Ça fait deux jours qu'avec Souleyman on se parle plus et deux jours aussi qu'Issam ne me calcule pas donc je suis un peu en galère.
Je suis en bas de chez moi avec Sihem et Faty on a rien à faire comme à chaque fois mais sara arrive quelques minutes plus tard et nous propose d'aller à la foire du trône.
Adjugé, on va se changer et on capte Karim et Lassana pour nous y joindre.

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Je fais un chignon et je préviens ma mère que je sors, au même moment Souleyman rentre du travail.
Il me regarde de haut en bas.
Souleyman: (à ma mère) elle va ou? Mama: A la foire du trône Souleyman: 20h30 si elle est pas ici c'est moi qui vais aller la chercher par la peau du cul
Je ne répond rien et je sors de chez moi. Il était 17h donc ça va j'avais largement le temps de m'amuser un peu.
Lassana: Ah ouais Yaya elle a sorti la paire de talon! Tu veux chebran qui comme ça? Moi: Karim bien évidemment Karim: 🤨 elle veut quoi celle la Moi: Mdrrr Faty: Bon on y va les gosses
On monte en voiture je monte avec Karim, il y avait un gars côté passager que je n'avais jamais vu.
Moi: Salam Le gars: Aleykoum Salam ça va? Moi: Bien merci Karim: Yahyra mon cousin Adam, Adam la folle qui me sert de pote Yahyra Moi: Arretes de me présenter comme une folle je suis super sympa! Enchanté Adam Karim: Sympa? Nhel sheitan c'est mieux je parle pas Adam: Mdrrrr de même Yahyra
On a bien rigolé sur le chemin, les deux cousins ensemble c'est un truc.
On est arrivé à la foire du trône tous en même temps, on a fait un premier tour pour faire des manèges puis on a pris plein de cochonneries et on se promenait en se tapant des barres.
On marchait quand j'ai aperçu Issam, enfin je crois bien, il était encore loin mais j'étais presque sûre que c'était lui. Il était avec une bande de filles et son pote Bakar. Maintenant j'étais sûre que c'était lui.
Bakar me voit, il me fait un signe de la tête auquel je réponds par un sourire puis il tape sur le bras d'issam pour qu'il se retourne, ce qu'il fait instinctivement, il me regarde droit dans les yeux puis détourne son regard et continue de parler avec les meufs comme si de rien n'était.
Okay super, heureusement que tout ça c'est pas alors que je marchais toujours. J'ai continué de marcher comme si de rien n'était mais croyez moi qu'à l'intérieur c'était pas la même, je me suis senti mal d'un coup. Karim qui a remarqué mon découragement est venu près de moi en m'attrapant par les épaules, je place à mon tour mon bras derrière son dos. On marche un peu comme ça sans rien dire puis une fois que les autres sont assez loin de nous, il entame la conversation.
