Chapitre 22.

89 2 0
                                    

       

La lumière du jour pénétrais dans ma chambre, me réveillant tout doucement. Je détestais les réveils brutaux, je n'étais pas du matin et il ne fallait pas me brusquer au réveil. Emaury avait passé la soirée avec moi la veille et il était partît sur les coups de 4 heures ce matin. Etre amie avec Emaury s'avérait être très agréable, mais malheureusement j'avais peur que cette amitié ne soit que temporaire à cause des sentiments d'Emaury à mon égard.

Je décidais de passer mon dimanche seule dans mon petit appartement, au calme, à l'abris de tout, afin de pouvoir réfléchir un peu sur le bordel qu'était devenue ma vie, même si je savais pertinemment que cela n'était pas une bonne idée. Mais l'avantage était que je n'avais toujours pas de nouvelles de cette mystérieuse personne et cela était un véritable soulagement.

Je mangeais, puis ensuite je filais rapidement à la douche pour me réveiller un peu, l'eau coulant le long de mon visage était apaisante. Je sortais ensuite de la salle debain, et je farfouillais dans mon réfrigérateur afin de grignoter quelque chose de nouveau, quand tout à coup la télévision s'allumait toute seule, les lumières de mon appartement se mirent à clignoter, et le gaz était allumé lui aussi. J'essayais de comprendre ce qu'il se passait mais aucune explication était possible. Sur la vitre de mon appartement je pouvais lire écrit en rouge : « Ne cherche pas à t'échapper, ton heure est arrivée. »

J'essayais d'ouvrir ma porte d'entrée mais elle était bloquée, ainsi que la porte de derrière, les fenêtres étaient elles aussi bloquées. Je commençais à paniquer. Puis j'entendis une porte de l'appartement se refermer brutalement. Je sursautais. Là je distinguais une ombre dans mon petit appartement, la panique me submergeais. Puis j'apercevais distinctement une personne, elle portait un masque impossible de la voir, ce qui était sur c'est que c'était un homme. Une carrure aussi imposante ne pouvait qu'être un homme... enfin sait-on jamais.

« Qui es-tu ? » hurlais-je prise de panique.

Aucune réponse de sa part. J'avais peur, je perdais tous mes moyens, je tremblais de tous mes membres. Je ne savais comment réagir. Il portait des gants et me fixais avec ses yeux sombres, il riait probablement heureux de me voir dans cet état de faiblesse. Je ne comprenais pas... Qu'est ce que je lui avais fait pour qu'il me fasse ça.. L'individu sortit alors un couteau de sa poche, et marchait d'un pas lent vers moi, il savait pertinemment que je ne pouvais pas m'enfuir.Quand il me vit prise de panique il lâcha un rire sadique, j'avais encore plus peur.. Il continuait se s'approcher de moi. Sans même réfléchir, je courais pour lui échappais, mais toutes les issues étaient condamnés, l'homme me suivait, toujours ce même sourire accroché aux lèvres. Et moi, j'étais terrifiée. Sans même réfléchir,prise de peur je sautais par la fenêtre. Peu importait que je me brise les membres, ou que je meurs sur le coup, au moins ce connard n'aura pas gagner, il n'aura pas eu ma peau. Et voilà, je me jetais dans le vide, avec aucune idée de ce qui m'attendais le lendemain, si je serais en vie, ou non...

Nothings changeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant