fait que ce ne soit qu'un rêve !

" Bon tu viens victime de la mal chance ? "

Non je confirme, aujourd'hui notre chère protecteur des cieux ne m'aidera pas... Je n'ai plus qu'à faire une prière... Mais attendez une seconde ! il a bien dit victime de la mal chance ou j'ai mal compris ? Enfin bref jai pas envie de me battre maintenant, je crois que j'aurais besoin de ma force et de mes arguments plus tard. De toute façon je le croiserai tout le temps... tout le temps !!!! J'imagine même pas le quotidien dans cette maison. La salle de bain, le dîner, les toilettes, tout quoi ! Tout sera plus que abominabilité. Je sais même pas si ce mot existe mais enfin bref j'imagine pas la suite !!!!!!! Ça me donne déjà des nausés rien que d'y penser. Je crois que je vais finir pas allez voir un psy ou, ou pire encore... Je ...

" Bon tu dépêches ou quoi ! Ça fait 10 minutes que tu bouges pas.
Je sais que je suis beau mais tout de même arrête de me fixer comme ça, je vais devenir narcissique."

Je sais pas ce qui me retiens de lui en mettre une !

Ta bonté d'âme !

J'avancais d'un pas puis de deux. D'une méfiance exécrable, je continuais d'avancer jusqu'à arriver à ces pieds.

" Tu vas encore t'amuser longtemps à faire le crabe ?

- Précaution !

- Quel précaution, t'as bus la bouteille de vins qu'il y avait sûr la table ou quoi ?

- Hum qui sait...

- Tu es complètement barge.

- Waouh ! Bravo tu a deviné.dis je d'un ton ironique.

- Avance."

Les mains dans les poches, il fit un signe de tête, ce qui signifie dans notre langue : avance devant moi.
Je ne pris pas la peine de réfléchir et avancé. Il me suivit et m'indiquer au fur et à mesure les différentes pièces. Arrivé à l'étages des chambres, il m'indiqua la chambre de sa mère, celle de Mike, la sienne (en ajoutant une petite précision : interdiction formel d'y rentré !), ce que je ne pris pas en compte. Puis il restait une porte, il l'ouvra, me laissant ainsi découvrir une énorme chambre ! Juste wahou !
En extase devant celle ci je nosai même pas entrée.
Une main effleura mes épaules, puis me poussa.

" Entre fait pas ta con.dit il en laissant paraître un sourir en coins "

Je ne répondis rien, et entra timidement dans celle ci.

" tes cartons son juste là, il te reste plus qu'à ranger.

- Merci.

- De rien, mais sache que rien n'est gratuit avec moi.

- Hein ?

- Bon maintenant viens.

- Où ?

- Suis moi point !

- Non...

- Ok pas de souci "

Il s'approcha et me porta comme un sac à patate.

" lache moi !!!! Lache moi !!!! A l'aide !!!! Aider moi !!

- les mûres sont prévus pour qu'aucun son ne traverse, garde ta salive pour plus tard "

Après quelques minutes la tête en bas, il me déposa sur une commode.

" Bouge pas de là "

Comme si j'allais l'attendre comme un toutou, non mais je rêve.

Je me levais et partis pour dessendre les escaliers, quand je sentis une main agripper mon poignée...

Qu'a voulu t il dire par rien n'est gratuit ?
Que va t'il se passer entre ses mûres ? Et comment Gab va t'elle gérer cette situation ?

Coucou ! Désolé pour l'attente de ce chapitre, j'ai eut quelques souci de portable, donc le voilà enfin, j'espère que vous ne m'en voulait pas trop, voili voilou dite moi ce que vous en pensez 😉😘

Tu veux jouer ? On va jouer ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant