-Chapitre 16.

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-(T.p) ! Réveille toi ! Tu vas être en retard !
- Oui maman !

J'ouvrais les yeux avec difficulté, tentant d'habituer ma vision aux doux rayons de soleil traversants mes rideaux. Regardant le plafond, une main sur le front, je réfléchissais. C'était un drôle de rêve.

Je souris. Je crois que même moi, je ne me prend pas au sérieux par moments ! Je me lève, laissant derrière moi ma couverture froissée, et sors de ma chambre. Arrivée à la cuisine, je pris place à la table et commença à manger les gaufres que ma mère avait préparées. Je le regarde un instant et lui demande:
-Dis maman, ça t'es déjà arrivé de faire un rêve qui paraît si...réel, que tu as l'impression qu'il l'est ?

L'intéressée me fixe avec un tendre sourire, lâche un petit rire et pose une plaquette de beurre sur la table.
-Et bien, oui ! Ça m'arrivait souvent quand j'avais ton âge !
- Mouais...

Je fais la moue et réfléchis à nouveau. Tout avait l'air si...réel. Alors que des squelettes qui parlent, c'est pas commun !

Je soupire, prend une gaufre au Nutella et monte m'habiller.

Après avoir failli me casser la gueule dans les escaliers au moins deux fois de suite, m'être cogné le petit orteil contre mon armoire, avoir fait tomber ma brosse dans les toilettes (j'ai donc du me servir de mes doigts pour me coiffer) et avoir accidentellement cassé une statuette en forme de pomme dorée appartenant à ma mère, je sors enfin de la maison et me dirige vers le bâtiment du cauchemar: le [collège/lycée].

Autour de moi, des couples se tenant la main, des groupes d'amis riants pour un rien, et des parents accompagnants leurs enfants. Bref, le cauchemar nº2.

Alors que je marche en direction du grand bâtiment de l'enfer, un bruit étrange attire mon attention. Je tourne la tête et aperçois un grand stylo plume argenté posé devant une ruelle plutôt étroite. Ma curiosité surpassant de loin mon envie d'aller en cours, je me dirige vers l'arme brillant avec les reflets du soleil.

Une fois arrivée devant, je la prend et elle part en poussière noire dans mes mains, pour réapparaître un peu plus loin dans la ruelle sombre. Je suis sa "trajectoire", l'attrape, pour qu'il disparaisse et réapparaisse plus loin, et ainsi de suite, jusqu'à ce que j'arrive devant un étrange portail doré mêlé d'argenté, de noir et de blanc. Je pose ma main dessus et une étrange force me tire vers l'intérieur. Je tente de résister mais la puissance qui m'attire est trop forte pour mes petits bras, et je finis pas tomber dans le portail.
Je savais que j'aurais dû me mettre au tennis. Bordel.

J'ouvre les yeux et observe la pièce dans laquelle je me trouve. Une immense salle blanche, avec un ciel bleu comme de l'eau, des nuages clairs et un immense soleil doré. Sur le sol blanc comme une feuille de dessin, des grandes fleurs bleu fluo, entourées d'éclats dorés, parsèment l'endroit. Des bruits de chuchotements discrets en émanent, donnant une atmosphère douce et rassurante.

J'avance au milieu de ces fleurs, pour arriver devant un grand bureau de bois sombre. Sur ce dernier, des mangas éparpillés un peu partout. Parmi eux, je reconnais quelques tomes de King's Game. À côté, un ordinateur allumé, sur lequel on peut voir lancé le jeu Five Night At Freddy's 2, la caméra calée sur une boîte à musique bleue et violette. Juste devant la chaise, sur le rebord du bureau, se trouve plusieurs tas de feuilles à carreaux, certaines blanches, d'autres parsemées d'encre noire, et ornées de petits dessins.

Je ne comprends absolument rien à ce qu'il se passe, alors je décide de faire demi tour. Je me retourne donc et sursaute. Devant moi, une jeune fille devant avoir un peu près mon âge, se tient, debout, et me regarde en souriant. Elles à des yeux bleus/verts brillants au soleil, des cheveux bruns arrivants au milieu du dos avec une mèche couvrant presque un de ses yeux, et la peau pâle. Je remarque également quelques cernes discrets sous ses yeux. Elle est vêtue d'un pull noir en laine, d'un short noir et de grandes chaussettes, montants jusqu'aux genoux, noires elles aussi.

 Elle est vêtue d'un pull noir en laine, d'un short noir et de grandes chaussettes, montants jusqu'aux genoux, noires elles aussi

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(Mmmmh...flemme de colorier ? Oui.)

Elle continue de me fixer et de me détailler avec ses yeux curieux, puis passe à côté de moi et s'assoit derrière le bureau, sur une chaise roulante qu'elle s'amuse à faire tourner.

Je tousse pour qu'elle re concentre son attention sur moi, et entrouvre la bouche afin de commencer à parler, mais elle me coupe d'une voix enfantine et amicale, quoiqu'un peu fatiguée.
-Tu es dans ce que j'aime appeler "L'imaginaire". Une genre de dimension, dont on ne sait pas grand chose. À vrai dire, on ne sait même pas ou elle se situe ! Tout ce qu'on sait, c'est que chaque personne possède ce monde en lui !
Elle sourit.
Je recule d'un pas.
Nan mais elle vient quand même de répondre à ma question avant que je ne la pose, merde !

-N'ai pas peur, je ne te mangerais pas ! Et puis, si tu venais à mourir, il n'y aurait plus d'histoire, et ça ne serait pas intéressant, pas vrai ? ^^
-Plus..."d'histoire" ?
-Hahaha ! C'est tellement amusant de voir à quel point un personnage peut être naïf parfois ! Enfin, je ne devrais pas dire ça, après tout tu représentes le lecteur, et je risque de me faire engueuler ^^"

Elle esquisse un sourire gêné.

Je reste figée.
Je représente quoi ?!

Je soupire et, déterminée, je frappe le bureau avec mes mains et plonge mon regard dans celui de la mystérieuse fille, qui semble s'amuser de plus en plus.
-Haha, tu veux savoir qui je suis, pas vrai ?
-Oui ! Et sache que je n'ai pas peur de toi !
-Dit cette personne en tremblant, hehe !

Elle rit légèrement et me regarde à nouveau avec un sourire assuré et légèrement flippant.

-Je suis ta créatrice. Je suis celle qui écrit cette histoire: TON histoire.
Mais tu peux aussi m'appeler Puppet.

Au milieu des univers - Underverse fanfiction [FR] - TERMINÉ.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant